dans l'Egypte ancienne
"Parmi tous les systèmes d'écriture au monde, l'écriture hiéroglyphique est unique grâce à la possibilité supplémentaire qu'elle offre de différencier les signes par les couleurs. Ainsi, l'homme est de couleur rouge, la femme de couleur jaune, une convention que l'on retrouve également dans le domaine des arts plastiques de l'Egypte ancienne. L'écriture égyptienne met ainsi en évidence sa filiation avec l'art. En principe, à chaque signe correspond aussi, à côté de la forme fixée, une couleur déterminée"
Erik Hornung - "L'esprit du temps des Pharaons"
LE BLEU : couleur de l'immortalité; les murs des nécropoles étaient généralement peints en bleu clair |
le ciel
l'eau
les coiffures des
personnages - masculins et féminins
formes géométriques et édifices en plan
le
fer (matière)
cornes des ongulés (également le vert)
il arrive parfois que le corps du Dieu se pare de couleurs en
rapport avec sa nature : ainsi les chairs
d'Amon sont parfois bleues, comme il convient à une divinité en rapport avec le
souffle et le vent
Les trois teintes de bleu correspondent à trois symboliques différentes : le bleu clair évoque l'air, le ciel. Amon, dieu du vent à l'origine, est parfois coloré en bleu. Le bleu sombre du lapis-lazuli rappelle la nuit ou le monde d'en bas. La cavalerie divine est faite de cette pierre. Quant au bleu turquoise, il évoque l'univers aquatique du Nil.
LE TURQUOISE |
univers aquatique du Nil
image de la maternité
la déesse Hathor est la déesse de la
turquoise
(mefkat)
Dans l'un des textes des pyramides, il est dit que le soleil, juste avant de se
lever, prend son bain dans le Lac de turquoise. ( pièce
"le lac de turquoise" dans les collections du Louvre). Une
tonalité de turquoise, quasiment émeraude n'est apparue qu'à l'époque
d'Aménophis III et est très prisée par la reine Tiyi. C'est précisément celle de
cet objet qui pourrait avoir appartenu à celle ci et provenir de Malgatta car il
est taillé dans du schiste de la région
Une des salles souterraines du monument funéraire du roi Djeser à Saqqarah est
entièrement tapissée de tablettes de turquoise, qui représentent le milieu
aquatique : le défunt commence par se fondre dans l'eau des marécages qui évoque
l'océan primordial avant de renaître à la vie ( CDN : sous le regard des Dieux
P. 174)
Hathor est la mère universelle qui
met au monde le petit veau, qui est aussi le soleil, celui que les textes des
pyramides appellent "le petit veau à la bouche de lait". Ce petit veau est
parfois figuré entre 2 arbres qui sont soit les deux tours d'un pylône, soit les
deux arbres des turquoise dont parlent les textes religieux, autrement dit les
cuisses de la déesse qui engendre le soleil et réenfante le monde.
LE VERT : symbolise le bonheur; le vert de la nature, apporté par la crue du Nil, est synonyme de fertilité et épanouissement; l'hiéroglyphe qui représente une tige de papyrus signifie également être vert et être vigoureux, sain, fortuné et heureux |
Le vert est couleur de vie, fondamentalement positif, vivifiant et frais comme la végétation. Il se réfère principalement à la nature, à la croissance et au renouvellement. Le vert des oasis est gage de vie. La végétation est fondamentalement bénéfique et synonyme de verdeur, prospérité, bonheur, régénération. On en veut pour preuve les majestueuses colonnes de papyrus qui soutiennent les temples et rappellent espérance en l'au-delà. La couleur verte s'écrit avec le hiéroglyphe figurant un papyrus.
l'eau - parfois
Ouadjour
(le grand Vert) : Le Nil : vers le mois de juin arrivait en Egypte un Nil vert
avec parfois des traînées rouges : les eaux de la mère annonçant l'inondation,
l'accouchement de la grande déesse.
les plantes et
objets fabriqués à base de plantes
les habits des femmes
le
bronze (matière)
cornes des ongulés (également le bleu)
il arrive parfois que le corps du Dieu se pare de couleurs en
rapport avec sa nature :
ainsi les chairs d'Osiris - dieu de la végétation
entre autres - sont parfois vertes, image de la putréfaction cadavérique
et de la renaissance végétale (la
résurrection et la régénération après la mort)
ou
noires, couleur de la riche terre d'Egypte
le
fard : Dès le début de l’Ancien Empire (2600 à 2200 avant J.-C), le fard
présent sur la liste des offrandes funéraires est désigné par le terme ouadjou :
“poudre verte”, preuve que les fards de cette époque étaient verts comme en
témoignent aussi les bas-reliefs polychromes des plus anciennes chapelles
funéraires mettant en scènes des personnages aux paupières ornées de larges
traits verts : Sépa (grand fonctionnaire vivant sous la IIIème dynastie) et sa
compagne Nésa.
Couleur de la nature, de la jeunesse et de la renaissance, le vert est la
couleur d'Osiris, dieu de la terre, de la végétation et de la renaissance,
représenté avec un visage vert, le corps étant enserré dans un maillot
funéraire.
Le fard vert à base de malachite semble subsister jusqu’à la IVème dynastie puis disparaît au bénéfice du fard noir à base de galène. (source :CNRS)
Le vert cru de la malachite donne une image des prairies célestes, évocatrices de la fertilité par opposition au bleu/vert pale de la turquoise qui évoque les eaux dormantes
LE ROUGE : on peignait les portes en rouge pour écarter les forces nocives |
Le rouge est ambivalent : chaud, dynamique, vital comme le sang mais dangereux comme le feu ou le soleil trop ardent, comme celui du désert. Il est couleur de vie et de mort. Il évoque le sang, symbole de vie et d'énergie, mais celui-ci doit rester caché si on veut éviter la menace de la mort, à le voir se répandre. Le feu peut être symbole de vie, de chaleur et de purification mais aussi de destruction. Le désert est maléfique, hostile. Le rouge est une couleur aussi inquiétante que celui qui la porte habituellement : Seth, le destructeur, le fratricide. Le rouge est étroitement associé à la mort, à la destruction, au désert, aux envahisseurs qui viennent du désert, évidemment.
Pour rétablir l'ordre et assurer la protection on devait briser des poteries rouges, censées contenir symboliquement des forces maléfiques, et ainsi les anéantir.
Les scribes utilisaient l'encre rouge pour souligner certains éléments de textes écrits en noir et renforcer l'efficacité des formules magiques, positives ou négatives, pour guérir ou jeter des sorts.
la couronne rouge de Basse Egypte - symbolise le coté positif de
l'agressivité et de l'autorité détenue par le pouvoir royal, utilement canalisé vers l'ennemi. Elle est complétée par la Couronne blanche de
la Haute-Egypte qui lui apporte l'illumination de l'astre solaire et l'aide à
gouverner sur les deux terres
la
terre quand il s'agit du désert
- endroit stérile et mauvais
la peau des
personnages masculins - rouge plus ou moins foncé
la tête de l'homme
de profil - la tête de face est peinte en jaune
les habits des femmes
les
parties des humains et des animaux
la
terre cuite (matière)
l'oiseau "mauvais" - le moineau - utilisé
dans l'écriture comme un symbole à connotation négative. Dans le cas présent, la
couleur différencie clairement les signes moineau
(rouge) et hirondelle alors que la silhouette des deux oiseaux se ressemble
beaucoup.
le couteau - en pierre ou en métal - qui sert à
abattre les animaux et éveille donc l'association avec le sang
Noeud d'Isis ou noeud-tit
: symbolise la force
d'Isis et sa magie. C'est à l'aide des noeuds d'un cordon qu'Isis a redonné vie
à Osiris comme le mentionne le Texte des Pyramides : " Isis et Nephthys ont
utilisé leur magie sur toi avec les noeuds d'un cordon, dans la ville de
Saïs...". L'amulette est en jaspe rouge, couleur du sang d'Isis. Elle possède un
pouvoir protecteur : "Tu as ton sang, Isis; l'amulette qui est la protection de
ce grand dieu, qui réprime celui qui lui cause du tort" (chapitre 156 du Livre
des Morts).
Noeud :
De nombreuses formules destinées à éviter
des fausses couches étaient récitées sur des tissus noués que l’on plaçait
dans le vagin comme une sorte de tampon : « Anubis est venu empêcher
l’inondation de piétiner ce qui est pur, la terre de Tayt. Prenez garde à ce
qui s’y trouve. Cette formule est à réciter sur la frange d’un tissu yaat
avec un nœud dedans. A appliquer à l’intérieur du vagin ». Cette formule
prend tout son sens si l’on considère que l’inondation évoquée fait écho au
flux de sang d’une hémorragie possible. Tayt
était la déesse du tissage. Le noeud était le symbole puissant qui unissait
les forces positives et repoussait les forces maléfiques. (Lynn Meskell -
Vie privées des Egyptiens – p.89)
Dans les chants d'amour du Caire, l'amour
est un "poisson de couleur rouge"; d'une part le coeur est comparé à un
poisson nageant dans son bassin, la couleur rouge étant symboliquement chargée
de force magique. On ajoutait également un peu de peinture rouge aux statuettes
féminines destinées à promouvoir la sexualité et la fertilité.*
Sexualité
:
Le pénis de couleur rouge sur les représentations
confère à cet organe puissance et virilité.*
Au temple d'Edfou, Hathor
est appelé spécifiquement "Maîtresse du tissu rouge".
Rouge
est la couleur de l'écharpe
portée par les prêtresses d'Hathor dans l'ancien Empire. Rouge aussi est
l'écharpe portée par les danseurs d'Hathor.
L'oeil de Rê, sous la forme de la déesse lionne Sekhmet, veut tuer tous les
hommes Pour calmer la lionne en colère, une grande quantité de bière fut
teintée en rouge (couleur sang) en utilisant l'ocre d'Éléphantine. A son réveil,
la lionne boit ce qu'elle croit être du sang, s'endort et abandonne l'idée de
tuer tous les hommes. Son retour en Egypte sous la forme d'Hathor coïncide avec
l'inondation
(
mythe de l'oeil de Rê :
http://www.osirisnet.net/dieux/re/re.htm ).
Depuis pour fêter cela, des fêtes ont lieu chaque
année en l'honneur d'Hathor et de l'inondation ou l'on boit de la bière et
aussi du vin rouge.
Rouge est le vin,
sang d'Osiris - la période de l'inondation coïncide
avec celle est vendanges.
La couleur de l'eau du Nil
au moment ou arrive enfin l'inondation (fin aout). Elle charrie en effet des limons
ferrugineux qui lui donne cet aspect rougeâtre, de consistance épaisse car
chargée d'alluvions ferrugineuses . C'est le sang de la vie qui
coule à nouveau en Egypte.....L'aridité est vaincue et
le sang du Nil symbolise la fertilité et la
re-naissance .
Dans le domaine de la magie , la
couleur rouge éloigne les êtres néfastes (Voir Yvan
KOENIG 1994 Magie et Magiciens dans l’Egypte Ancienne, Pygmalion page 190).
Le rouge est utilisé parce que funeste pour ceux qu’il marque. Dans l’écriture comme dans les rites manuels, les deux procédés, coloration et mutilation, paraissent complémentaires (Y. Koenig, Magie et magiciens, 1994, 141)
Lors des funérailles, il y avait un rituel : "le bris des
vases rouges"
La grotte d'Hathor, située dans la vallée des Reines, avait été entièrement
peinte en rouge : elle représentait l'utérus
de la déesse. Le domaine de la grande Hathor, celui des naissances, est associé
à la couleur rouge.
La
palette du scribe comportait initialement deux cupules destinées aux pastilles
colorantes : une pour le noir et une pour le rouge.
D'évidence,le rouge attire plus le regard que le
noir. Raison pour laquelle :
- Le carroyage sur les parois à décorer était réalisé en
rouge. Et, à la différence des corrections des profs de notre époque sur
les travaux de nos Etudiants, les annotations étaient indiquées en noir.
(Exemple superbe : la tombe d'Horemheb, et les parois représentant la troisième
heure du "Livre des Portes", entre autres)
- Dans les différents exemplaires du "Livre pour sortir au jour", par exemple, les titres et rubriques sont inscrits en rouge.
- Dans les
papyri administratifs, rédigés en cursives, hiératique ou démotique selon
l'époque, les notations calendaires qui introduisent, à chaque ligne, les
comptes à prendre en considération, sont également notés en
rouge (pour être ainsi mieux mis en valeur)
(source : Richard LEJEUNE http://egyptomusee.over-blog.com/article-26556146.html
)
dans la poésie : les scribes qui l’ont
recopiée, et c’est suffisamment rare pour être épinglé, l’ont assortie de
rubriques et de points rouges.
Le terme "rubrique", comme vous le savez, provient du latin rubrica qui signifie
terre rouge, ocre, et qui désigna, dès le Moyen Âge, les titres, inscrits en
rouge, donnés aux livres de Droit.
Les égyptologues, quant à eux, utilisent ce terme pour différencier le début
d’une stance, écrite en rouge, de la suite des
vers, écrits en noir. (Une stance étant un ensemble cohérent de plusieurs
distiques, c’est-à-dire de plusieurs couples de deux vers.)
Quant aux points rouges, on les retrouve à la fin
de chaque vers, symbolisant à ce titre une volonté de marquer un arrêt dans le
rythme, et probablement une chute de la voix au niveau de la mélodie.
Pour la première fois, donc, apparaît cette sorte de ponctuation qui, la
traduction des hiéroglyphes terminée, permet d’instaurer des séparations entre
les vers et d’ainsi mieux comprendre le développement des idées véhiculées par
le texte lui-même. (source :Richard LEJEUNE :
http://egyptomusee.over-blog.com/
)
l'emploi du rouge,
dans une perspective éminemment symbolique : ainsi, trouvera-t-on indiquées en
rouge, notamment sur les statuettes de captifs
mises au jour à Saqqarah, les énumérations des êtres dangereux que l'on
identifiait au serpent Apopis et que l'on voulait combattre grâce à
l'envoûtement. Il en sera de même au Nouvel Empire; et cela prendra de
l'extension à la fin de la Basse Epoque avec, en rouge
également, dans les papyri magico-religieux, le nom du dieu Seth. (
LE JAUNE : |
la lune
la tête de l'homme
vue de face (la tête vue de profil est rouge)
la peau des personnages féminins
le
bois ( matière)
L'or ou le jaune est la
chair même des dieux, inoxydable, splendide comme le soleil à son zénith.
L'or, qui est un métal qui ne ternit pas, est associé par les Egyptiens à
l'éternité
LE BLANC : |
Le Blanc évoque la lumière de l'astre resplendissant, vainqueur des forces obscures, qui va aider la nature à revivre et présider à la fête de la renaissance
les tuniques des hommes
( souvent avec des plis rouges)
les habits des femmes
les
grands monuments en pierre
Le blanc rappelle la couleur de l'aurore. La couronne de
Haute-Egypte est blanche. Mais aussi les bandelettes des momies.
LE NOIR : |
La couleur noire n'indique ni la mort ni le deuil en Egypte ancienne; elle est symbole de fertilité : les ténèbres permettent à la déesse Nout de régénérer le soleil avant de donner naissance à l'aurore; de même la terre noire, gorgée des alluvions du Nil, s'apprête à recevoir les semailles et à entrer en germination pour engendrer une nouvelle moisson.
la ligne
brisée de l'eau
la terre
Le noir est une couleur fondamentalement bénéfique associée à la
fertilité ou à la renaissance. C'est la couleur du Nil chargé de limon (du
Noun), matrice de l'univers d'où le dieu Amon-Ra sortit et généra les fondations
du cosmos et de l'humanité . Osiris a la chair noire tout comme Anubis et les
objets accompagnant le défunt sont souvent noirs. Les Egyptiens appelaient
d'ailleurs leur pays Kmt (Kemit), ce qui donne selon la traduction le Pays des
Noirs ou le Pays Noir, puisque le radical Km signifie charbon chez ces hommes de
l'antiquité. Le suffixe T est un collectif ou un féminin. Le nom (non grécisé)
d'Osiris est Km-j : Le Grand Noir, et celui d'Isis est set-Kmt (la femme ou
l'épouse noire).
il arrive parfois que le corps du Dieu se pare de couleurs en
rapport avec sa nature :
ainsi les chairs d'Osiris - dieu de la végétation
entre autres - sont parfois vertes, image de la putréfaction cadavérique
et de la renaissance végétale (la
résurrection et la régénération après la mort)
ou noires, couleur de la riche terre d'Egypte
Dans les textes hiératiques, où la
représentation est moins fidèle, donc moins menaçante, c’est l’ensemble du mot
néfaste que l’on cherchera à rendre inoffensif, et cela par l’emploi d’un
procédé emprunté à la symbolique des couleurs : le noir est bénéfique, car il
est symbole de la renaissance – Osiris est souvent représenté le corps peint en
noir –, mais le rouge étant la couleur du dieu Seth est, par définition,
nuisible, et le scribe emploiera l’encre rouge pour écrire les mots néfastes. En
agissant ainsi, il semble que les Égyptiens obéissaient encore à un autre
principe magique : en écrivant en rouge, sa couleur préférée, le nom d’une
divinité redoutable, ils se conciliaient ses bonnes grâces et la rendaient donc
inoffensive pour le mort. (http://www.arfe-cursus.com/egypte7.htm)
L'encre se présentait sous forme solide, un peu comme la peinture
en pastille et il fallait mouiller le "pinceau" pour diluer l'encre (comme avec
la gouache solide). Le principe est le même avec l'encre chinoise (même si la
composition du produit est différente).
Couleur du fard (à base de galène, en vogue
à partir de la IVème dynastie): Le noir est
traduit par le terme mesdemet qui aurait comme origine l’expression “rendre les
yeux parlants, expressifs” (de mistim ou stim : "qui rend les yeux parlants") ,
étymologie qui souligne le fait que les fards égyptiens étaient, à une époque,
noirs. Ainsi, de nombreux fards noirs ont-ils été observés dans les offrandes
funéraires, la statuaire et la peinture de l'époque : stèle représentant la
princesse Néfertiabet (2500 avant J.-C.) devant son repas funéraire, l’œil fardé
d’un trait noir.
Le noir, étroitement lié à l'Égypte
(dont le nom ancien est Kemet : "la terre noire", de km : "noir", d'où kmb :
"les Égyptiens") à cause du limon noir, très fertile, laissé par le Nil,
symbolise dans la culture égyptienne pharaonique, la vie, la fécondité, la
renaissance, le renouvellement, valeurs personnifiées par les divinités à chair
noire et par l’œil noir prolongé d'une "goutte" du dieu du ciel et esprit de
lumière, Horus, représenté avec une tête de faucon (animal à l’œil naturellement
entouré de noir et dont l'acuité visuelle est incomparable). L'œil noir d'Horus,
l'oudjat ("complet") est le symbole de l'intégrité physique, de l'abondance et
de la fertilité, de la lumière et de la connaissance. (source
:CNRS)
LA COULEUR SOMBRE : |
signifie la mort dans le langage des anciens égyptiens
Dans la mesure du possible, les Egyptiens utilisent les couleurs de la nature pour représenter les plantes, animaux...
Boîte de couleurs du Vizir Amenemope Egypte, Nouvel Empire, XVIIIème dynastie (1540-1296 av. J.C.), règne d'Amenhotep II Musée d'Art de Cleveland - Ohio - USA - 1914.680 lien vers l'explication : http://www.clevelandart.org/collections/onlinetour.aspx |
|
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L'Egypte des sables de Pauline et Philippe de Flers |
Erik Hornung - "L'esprit du temps des Pharaons" |
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Patrick André Gautier : le rouge et le vert : sémiologie de la couleur en Egypte ancienne (thèse à la Sorbonne) |
|
Meskell Lynn: Vies privées des Egyptiens - Nouvel Empire 1539-1075 - Editions Autrement - 2002 * |
|
Christiane Desroches Noblecourt : sous le regard des Dieux | |
Toutankhamon Magazine - HS N3 - Mars avril 2006 - (Article Couleurs d'Egypte par Milena Perraud) | |
Sites : www.arfe-cursus.com/egypte7.htm | |
www.cnrs.fr/cw/dossiers/doschim/decouv/couleurs/pigments3.html |
|
( http://www.hethert.org/red_scarf.htm ) | |
Le blog de Richard lejeune : Une visite au Musée du Louvre: une découverte passionnante, au fil des semaines, salle par salle, du Département des Antiquités égyptiennes. | |
http://www.osirisnet.net/dieux/re/re.htm | |
article de Bernard Mathieu « Les couleurs dans les Textes des Pyramides :
approche des systèmes chromatiques », ENIM 2, 2009, p. 25-52 : http://recherche.univ-montp3.fr/egyptologie/enim/index.php?page=enim-2&n=3 |
|
un article sur les couleurs : http://www.egypte-antique.org/spip.php?rubrique70 |
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