Géraldy, Paul « Toi et moi : suivi de Vous et moi » (1912) 192 pages (POESIE)

Auteur : Paul Lefèvre-Geraldy, dit Paul Géraldy, né le 6 mars 1885 à Paris 18e et mort le 10 mars 1983 à Neuilly-sur-Seine, est un poète et dramaturge français.
Géraldy ne figure pas dans les principales anthologies de la poésie française de la fin du xxe siècle, ce qui l’a rendu presque inconnu de la génération née après-guerre.
Poésie:
Les Petites Âmes (1908) – Toi et moi (1912), Stock ; édition de bibliophilie illustrée par Roger Schardner (1913 – 1945 – 1984 – 2000) pour Les Éditions de Champrosay – Féeries (1946) coll. « NRC Plein Midi – Vestiges (1948) – Vous et moi (1965)
Stock 1945 / Livre de poche – 1975 – 31.12.1997 – 192 pages
Résumé: « Toi et moi » Si tu m’aimais, et si je t’aimais, comme je t’aimerais ! «
Toi et moi, c’est l’histoire d’un amour, de sa naissance à sa mort, l’exploration de tous les états du tourment amoureux.
Classique éternel de la poésie amoureuse, Toi et moi est le livre de chevet de tous les amants.
Mon avis:
En cette période de la Saint-Valentin, j’ai eu envie de ressortir un recueil de poèmes de Paul Géraldy. Un poète malheureusement quelque peu oublié mais qui a toujours été sur la table de chevet de ma Maman… J’aime la poésie, et j’ai toujours des recueils de poèmes à portée de main…
Des mots simples, qui émeuvent… Des émotions qui me touchent au coeur. Il parle d’amour, d’absence, de nostalgie… Ce sont des mots qui me touchent au coeur, qui m’ont cueilli le coeur à mon adolescence et que j’aime toujours autant.
Quelques citations:
TOI ET MOI:
« Chance »
Et pourtant, nous pouvions ne jamais nous connaître !
Mon amour, imaginez-vous
Tout ce que le sort dut permettre
Pour qu’on soit là, qu’on s’aime, et pour que ce soit nous ?
« Méditation »
On aime d’abord par hasard
Par jeu, par curiosité
Pour avoir dans un regard
Lu des possibilités
Et puis comme au fond de soi-même
On s’aime beaucoup
Si quelqu’un vous aime, on l’aime
Par conformité de goût
« Stéréoscope »
Le souvenir est un poète, n’en fait pas un historien
« Absence »
Tu es plus présente, absente.
Tu me parles . Je te vois.
Moins proche, plus attachante
Moins vivante, plus touchante,
Tu me hantes, tu m’enchantes !
Je n’ai plus besoin de toi.
VOUS ET MOI :
« Comme les choses »
Mes souvenirs sont là comme des étrangers
Qu’on ne reconnait plus au village qu’ils aiment.