LECTURES 2006

Ah oui . je recommande
Incontournable
Beaucoup aimé
passé un bon moment
intéressant

 Et j'en ai pensé quoi ???

un peu longuet
sympa
sympa sans plus

en sable : résumé - en bleu : mon avis

été jusqu'au bout avec peine
pas aimé du tout

je sais pas trop ...

LECTURES POLICIERES :

Serge BRUSSOLO : Le Chien de minuit  (Thriller) Sur les toits de Los Angeles, des bandes de jeunes s'affrontent pour la possession des parcelles de béton qui surplombent le vide. Leur philosophie : ne plus jamais redescendre dans la rue ! Là-haut, entre les antennes de télé, ils sont des dizaines à vivre de rapines, escaladant les façades pour cambrioler les appartements des alentours.Tous voudraient bien se hisser sur le toit du 1224, Horton Street, un immeuble dont le dernier étage est occupe par un superbe complexe de loisirs à l'usage de yuppies. Mais un homme les empêche d'aborder cet eldorado : Dogstone, le gardien qui n'hésite pas à jeter dans le vide tout étranger ayant commis l'erreur de pénétrer sur son territoire. Dogstone, qu'on surnomme également « Le Chien de Minuit »… Il ne fait pas beau être clochard à L.A...  Ca donne froid dans le dos. Une guerre des gangs de la rue, pas tant pour la cambriole que pour la suprématie des toits et pour rester en vie... Avec les fous et les allumés.. Un très bon Brussolo.

Serge Brussolo : Derelict  Un derelict, c'est un bateau abandonné par son équipage, et qui continue à flotter malgré tout, au hasard des courants. Mais les cales de l'épave sont remplies d'or. Des centaines de lingots provenant d'un ancien pillage, un butin fabuleux attendant celui sui osera enfin s'en emparer, par simple droit d'épave. Aborder ce vaisseau fantôme, c'est courir le risque de réveiller les sinistres fantoches d'une dictature abolie. C'st pénétrer dans le piège d'un navire labyrinthe où semble rôder l'ombre d'un tortionnaire que la solitude a rendu fou. Car la peur vous attend là, tapie comme une bête sournoise, entre les flancs d'une coque rouillée qui n'en finit plus de faire naufrage. La peur, la folie et la mort, trois passagères clandestines qui pourraient bien vous faire regretter d'être monté à bord.  Si le suspense est toujours bon, comme dans les Brussolo, je l'ai trouvé trop violent à mon goût..J'ai eu du mal a finir (coté gore) mais j'étais poussée par l'envie de savoir qui a pris le dessus


Janet Evanovich : La prime (Pocket n°11022) : Adieu froufrous, adieu dentelles. La lingerie c'est fini. Stéphanie Plum, trente ans, n'a plus de boulot. Sa télé est au clou, son frigo est vide et elle se désespère.
Heureusement, il y a son cousin Vinnie ! Il dirige une agence de cautionnement et cherche un chasseur de primes... Elle décroche le job et se retrouve sur les traces de Joe Morelli, un flic accusé de meurtre. Un malin, un dur, un séducteur...
D'ailleurs, ce ne serait pas le même Joe Morelli qui l'a séduite et abandonnée lorsqu'elle avait seize ans ? Une raison de plus pour le retrouver !
Très sympa. Les adeptes de Sue Grafton devraient aimer

 
Janet Evanovich : Deux fois n'est pas coutume (Pocket n°11023) : Stéphanie Plum est chasseuse de prime. Sa spécialité : ramener les libérés sous caution récalcitrants au tribunal. Un job sans grande surprise, sauf quand il s'agit de mettre la main sur Kenny Mancuso. Un vrai coriace trempé dans une affaire de trafic d'armes, qui passe son temps à découper des cadavres et à envoyer les morceaux à Stéphanie. Sans compter les quarante cercueils disparus d'une entreprise de pompes funèbres. Un vrai casse-tête. Évidemment, tout irait mieux si Morelli, flic et pot de colle, n'était pas toujours pendu à ses basques. Heureusement, Stéphanie à une grand-mère qui s'y connaît en flingues et en salons funéraires. Mieux que le premier. Elle prend ses marques..

Sue GRAFTON :  N comme Nausée  (Sue Grafton appartient au panel des spécialistes du polar « made in England ». Américaine du Kentucky, elle publia son premier roman en 1967, et a écrit de nombreux scénarios pour la télévision, dont deux adaptations de romans d’Agatha Christie. Comme beaucoup d’auteurs de romans policiers, elle trouve son inspiration dans la lecture des faits divers. En 1982, elle débute un original ‘abécédaire du crime’ avec son enquêtrice fétiche, Kinsey Millhone, l’équivalent pour elle de ce qu’était Sherlock Holmes pour Conan Doyle.) Lorsqu'elle accepte cette nouvelle affaire, Kinsey Millhone se dit qu'elle va prendre quelques jours de vacances à Nota Lake, Californie. La veuve de Tom Newquist, l'adjoint du shérif, lui a demandé d'enquêter sur le décès de son mari. A 400 dollars par jour, Kinsey est prête à tout entendre. Elle inspecte le bureau du mort, cuisine le shérif et les proches. La routine. Mais à Nota Lake les gens ne sont pas bavards, c'est même comme s'ils avaient perdu l'usage de la parole...
Source : Pocket (Pocket 10730)
Voila donc le début de l'intrigue. J'ai volontairement raccourci le résumé de l'éditeur ... Au début, on se demande pourquoi elle enquête... mais comme toujours on se laisse prendre et à la fin ... on stresse avec elle...

Sue GRAFTON :  O comme Oubli(Genre : Policier) Dans un carton récupéré au garde-meuble, la célèbre détective Kinsey découvre une lettre de son premier mari, qu'elle n'avait jamais reçue. Quinze ans après son divorce, ce bout de papier l'invite à revoir son jugement sur Mickey Magruder. Réputé pour ses méthodes peu orthodoxes, le policier avait été obligé de démissionner de la police de Los Angeles pour une affaire de meurtre jamais élucidée. Il n'en fallait bien sûr pas plus à Kinsey pour se séparer de lui.
Et si elle s'était trompée ? Pour la première fois, Kinsey va devoir mener l'enquête sur son propre passé.Source : Pocket (Pocket 11132)
je crois que c'est le meilleur.... Je sais, je le dis presque à tous les coups. Mais là... Kinsey se surpasse....
 

Sue GRAFTON : P comme Péril(Pocket N°11632)  - Le Dr Dowan Purcell, soixante-neuf ans, a disparu depuis neuf semaines lorsque sa première femme, Fiona, demande au célèbre détective privée Kinsey Millhone de le retrouver. La police a déjà fait tout ce qu’elle pouvait et l’affaire a toutes les chances d’être classée… Pourtant, pour le personnel de la maison de retraite que dirige le docteur, celui-ci a été enlevé. Pour Fiona, il aurait fui Crystal, sa seconde épouse, qui ne pense qu’à le ruiner. Pour elle, bien sûr, Purcell est mort. Bref, c’est à contrecœur que Kinsey Millhone s’engage dans une enquête qui promet de déboucher sur une impasse, le seul indice sérieux étant la disparition de trente mille dollars sur le compte du docteur : pour l’heure il n’est plus question d’enterrer ce dossier, mais bien de le résoudre. Elle a indiscutablement passé la vitesse supérieure depuis le "M" : plus dans le psychologique et moins dans l'action... Excellent. En plus là, il y a une deuxième intrique en filigrane, qui la concerne elle... très sympa

Sue GRAFTON : Q comme Querelle (Pocket n°12238 ) - À l’approche inéluctable de ses 37 ans, la célèbre détective privée Kinsey Millhone ne va pas fort. Heureusement, Con Dolan, lieutenant aux Homicides de Santa Teresa, lui demande un coup de main pour résoudre une vieille affaire. Kinsey accepte : c’est mieux que de remuer paperasse et idées noires…
Le 3 août 1969, le cadavre décomposé d’une jeune femme a été découvert dans une carrière, près de Lompoc. Poignardée, la gorge tranchée, la victime n’a jamais été identifiée. Seuls indices à se mettre sous la dent : des hippies erraient dans les parages et des vêtements de femme ont été retrouvés sur la banquette arrière d’une voiture abandonnée non loin de là. Kinsey Millhone se met au travail et, très troublée, s’aperçoit que les faits se sont déroulés près de la maison où elle a habité enfant…
J'accroche de plus en plus...

Mankell Henning: Meurtriers sans visages. En pleine campagne suédoise, dans une ferme isolée, un couple de paysans retraités est torturé et sauvagement assassiné. Avant de mourir, la vieille femme a juste le temps de murmurer un mot : « étranger ». Il n'en faut pas plus pour qu'une vague de violence et d'attentats se déclenche contre les demandeurs d'asile d'un camp de réfugiés de la région. Les medias s'emparent du fait divers et lui donnent une résonance nationale. La pression augmente sur les épaules de l'inspecteur Wallander, chargé de mener l'enquête. Il va devoir agir vite, avec sang froid et détermination, et sans tomber dans le piège de la xénophobie ambiante qui brouille les pistes... La première enquête du désormais célèbre Kurt Wallander, personnage phare des romans de Henning Mankell. Je suis bien contente d'avoir fait la connaissance de Kurt Wallander. On est tout de suite dans le bain, et cette fois, la toile de fond est le racisme. Car le roman policier est le vecteur d'un message de société et à chaque roman son drame sous-jacent.
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Henning Mankell : L'homme qui souriait - Points Policier Le brouillard est épais en cette nuit automnale. Le vieil avocat Gustaf Torstensson est au volant. Soudain, une étrange silhouette surgit au milieu de la route : c'est un mannequin de taille humaine, assis sur une chaise. Torstensson freine brutalement, sort de sa voiture. On ne le reverra jamais vivant. Son fils fait appel au commissaire Wallander. Celui-ci va découvrir un réseau criminel derrière lequel se profile un homme singulier, élégant et sûr de lui. Un homme qui sourit toujours. De plus en plus fan...

Henning Mankell : la lionne blanche (Points policiers1306) Avril 1992. En Scanie, Louise Åkerblom, jeune mère de famille et agente immobilière vient de conclure une affaire. Il fait beau. C'est vendredi. Elle a acheté des gâteaux pour le dîner familial. Elle prend sa voiture pour visiter une dernière maison et se retrouve sur un chemin qu'elle n'aurait jamais dû emprunter : un homme l'abat froidement d'une balle en plein front. Peu auparavant, en Afrique du Sud, dans la province du Transkei, le tueur professionnel Victor Mabasha, qui croupit dans un bidonville, se voit confier une mission inespérée. Ses commanditaires sont des Blancs, comme d'habitude. Mais cette fois, des Afrikaners haut placés, opérant au cœur des services secrets sud-africains. Sa cible, un homme politique de premier plan. Le Président Frederik De Klerk ? Il n'en sait pas plus. Quelques jours plus tard, le corps de Louise est retrouvé au fond d'un puits, à Skurup, aux environs d'Ystad, par Wallander et son équipe qui enquêtaient déjà sur sa disparition. Mais le passé de la victime est désespérément sans histoire. Pas le moindre indice.
Quelques jours plus tard, une maison explose à Skurup. Des débris de radio sophistiquée, de revolver et le doigt sectionné d'un homme noir sont retrouvés dans les décombres.
Après avoir tourné en rond, l'enquête démarre véritablement. Y-a-t-il un lien entre l'explosion et le meurtre ?
La suite est hautement imprévisible : un téléscopage vertigineux entre la banale réalité quotidienne de la Scanie et la lutte sans merci qui oppose, au même moment, à l'autre bout du monde, les partisans forcenés de la suprématie blanche et les artisans tout aussi déterminés - De Klerk et Mandela - de l'abolition de l'apartheid et du processus de démocratisation. Mais que sait Wallander de l'apartheid ? Que sait-il d'une façon générale de la situation internationale ? Par exemple, sait-il qu'il peut exister une relation entre l'ex-KGB et les Afrikaners fascistes ?
Il y a tout juste dix ans, le 27 avril 2004, au terme de premières élections libres, l'Afrique du Sud se choisissait Nelson Mandela comme Président.
Le point de départ ici pour Henning Mankell est pourtant une tentative d'assassinat contre Mandela, peu après sa libération, par des Afrikaners extrémistes. Chargé d'enquêter sur la disparition d'une mère de famille exécutée par un ex-agent du KGB, lequel entraînait en Suède le tueur noir à la solde des fascistes blancs, Wallander est habilement introduit par son créateur dans le climat politique confus de l'Afrique du Sud, au moment où le Président De Klerk s'efforce d'abolir l'apartheid et de faire de son pays la "nation arc-en ciel."
Né en 1948 dans le Härjedalen, Henning Mankell partage sa vie entre la Suède et le Mozambique où il dirige, à Maputo, la troupe du Teatro Avenida. Il a reçu les Prix Mystère de la Critique, prix Calibre 38, Trophée 813 en France --, sans parler des millions d'exemplaires vendus dans le monde.
Mankell est également célèbre pour ses pièces de théâtre et pour ses livres destinés à la jeunesse. Dans la "série Wallander", La Lionne Blanche est le 7ème titre à paraître au Seuil (Mot de l'Editeur)
Une belle decouverte. Se lit très facilement, bien documenté, j'ai filé acheter un autre livre du même auteur...

Mankell Henning: Les chiens de Riga - L'action se situe en grande partie en Lettonie, alors que les Etats baltes s'émancipent de la tutelle soviétique. Hiver 1991. Un canot pneumatique s'échoue à Mossbystrand, au large d'Ystad (siège du commissariat de Wallander). Il contient les corps de deux hommes, torturés et exécutés d'une balle dans le cœur. L'origine du canot est rapidement établie : fabrication yougoslave, utilisé uniquement par les Soviétiques et leurs satellites. Les corps sont à leur tour identifiés : criminels lettons d'origine russe, liés à la mafia russe. Un officier de police de Riga est appelé en renfort à Ystad. Le commissaire Wallander se prend d'amitié pour l'étrange major Liepa et commence à entrevoir, à son contact, la complexité du monde où a été commis ce double meurtre. Suspense jusqu'au bout, et en plus j'en ai beaucoup appris sur les pays baltes. Une leçon de politique et un super roman policier. J'adore de plus en plus cet auteur qui, par le biais des enquêtes, nous informe sur le contexte politique des certains pays méconnus..

Henning Mankell : Le Guerrier solitaire - Comment une jeune fille peut-elle s'immoler par le feu, au beau milieu d'un champ de colza ? Et pourquoi ? Pendant que la Suède se protège de la canicule de cet été 1994 en suivant la Coupe du monde de football, l'inspecteur Kurt Wallander, de la police d'Ystad, assiste presque par hasard à cette scène apocalyptique. Pas question de partir en vacances... surtout que, dès le lendemain, s'enchaîne une série de meurtres atroces : un ancien ministre lubrique, un marchand d'art et un petit truand sont retrouvés scalpés... Quel est le lien entre eux ? Comment empêcher l'assassin de récidiver et pourquoi est-il devenu ce meurtrier sans pitié ? On connaît le coupable dès le début du récit, mais cela ne nuit en rien à l'intérêt du Guerrier solitaire, ce très grand roman noir, d'un auteur quasiment inconnu mais à placer tout de suite aux côtés de son brillant compatriote Björn Larsson, auteur du Cercle celtique. Tout s'enchaîne au millimètre dans l'enquête de ce policier profondément humain, avec ses histoires de coeur, ses doutes philosophiques, ses obligations domestiques... Un roman formidable ! --Bruno Ménard
Quatrième de couverture
Été 1994, la petite ville d'Ystad somnole la chaleur. Rivés devant leurs postes de télévision, tous les Suédois suivent la Coupe du monde de football. Mais, alors que l'inspecteur Wallander se prépare à partir en vacances, une jeune fille s'immole par le feu dans un champ de colza. Le lendemain, un ancien ministre est tué à coups de hache. Une série de meurtres d'une sauvagerie terrifiante se déclenche. La police d'Ystad, menée par Kurt Wallander, entame une course contre la montre haletante pour arrêter le tueur avant qu'il ne frappe à nouveau. Mais quel lien y a-t-il entre un ancien ministre en retraite, un riche marchand d'art et un minable truand,? Pourquoi les victimes sont-elles scalpées ? Et qui est cette jeune fille qui s'est suicidée ? A-t-elle un rapport avec les meurtres ? 
Toujours aussi palpitant. Et toujours une enquête avec un problème de société en toile de fond. Et toujours de l'humanité dans les personnages.

Henning Mankell : La 5ème femme - Algérie, mai 1993. Fait divers pour les uns, acte de guerre et "mission sacrée" pour d'autres, cinq femmes sont égorgées dans leur sommeil par des intégristes musulmans. Les victimes sont quatre religieuses et une touriste suédoise, la cinquième femme. Trois mois plus tard, une habitante d'Ystad, Suède, apprend que la cinquième victime n'est autre que sa mère. Encore un an plus tard, en septembre 1994, l'inspecteur Kurt Wallander rentre en Suède après des vacances à Rome en compagnie de son père. Il aspire à passer enfin un automne calme, mais c'est sans compter sur une série de trois meurtres particulièrement atroces à laquelle il devra trouver un sens, une logique... Sobre, magnifique, immanquable.
Septembre 1994, l'inspecteur Wallander rentre de vacances et espère un automne calme. Mais il lui faut bientôt éclaircir une série de meurtres à donner froid dans le dos aux policiers les plus endurcis. Un vieil ornithologue a été retrouvé empalé dans un fossé, un autre, passionné d'orchidées, ligoté à un arbre et étranglé, le dernier, chercheur à l'Université, noyé au fond d'un lac. Pourquoi tant de férocité à l'égard de citoyens apparemment paisibles ? Et pourquoi ces mises en scène sadiques ? Parce que - selon U devise de Wallander - les êtres sont rarement ce que l'on croit qu'ils sont. Et si le crime était la vengeance d'une autre victime contre ses bourreaux ? Dans ce cas, l'inspecteur Wallander n'a plus qu'à se hâter pour empêcher un nouveau meurtre tout aussi barbare. 
Suspense jusqu'au bout. On commence et on ne veut plus lâcher...

Henning Mankell : Les morts de la Saint-Jean - Points Policier P971 - Juin 1996. Nuit de la Saint-Jean. Trois jeunes gens ont rendez-vous dans une clairière isolée où ils se livrent à d'étranges jeux de rôle. Ils ignorent qu'ils sont surveillés. Peu avant l'aube, la fête tourne au drame : Août 1996. Le commissariat d'Ystad somnole sous la chaleur. Alors que des parents signalent la disparition de leurs enfants, Svedberg, un proche collègue de Wallander, est retrouvé mort, défiguré. La peur s'installe dans la région. Pour la première fois, notre sympathique inspecteur, aux prises avec des soucis de santé et des problèmes sentimentaux, est assailli par le découragement et le doute. Svedberg menait-il une double vie ? Pourquoi les jeunes gens étaient-ils déguisés ? Pourquoi le meurtrier visait-il des victimes jeunes et heureuses ? Pris dans l'enchaînement des découvertes macabres et des rebondissements contradictoires, Wallander parviendra-t-il à mener à bien cette nouvelle enquête qui s'annonce particulièrement ardue ? Je suis fan...

Padura Léonardo : Electre à la Havane (Points poche 1495) Intrigué par la robe rouge du cadavre retrouvé dans le Bois de La Havane, Mario Conde, l'inspecteur chargé de l'enquête, rend visite à Marqués, metteur en scène de Electra Garrigo de Virgilio Piñera. Homosexuel exilé dans son propre pays, vivant au milieu de livres volés dans une maison en ruines, cultivé, intelligent et ironique, Marqués va lui faire découvrir un monde inconnu où chacun détient une vérité sur le mort et sur un passé que la Révolution veut effacer. Peu à peu, Mario Conde va perdre ses certitudes et chercher sa propre vérité dans un pays qui vit au rythme des pénuries et où, pour survivre, tous portent des masques.
Alors si vous voulez tout savoir sur les transexuels et leur repression à la Havane... allez-y... Si vous souhaitez lire un bon polar... OUBLIEZ..... Bonne étude de moeurs sur Cuba mais nul en tant que roman...
Iain Pears : L'affaire Bernini (10/18 N° 3454) Policier - Jonathan Argyll, jeune marchand d'art anglais, doit se rendre aux États-Unis pour vendre un Titien à un musée privé appartenant au milliardaire Arthur Moresby. A peine arrivé à Los Angeles, il manque d'être renversé par une voiture, tandis que Moresby est assassiné et que disparaît la plus récente acquisition du musée, un buste de Pie V dû à Bernini. La sculpture ne serait-elle pas sortie illégalement d'Italie ? Alertée par son ami Jonathan, Flavia di Stefano enquête à Rome, puis décide de poursuivre ses investigations avec lui en Californie... Faussaires, assassins, mystifications et fraudes en tous genres une enquête pleine de rebondissements, d'humour et d'érudition, où Iain Peurs prend cette fois pour cible les richissimes Américains pour qui l'art est au mieux un investissement et au pire un moyen d'échapper au fisc.(Mot de l'éditeur) Passionnante plongée dans le monde de l'art, une fois de plus. Intrigue, documentaire, avec une pointe de romance... que demander de mieux?

Iain Pears : L'enigme San Giovanni (10/18) : Lorsque l'inspectrice Flavia di Stefano reçoit un coup de téléphone la prévenant d'un vol imminent dans le monastère San Giovanni, elle prend l'affaire d'autant plus au sérieux que son supérieur, le général Bottando, lui a demandé d'éviter les incidents jusqu'à sa prochaine mutation, et que l'endroit abrite un célèbre Caravage... Quelques jours après, le père supérieur est agressé dans l'église et une icône sans aucune valeur disparaît. Tandis que Jonathan Argyll fouille les archives pour retracer l'histoire de cette mystérieuse oeuvre d'art, Flavia examine les nombreuses pistes qui s'offrent à eux. Entre la grande voleuse Mary Verney, un restaurateur au talent contesté, un magnat grec féru d'antiquités, une chose est sûre, les suspects ne manquent pas. Erudite et drôle comme les précédentes, cette sixième aventure du sympathique couple amoureux a pour théâtre un couvent à l'ambiance fort peu sereine.  Plus ça  va, et plus je deviens inconditionnelle.

LES ROMANS :

 Nicole de Buron :  "Chéri, tu m'écoutes? (Pocket 10568 ) Humour - Laissez-vous happer par le tourbillon Nicole de Buron, galopez derrière elle dans ses courses trépidantes, faites connaissance avec la "Tribu" turbulente : l'Homme (l'éternel macho), Fille aînée, Petite Chérie et sa ribambelle d'amoureux, les petits-enfants, les chères copines... Tout ce petit monde s'agite, se débat, rit, pleure, aime et vous entraîne dans une folle et joyeuse danse qui est celle de la vie. (Mot de l'éditeur) Une bonne tranche de rigolade; c'est futile, sympa, et il y a des trucs si vrais...

Claire Castillon : Insecte (paru janvier 2006) Insecte évoque les rapports entre les mères et les filles. Dix-neuf nouvelles qui sont l’expression libre de sentiments intenses, de pensées fulgurantes, irréelles quelquefois, qui s’installent pourtant sans relâche dans la tête des mères et des filles. Dans ces nouvelles, les pensées fugitives deviennent des récurrences, des poids, des raisons de vivre. La mère est un insecte et la fille son insecte. Vice-versa. Mante religieuse, lézard ou coccinelle, les femmes étudiées à la loupe ont sans doute des vies à facette. (mot de l'éditeur)J'ai été jusqu'au bout , en me disant qu'il y aurait au moins une nouvelle d'humaine. Et bien non. C'est de la haine, de la méchanceté, un manque d'amour et de tolérance à toutes les pages.......C'est une horreur. Et c'est soi-disant un recueil de nouvelles sur les relations mère-fille ! Cauchemardesque... Ou alors j'ai rien compris !

Paolo Coelho : Le Zahir (LDP) Le Zahir « Esther, le Zahir. Elle a tout rempli. Elle est la seule raison pour laquelle je suis en vie. [...] Je dois me reconstruire et, pour la première fois de toute mon existence, accepter que j'aime un être humain plus que moi-même. » Un célèbre écrivain tombe des nues lorsque sa femme, Esther, correspondante de guerre, disparaît mystérieusement. Elle semble l'avoir quitté pour un autre... Mais, au bout de dix ans de mariage, il ne peut accepter son départ sans une véritable explication. Alors que la femme qu'il aime devient son Zahir, son obsession, l'écrivain part en quête de lui-même. De Paris à l'Asie Centrale, son périple lui ouvrira les yeux sur le véritable amour . Un peu déçue par ce Coelho. Moins prenant que les autres, écriture moins fluide et plus saccadée... comme la quête dans l'histoire...

Tracy Chevalier :  Le récital des anges - Folio 3943 : Londres 1901 : la reine Victoria vient de s'éteindre et l'Angleterre a des impatiences de liberté. À travers le destin poignant de deux familles, Tracy Chevalier ressuscite un début de siècle turbulent. Le hasard a réuni autour de leurs tombes respectives les Waterhouse et les Coleman. Les premiers vouent un culte à la défunte souveraine et professent les valeurs traditionnelles ; les seconds aspirent à une société plus moderne et plus libérale. Deux fillettes, qui se sont promis une amitié éternelle, seront les narratrices de l'intimité des deux clans. Tandis qu'elles s'éveillent à la vie, leurs parents se débattent dans un maelström de passions. Si Mrs. Waterhouse se contente du confort domestique que son mari lui procure, la très belle Mrs. Coleman suffoque dans un univers très confiné. Elle aspire à des sentiments nobles, des défis, une cause. C'est alors qu'elle croise le chemin des suffragettes londoniennes. La vie de tous les protagonistes en sera bouleversée (Mot de l'éditeur) Alors un peu déçue. J'avais adoré "La jeune fille à la perle" et "la dame à la licorne" qui se passaient dans le monde de l'art et là le contexte m'a moins intéressé. Certes la peinture des moeurs et de la société est bonne mais jamais je ne suis "entrée" dans l'histoire...

Didier Can Cauwelaert : Rencontre sous X -  (LdP 30094) Pas parmi mes préférés mais j'ai trouvé intéressant... Le monde des films X et les magouilles des transferts des joueurs de foot au niveau international sont la toile de fond de cette rencontre entre 2 paumés qui vont renaître à la dignité

Loup DURAND : Le grand silence  (Genre : Thriller) : Saorge, qui vit seul dans le silence du Grand Nord canadien non loin d'une étrange clinique cernée de barbelés, n'est pas un jeune homme comme les autres. Depuis l'enfance, il peut lire dans le cerveau des animaux, deviner leurs instincts et prévoir leurs mouvements. On connaît mal l'étendue de sa clairvoyance' surnaturelle qui lui permet aussi de déchiffrer à distance les pensées humaines les plus secrètes de l'animal humain.
Fasciné par l'usage qu'il pourrait faire de ce pouvoir, un milliardaire fou de science et d'ambition lance à ses trousses un commando chargé de le kidnapper. Menée par le crime et la mégalomanie, une traque implacable s'engage qui conduira Saorge jusqu'aux confins des terres arctiques, avec le seul secours du harfang, l'oiseau-roi, le grand rapace qui partage ses peurs et le guide à travers de mortels dangers.
 J'ai beaucoup aimé. Roman d'aventure, d'amour, thriller. Un roman qui montre que ce qui est enviable pour les uns est un cauchemar pour les autres.

  Jon Fasman : La bibliothèque du géographe (Seuil - 9/9/2005) - Au XIIe siècle, à Palerme, un voleur dérobe un sac dans la bibliothèque du géographe de la Cour. C'est ainsi que les outils et talismans nécessaires à la transmutation des alchimistes sont dispersés aux quatre coins du monde. Neuf cents ans plus tard, dans une petite ville de Nouvelle-Angleterre, le jeune journaliste Paul Tomm enquête sur la mort mystérieuse d'un vieux professeur originaire d'Estonie. Jon Fasman entremêle alors les recherches présentes de Paul et les destins plus lointains de personnages dans les mains desquelles ces fabuleuses reliques ont échu - un capitaine génois, un linguiste soviétique, un botaniste anglais... - tous ont constaté que les articles d'une valeur inestimable attiraient des acquéreurs extrêmement déterminés. Sympa à lire, bien aimé. Mais cela n'est qu'un polar à mon avis. Si l'idée de passer du passé au présent à chaque chapitre, d'y mêler une histoire d'amour est sympa, je trouve que le coté "alchimie" est un peu loupé... On a des petites histoires relatives à chaque objet mais pas de véritable histoire sur la somme des objets.. Dommage...

Vladimir Fédorovski : Le Roman de Saint- Pétersbourg - (LdP N° 15610)  Plus qu'une histoire de Saint-Pétersbourg, Vladimir Fédorovski évoque dans ce « roman » ses habitants les plus éminents, ceux qui en furent l'âme. Cette fascinante galerie de portraits s'ouvre par Pierre le Grand, dont la volonté fit sortir Saint-Péterbourg des marécages de la Neva au prix d'immenses sacrifices humains. Nous retrouvons ensuite - entre autres - Catherine la Grande et Potemkine, Pouchkine et Dostoïevski, un Balzac de passage, les poètes et les artistes Belle Epoque de l'« âge d'argent » qui vit l'apogée culturel de la ville. La révolution de 1917 mit un terme brutal à cette merveilleuse effervescence. Rebaptisée « Leningrad » sous la dictature stalinienne, la ville fut prise par les Allemands après un terrible siège qui fit 800 000 morts, et les bâtiments impériaux qui faisaient sa gloire furent détruits. Aujourd'hui reconstruits à l'identique, ils se dressent dans une ville qui a retrouvé depuis 1991 son ancien nom de Saint-Pétersbourg.(Mot de l'éditeur) On visite la ville à travers le regard des gens qui y ont séjourné. Bien aimé. M'a permis de decouvrir des poètes russes que je ne connaissais pas

Anne Gavalda : Ensemble, c'est tout (J'ai lu n°7834 )«Et puis, qu'est-ce que ça veut dire, différents ? C'est de la foutaise, ton histoire de torchons et de serviettes... Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences...» Camille dessine. Dessinait plutôt, maintenant elle fait des ménages, la nuit. Philibert, aristo pur jus, héberge Franck, cuisinier de son état, dont l'existence tourne autour des filles, de la moto et de Paulette, sa grand-mère. Paulette vit seule, tombe beaucoup et cache ses bleus, paniquée à l'idée de mourir loin de son jardin. Ces quatre-là n'auraient jamais dû se rencontrer. Trop perdus, trop seuls, trop cabossés... Et pourtant, le destin, ou bien la vie, le hasard, l'amour - appelez ça comme vous voulez -, va se charger de les bousculer un peu. Leur histoire, c'est la théorie des dominos, mais à l'envers. Au lieu de se faire tomber, ils s'aident à se relever. J'ai adoré. Tout en finesse, en émotion, en subtilité, en pudeur..

Denis Guedj : les cheveux de Bérénice (Points P.1217) - "Alexandrie, IIIe siècle avant notre ère, Ptolémée Evergète et Bérénice règnent sur l'Egypte. La reine Bérénice décide d'offrir sa chevelure à la déesse Isis afin que son époux revienne vivant de la guerre. Tandis que meurtres et vengeances secouent la cour, Eratosthène, directeur de la Grande Bibliothèque d'Alexandrie, aidé de Béton, le " compteur de pas ", entreprend de mesurer la Terre. Après le succès du Théorème du Perroquet, Denis Guedj nous entraîne dans un voyage mémorable le long du Nil, depuis le phare d'Alexandrie jusqu'à la cataracte d'Assouan, en longeant les pyramides, Louxor, Karnak, Edfou... Fresque historique et aventure scientifique, Les Cheveux de Bérénice nous conte l'histoire de la première mesure de la Terre, confrontée à la démesure de la tragédie qui secoue la dynastie des Ptolémées (mot de l'éditeur) Une ballade sur le Nil,  les premiers cartographes, le tout sur fond de Ptolémée. Beaucoup aimé.

Hélène Hanff : 84, Charing Cross Road : (livre de poche n°15575 ) Par un beau jour d'octobre 1949, Helene Hanff s'adresse depuis New York à la librairie Marks & Co., sise 84, Charing Cross Road à Londres. Passionnée, maniaque, un peu fauchée, extravagante, miss Hanff réclame à Franck Doel les livres introuvables qui assouviront son insatiable soif de découvertes. Vingt ans plus tard, ils s'écrivent toujours et la familiarité a laissé place à l'intime, presque à l'amour. Drôle et pleine de charme, cette correspondance est un petit joyau qui rappelle avec une délicatesse infinie toute la place que prennent, dans notre vie, les livres et les librairies. Un petit bijou; un livre pour les amoureux des livres.
Alexandre Jardin : Le zubial  (Folio 3206) Le jour où mon père est mort, le 30 juillet 1980, la réalité a cessé de me passionner. J'avais quinze ans, je m'en remets à peine. Pour moi, il a été tour à tour mon clown, Hamlet, d'Artagnan, Mickey et mon trapéziste préféré; mais il fut surtout l'homme le plus vivant que j'ai connu. Pascal Jardin, dit le Zubial par ses enfants, n'accepta jamais de se laisser gouverner par ses peurs. Le Zubial avait le talent de vivre l'invivable, comme si chaque instant devait* être le dernier. L'improbable était son ordinaire, le contradictoire son domaine. Ce livre n'est pas un recueil de souvenirs mais un livre de retrouvailles. Le Zubial est l'homme que j'ai le plus aimé. Il m'a légué une certaine idée de l'amour, tant de rêves et de questions immenses que, parfois, il m'arrive de me prendre pour un héritier. (Mot de l'éditeur). Un petit regret : j'aurais lu le lire avant de lire "Le roman des Jardin" (voir mes lectures 2005). Sinon c'est une vraie leçon de vie : le bonheur c'est de faire comme si l'impossible était possible et de n'avoir peur de rien...

Justine Levy : Rien de grave (LdP 30406) « Tu t'attendais à quoi ? je lui ai dit. Tu crois que ça va être facile de me quitter ? Tu crois que je vais te laisser faire comme ça ? J'ai lancé le cadre par terre, le verre s'est brisé mais comme c'était pas assez j'ai bondi du lit et j'ai déchiré la photo, celle qu'il prétendait tant aimer, la photo de nous deux en mariés, beaux et légèrement ridicules, il y avait tant de monde qu'on ne connaissait pas à notre mariage qu'on est partis avant la fin. Il a eu l'air triste, plus de la photo déchirée que du fait de me quitter. Il a toujours été fou avec les photos. Parfois je me disais qu'il n'aimait les choses de la vie que pour les voir un jour en photo. Moi c'est le contraire, rien ne me fait plus peur qu'une photo de bonheur avec toute la quantité de malheur qu'elle promet, qu'elle contient, mais sans le dire, en cachant bien son jeu. Je ne savais pas encore que c'était la meilleure chose qui puisse m'arriver, qu'il me quitte. Comment j'aurais pu le savoir ? Il était toute ma vie, sans lui je n'existais pas. » Ecrit par la fille de BHL, c'est le roman qui me semble très autobiographique, quand on sait qu'elle s'est fait piquer son Raphael par Carla Bruni ( dans le roman, c'est Paula qui pique Adrien) C'est l'histoire d'une dégringolade, c'est aussi le calvaire des amphétamines... Il faut le lire pour savoir ce que cela peut provoquer comme catastrophe... Comment l'amour exclusif et le besoin de vivre par et pour le regard de l'autre peut devenir une maladie... L'amour fou.. c'est pas se renier soi-même pour être ce que l'on pense que l'autre voudrait que l'on soie. Cela conduit au désastre.  C'est pas mal mais cela ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Guillaume Musso : Et après (Pocket 12325) A huit ans, Nathan est entré dans le tunnel lumineux de la «mort imminente».
Plongeant dans un lac pour aider une fillette, l'enfant s'est noyé.Arrêt cardiaque, mort clinique. Et puis, contre toute attente, de nouveau, la vie.Vingt ans plus tard, Nathan est devenu l'un des plus brillants avocats de New York. Il a tout oublié de cet épisode traumatisant. Il a même fini par épouser la «petite fille du lac», Mallory, sa femme qu'il a passionnément aimée, puis qui l'a quitté, et qui lui manque comme au premier jour...Mais Nathan ignore que ceux qui reviennent de l'autre côté ne sont plus tout à fait les mêmes. Aujourd'hui il connaît la réussite, la notoriété et la prospérité.Il est temps pour lui de découvrir pourquoi il est revenu. (Mot de l'éditeur)
J'ai beaucoup aimé ce livre. C'est un roman, non une élucubration sur ceux qui reviennent.. Du rythme, de l'amour, de la psychologie, bref je dit "Oui"...

Guillaume Musso : Sauve-moi  Un coup de foudre va changer leur vie et leur mort ! Juliette est une jeune Française installée à New York depuis trois ans parce qu'elle rêvait de monter sur les planches, mais n'a réussi à décrocher qu'un job de serveuse sur la 5e Avenue. Il y a un mois, reconnaissant l'échec de son rêve américain, elle a utilisé ses dernières économies pour acheter un billet d'avion de retour. Son vol vers Paris est prévu pour le surlendemain. Ce soir-là, prise d'une envie subite d'oublier sa vie, elle enfile un des tailleurs chics de sa colocataire avocate. Ainsi vêtue, elle sort dans la nuit new-yorkaise, bien décidée à profiter de ses dernières heures à Manhattan.
Sam est un pédiatre renommé, et malheureux : sa femme s'est suicidée il y a un an et il continue d'aller lui parler chaque matin sur sa tombe.Leur rencontre est violente, la voiture de Sam manque de renverser Juliette qui traverse Broadway enneigé en rêvassant. Entre eux, c'est un coup de foudre!!!! Au milieu de nombreux quiproquos, car Sam dans un réflexe de protection se prétend marié, ils passent ensemble un week-end pétillant et passionné. Le lundi, Juliette doit repartir à Paris. Sam l'accompagne à l'aéroport. Dans le hall des départs, aucun n'a le courage de révéler la vérité à l'autre. Juliette pénètre dans l'avion la tête pleine de questions : Et si Sam était l'homme de sa vie ? Mais voilà, le vol New York-Paris s'écrase dans l'océan...
.Sympa, pas prise de tête, une jolie histoire d'amour, délassant...

 Haruki Murakami : Kafka sur le rivage (paru février 2006) « Un jour, tu tueras ton père de tes mains, et tu coucheras avec ta mère et ta sœur. » Le jour de ses quinze ans, Kafka Tamura fuit sa maison de Tokyo pour échapper à la prophétie paternelle, qu’il ressent comme un mécanisme à retardement enfoui dans ses gènes. Il se rend dans la ville de Takamatsu, sur la lointaine île de Shikoku, et trouve refuge dans une petite bibliothèque privée. Protégé par le bibliothécaire et son énigmatique directrice qui lui offrent contre toute attente un emploi et un toit, l’adolescent commence une nouvelle vie. Tout irait presque pour le mieux s’il n’apprenait l’assassinat de son père. Comment expliquer que ce dernier a eu lieu exactement le jour où il a perdu connaissance pendant quelques heures en rentrant de la bibliothèque et s’est réveillé dans l’enceinte d’un sanctuaire, avec son tee-shirt plein de sang ? Qu’a-t-il pu se passer pendant qu’il était évanoui ? A-t-il emprunté des circuits particuliers aux rêves pour assassiner son géniteur ? La responsabilité commence-t-elle avec le pouvoir de l’imagination ?
Tandis qu’il s’interroge, Kafka ignore qu’un vieil homme simple d’esprit, capable de parler aux chats et de faire chuter des poissons du ciel, a quitté Tokyo et se rapproche de lui comme s’il obéissait à un appel mystérieux. Le destin les entraîne tous deux dans une direction de plus en plus étrange… Entre tragédie grecque et mangas japonais, Kafka sur le rivage s’inscrit parmi les plus grands romans d’apprentissage de la littérature universelle.(Avis de la FNAC)
Beaucoup aimé. 2 destins évoluent en parallèle.

Amélie Nothomb :  Robert des noms propres, (LdP 30144) L'héroïne de ce onzième roman d'Amélie Nothomb a pris un départ singulier dans l'existence : sa mère a tué son père, qu'elle juge médiocre, avant de se suicider dans sa prison. Elle a en outre affublé la petite fille du prénom étrange de Plectrude. Recueillie par Clémence, sa tante, qui l'adore, Plectrude est une enfant pas comme les autres. Rebutée par l'école, elle va s'épanouir dans la danse classique. Mais, atteinte d'anorexie, elle s'affaiblit au point d'être victime d'un accident qui brise sa carrière de ballerine. Clémence cesse aussitôt de l'aimer et ne lui témoigne plus que mépris. Au bord du suicide, Plectrude rencontre Mathieu, dont elle s'éprend, et envisage une nouvelle vie de chanteuse. Mais la fatalité de violence qui pèse sur son destin va la conduire à tuer sa créatrice : l'auteur du roman, Amélie Nothomb. Sous les apparences de l'humour noir et de la fantaisie, la romancière nous parle des êtres que leur personnalité « à part » promet à la solitude et peut-être au désespoir, avec ce mélange singulier de légèreté et de gravité qui a séduit d'innombrables lecteurs et lectrices depuis Hygiène de l’assassin. (Mot de l'éditeur) Amélie, une fois de plus, aborde un thème singulier : la différence et aussi les sentiments d'une mère qui projette ses espoirs dans la vie de sa vie.. Cela fait partie des A.N. que j'aime beaucoup.

Amélie Nothomb :   Métaphysique des tubes, (LdP 15284) Parce qu'elle ne bouge pas et ne pleure pas, se bornant à quelques fonctions essentielles - déglutition, digestion, excrétion -, ses parents l'ont surnommée la Plante. L'intéressée se considère plutôt, à ce stade, comme un tube. Mais ce tube, c'est Dieu. Le lecteur comprendra vite pourquoi, et apprendra aussi que la vie de Dieu n'est pas éternelle, même au pays du Soleil levant... Avec cette « autobiographie de zéro à trois ans », la romancière de Stupeur et tremblements, Grand Prix du roman de l'Académie française en 1999, nous révèle des aspects ignorés de sa personnalité et de la vie en général, tout en se montrant plus incisive, plus lucide et plus drôle que jamais.(Mot de l'éditeur) Un de ceux que je recommande. La Plante, c'est le début, mais ensuite, la fleur s'ouvre. Aura-t-elle envie de s'épanouir?

Amélie Nothomb : Cosmétique de l'ennemi (LdP 15503) Lorsque le mystérieux Textor parle de « cosmétique », il ne s'agit pas de soins capillaires ou de produits de beauté, mais de l'ordre universel, du cosmos, et de l'affrontement entre l'amour et la haine.
Bloqué dans un aéroport en raison d'un vol retardé, Jérôme Angust, qui se croit un paisible homme d'affaires, va bien malgré lui subir la conversation de ce personnage qui se targue d'avoir violé et tué. Et apprendre à ses dépens que l'ennemi est en chacun de nous..

Un de ceux que j'ai beaucoup aimé.

Amélie Nothomb :   "Biographie de la Faim" (Livre de poche 30562). L’auteur de Stupeur et tremblements (Grand Prix du roman de l’Académie française 1999) et de Métaphysique des tubes poursuit ici l’exploration d’une veine autobiographique qui nous ramène au Japon de sa petite enfance, avant de faire revivre ses souvenirs de Pékin, New York, le Bangladesh et autres lieux où la conduit la carrière d’un père diplomate.
Au cœur du kaléidoscope : la faim. La faim physique, d’abord, qui lui fait traverser les parages dangereux de la boulimie, de l’alcoolisme enfantin, de l’anorexie. Et puis le mystère de la faim, ce manque absolu, ce défaut de réalité, cette quête perpétuelle d’un accomplissement inaccessible, qui peut-être explique autant l’histoire des peuples que celle des individus.
Les figures du père, d’une nourrice japonaise, d’une sœur tendrement aimée, paraissent dans ce récit pudique et sincère, où derrière la romancière à succès, maniant l’humour noir et la provocation, se dessine une Amélie Nothomb plus grave, à la recherche d’elle-même parmi ses ombres.(Mot de l'éditeur)
Certes c'est de l'Amélie... Dérangeant, bien écrit. Pas parmi mes préférés, loin de là. Trop autobiographique et quelque peu malsain...
Amélie Nothomb: Le sabotage amoureux (LdP 13945)  Saviez-vous qu'un pays communiste, c'est un pays où il y a des ventilateurs ? Que de 1972 à 1975, une guerre mondiale a fait rage dans la cité-ghetto de San Li Tun, à Pékin ? Qu'un vélo est en réalité un cheval ? Que passé la puberté, tout le reste n'est qu'un épilogue ? Vous l'apprendrez et bien d'autres choses encore dans ce roman inclassable, épique et drôle, fantastique et  tragique, qui nous conte aussi une histoire d'amour authentique, absolu, celui qui peut naître dans un coeur de sept ans. Un sabotage amoureux : sabotage, comme sous les sabots d'un cheval qui est un vélo... Avec ce roman, son deuxième livre, Amélie Nothomb s'est imposée comme un des noms les plus prometteurs de la jeune génération littéraire. Clairement celui que j'ai le moins aimé. De belles phrases ( de belles description de la neige) mais l'autobiographie de la petite enfance .. non non et non...

Amélie Nothomb : Mercure (LdP 14911) Sur une île au large de Cherbourg, un capitaine à la retraite. Omer Loncours, et une jeune fille, Hazel, vivent isolés, entourés de serviteurs et de gardes du corps, à l'abri de tout reflet , en aucun cas, Hazel ne doit voir son propre visage. Engagée pour soigner la jeune fille, Françoise, une infirmière, découvrira pourquoi Hazel se résigne aux caresses du vieillard. Elle comprendra au prix de quelle implacable machination ce dernier assouvit un amour fou...
Au cœur de ce huis-clos inquiétant, Amélie Nothomb retrouve ses thèmes de prédilection : l'amour absolu et ses illusions, la passion indissociable de la perversité.  
Un des meilleurs

Amélie Nothomb: Antechrista (LdP 30327) Avoir pour amie la fille la plus admirée de la fac, belle, séduisante, brillante, enjouée, audacieuse ? Lorsque Christa se tourne vers elle, la timide et solitaire Blanche n’en revient pas de ce bonheur presque écrasant. Elle n’hésite pas à tout lui donner, et elle commence par l’installer chez elle pour lui épargner de longs trajets en train.
Blanche va très vite comprendre dans quel piège redoutable elle est tombée. Car sa nouvelle amie se révèle une inquiétante manipulatrice qui a besoin de s’affirmer en torturant une victime. Au point que Blanche sera amenée à choisir : se laisser anéantir, ou se défendre.
Comptons sur la romancière de Stupeur et tremblements (Grand Prix du roman de l’Académie française) et de Robert des noms propres pour mener à son terme cet affrontement sans merci, et nous donner du même coup un livre incisif, à la fois cruel et tendre, sur les douleurs de l’adolescence.
J'ai bien aimé aussi... mais un peu resucée du sabotage amoureux, dix ans après... sur certains points...

Erik Orsenna - La grammaire est une chanson douce (LdP 14910) Jeanne, la narratrice, une jeune adolescente, pourrait être la petite soeur d'Alice, l'héroïne de Lewis Carroll, précipitée dans un monde où les repères familiers sont bouleversés. Avec son frère aîné, Thomas, elle voyage beaucoup : leurs parents sont séparés et vivent chacun d'un côté de l'Atlantique. Un jour, leur bateau fait naufrage et, seuls rescapés, ils échouent miraculeusement sur une île inconnue. Mais la tempête les a tant secoués qu'elle les a vidés de leurs mots, privés de parole.
Accueillis par Monsieur Henri, un musicien poète et charmeur, ils découvrent un territoire magique où les mots mènent leur vie : ils se déguisent, se maquillent, se marient. C'est une promenade dans la ville des mots, pleine d'humour et de poésie, où les règles s'énoncent avec légèreté. Les tribus de verbes et d'adjectifs, les horloges du présent et du passé s'apprivoisent peu à peu, au rythme des chansons douces de Monsieur Henri.
Avec Erik Orsenna, la grammaire est un jeu d'enfants. Il suffit de prendre soin de la langue et de l'aimer. Surtout, ne pas la laisser aux mains des jargoneux, ces faux amis qui la martyrisent et la vident de toute saveur. C'est aussi un hommage à la diversité de la langue et de la littérature, de La Fontaine à Marcel Proust.(Mot de l'éditeur)
J'ai adoré.. et j'en ai redemandé direct derrière...

Erik Orsenna - Les chevaliers du subjonctif (LdP 30536)  Il y a ceux qui veulent gendarmer le langage et le mettre à leur botte, comme le terrible Nécrole, dictateur de l'archipel des Mots, et la revêche Mme Jargonos, l'inspectrice dont le seul idéal est d'« appliquer le programme ». Et puis il y a ceux qui ne l'entendent pas de cette oreille, comme Jeanne et Thomas, bientôt traqués par la police comme de dangereux opposants... Leur fuite les conduira sur l'île des Subjonctifs. Une île de rebelles et d'insoumis. Car le subjonctif est le mode du désir, de l'attente, de l'imaginaire. Du monde tel qu'il devrait être...
Après l'immense succès de La grammaire est une chanson douce, Erik Orsenna, académicien hors norme, poursuit son combat en faveur de la langue, non pas en magister, mais en poète, en homme épris des mots et des vastes horizons qu'ils nous ouvrent (Mot de l'éditeur)
Encore mieux que le précèdent...

Jean Marc Pasquet  Libre toujours ( JC Lattès) 2004  L’histoire de son troisième roman, Libre toujour s (Lattès, 2004) se déroule sur deux époques, en Haïti, prise comme métaphore du monde. Thriller initiatique haletant, où se mêlent violence et poésie chamanique, vodou et archéologie, suspense et spiritualité, Libre toujours est un hymne à la liberté (Mot de l'éditeur) Une fois de plus l'ambiance est hypnotique... C'est autour du vodou haïtien que l'auteur nous tient en haleine. Une histoire d'amour d'il y a 500 ans et une histoire d'amour actuelle... La réunion des peuples par l'amour entre blancs et noirs... La magie des rites ancestraux qui dépassent les races, les frontières, les préjugés... La force de lâmour, de la nature, de la croyance.. La préservation de la croyance des anciens face à la plus grande découverte archéologique... laquelle  l'emportera ? Et toujours le souffle de la vie...

Mazarine Pingeot "Bouche cousue" (Pocket) - « Pour la première fois, je désire un enfant.
Je fais ce livre pour toi, l’enfant qui viendra un jour, pour que tu échappes aux mots qui ont tissé ma muselière. Il y a des gens, que nous ne connaissons pas, et qui saccagent mes souvenirs. Je dois maintenant les reconstituer pour t’offrir un passé différent des livres d’histoire et des piles de journaux. Pendant cinquante-huit ans, il n’était pas mon père. Tu trouveras ces cinquante-huit ans autre part. Tu comprendras qu’ils ne m’appartiennent pas. Qu’ils me font concurrence.
Longtemps, j’ai même ignoré l’orthographe exacte de son nom. Comme tout le monde, j’hésitais entre un R ou deux. J’en avais honte, aussi ne pouvais-je demander à ma mère, encore moins à mon père, comment écrire M-i-t-t-e-r-r-a-n-d. Il ne m’a pas tout raconté. Mais il ne faut pas croire ce que disent les autres. Les autres parlent toujours d’eux. Mon témoignage à moi est vivant. Et vivant restera ainsi ton grand-père. » (Source : Pocket) -
Ce n'est pas la vie de Mitterrand  c'est la difficulté de vivre en n'étant pas supposée exister... J'ai trouvé attachant, bien écrit..

 Perez-Reverte Arturo : Club Dumas Le Livre de Poche sous le n°7656 :A-t-on réellement découvert un chapitre manuscrit des Trois Mousquetaires? Et quel rapport y a-t-il entre le chef-d'oeuvre de Dumas et ces Neuf Portes du royaume des ombres, livre diabolique dont l'auteur fut brûlé l'année même de la mort de D'Artagnan ?
Telles sont les questions auxquelles Corso, chercheur de livres rares pour collectionneurs fortunés, tente de répondre en butant sur des cadavres, de Tolède à Cintra, puis chez les bouquinistes de Paris et au bord de la Loire, suivi par d'étranges sosies de Milady ou de Rochefort... Comme il l'a fait avec Le Tableau du maître flamand, Grand Prix de Littérature policière 1993, Arturo Pérez-Reverte nous entraîne ici, avec une érudition et un brio qui laissent pantois, dans une aventure où la réalité semble n'être qu'une des versions possibles de la fiction. (Source : Livre de poche) 
Ah oui. Magnifique. Superbement documenté, à conseiller aux amoureux des livres, de Dumas, des policiers, à tous...
Patrick Poivre d'Arvor : La Mort de Don Juan (LdPN° 30584) : Genre : Roman - Victor Parker, 55 ans, comédien et séducteur impénitent va mourir. Il est atteint d’une tumeur au cerveau. Passionné par Byron, l’homme aux multiples conquêtes et au destin romanesque, auquel il s’identifie, Parker s’interroge douloureusement : s’est-il jamais senti exister hors du regard des autres.
Parker, Byron, Don Juan… Même s’il existe, entre le héros de ce livre et l’auteur de Lettres à l’absente et de J’ai aimé une reine, de troublantes analogies – le suicide d’un enfant –, le romancier demeure maître de ses secrets. Et nous donne avant tout une méditation authentique, souvent poignante, sur la course au bonheur, la vanité des apparences et l’angoisse de mourir. 
J'ai moins aimé que "J'ai aimé une reine". Mais je reconnais une écriture superbe, de très beaux passages sur le mal-être.

Anne Rice : le lien maléfique  Sous le porche d'une vieille demeure à l'abandon de La Nouvelle-Orléans, une femme frêle et muette se balance dans un rocking-chair : Deirdre Mayfair est devenue folle depuis qu'on lui a retiré, à la naissance sa fille Rowan pour l'envoyer vivre à San Francisco. Et derrière la grille du jardin, un homme, Aaron Lighter, surville inlassablement Deirdre, comme d'autres avant lui, pendant des siècles, ont secrètement surveillé la famille Mayfair. Car ils savent que, de génération en génération, les femmes du clan se transmettent leurs maléfiques pouvoirs et que la terrifiante et fabuleuse histoire de cette lignée de sorcières ne fait que commencer… 1er opus de la saga des sorcières Mayfair; j'ai beaucoup aimé et je vais continuer à lire la suite.. même s'il y a parfois quelques longueurs...

Romain Sardou : L'Eclat de Dieu (Pocket 12677) Plus encore que le Graal ou l'arche d'alliance, l'Eclat de Dieu suscite bien des convoitises depuis la nuit des temps. A celui qui le possède sont en effet promises la compréhension des mystères de l'univers, ainsi que la connaissance et la puissance absolues. Sous couvert d'assurer la protection d'un immense pèlerinage vers Jérusalem libérée, neuf chevaliers francs entreprennent cette audacieuse quête. Mais peu avant le départ, l'un d'eux est mystérieusement assassiné Cosimo, son neveu, insatisfait des explications officielles, se joint alors à l'expédition pour tenter de découvrir la vérité. La proximité d'un tel trésor attisant les ambitions et multipliant les trahisons, Cosimo, qui en sait déjà trop, va devoir redoubler de vigilance et d'habileté tandis que s'affrontent des forces qui le dépassent... Un roman d'aventures éblouissant qui transporte le lecteur à travers le plus grand des mystères : le Temps Très déroutant au premier abord car on mélange les époques et c'est finalement très bien. Quete, enquête... on se laisse prendre par ce roman d'aventure

Luis Sepúlveda : Le Vieux qui lisait des romans d'amour"(Points poche) Antonio José Bolivar Proaño est le seul à pouvoir chasser le félin tueur d'hommes. Il connaît la forêt amazonienne, il respecte les animaux qui la peuplent, il a vécu avec les Indiens Shuars et il accepte le duel avec le fauve. Petit choc:  je ne m'attendais pas du tout à cela; j'ai bien aimé le style, on en prend un coup dans le ventre par moment...

Robert Silverberg : "Thèbes aux cent portes" - Science-fiction ( J'ai lu 3227) : 7 nouvelles dont "Thèbes aux cent portes" : un américain est parachuté dans le passé, à l'époque de la XVIII ème dynastie pour rechercher des autres voyageurs perdus dans le temps... Petites nouvelles sympa.

Dai Sijie "Le complexe de Di" (Folio 4231) Muo, myope, puceau et fervent adepte de l'esprit chevaleresque, repart pour la Chine après un long exil en France. Il a décidé de délivrer Volcan de la Vieille Lune, sa fiancée emprisonnée pour avoir divulgué des photos interdites. Or, s'il veut atteindre ce but, Muo doit s'attirer les grâces du cruel juge Di. Il ne dispose que d'une arme : la psychanalyse, inconnue en Chine. Dans son combat, la médecine des âmes s'avérera d'une grande utilité. Muo, devenu psychanalyste ambulant, l'étendard freudien claquant au-dessus de sa bicyclette, progresse vers son aimée à travers un pays en pleine métamorphose, surprenant et même dangereux. Mais Muo est prêt à tout pour satisfaire le juge Di, tyran capricieux qui souffre d'un monstrueux complexe. Avec Le complexe de Di, Dai Sijie livre les tribulations d'un don Quichotte, adepte de Freud, qui sillonne l'empire du Milieu à la recherche d'un remède singulier destiné an juge Di. Une romantique et rocambolesque quête racontée avec humour et finesse.  (Mot de l'éditeur) La première moitié est excellente; puis malheureusement cela me semble dériver... La psychanalyse passe au second plan, au profit de la quête de Di, et c'est très dommage à mon goût.

Junichiro Tanizaki : le coupeur de roseaux -Folio 3969 - "Lors d'une promenade autour d'un ancien palais impérial, le sanctuaire de Minase, le narrateur rencontre un homme étrange. Est-ce un fantôme, un esprit qui hante les lieux ? Celui-ci lui offre du saké et lui raconte l'histoire de la belle O-Yû, perverse et inaccessible... Un court roman, librement inspiré d'un vieux conte, pour découvrir un immense écrivain japonais ( Mot de l'éditeur) Au début on se demande ou on va.. puis on est pris. Très agréable à lire.

Hervé Villard :  L'âme seule : Ce livre raconte l’histoire d’Hervé Vilard avant le début de sa carrière de chanteur : celle d’un orphelin qui se prénomme encore René, trimballé aux quatre coins du pays par une administration déshumanisée. C’est pourtant une histoire optimiste. La nature, d’abord, dans des campagnes isolées d’un autre âge, le fait naître à lui-même. Les hommes, ensuite, bien qu’il doive chaque fois les quitter, le prennent en réelle affection, l’instruisent, l’éduquent. Avec le temps, René finit d’ailleurs par se dire qu'un orphelin est peut-être l'enfant de tous plutôt que l'enfant de personne. Et son parcours l'atteste. La vie qu'il évoque apparaît alors comme la revanche de la bienveillance sur la déréliction. (Mot de l'éditeur) Ce livre est magnifique. Bien écrit, émouvant. Un document sur la vie des orphelins q'il y a pas si longtemps. Sans sensiblerie, avec une grande sensibilité. Une bio ? oui vu qu'elle raconte une vie. Mais qui se lit comme le roman d'une vie. Et qui n'a rien a voir avec une vie de chanteur...

Lauren Weisberger : Le diable s'habille en Prada (Pocket 12476) Vingt-trois ans, un diplôme de littérature en poche, Andrea débarque à New York en quête d'un premier job, prête à croquer à belles dents dans la Grosse Pomme. On lui offre - ô, miracle ! - le poste d'assistante de Miranda Priestly, la rédactrice en chef d'un prestigieux magazine de mode. Comment, elle n'a jamais entendu parler de Runway ni de sa grande prêtresse dont le nom est aussi célèbre que ceux de Chanel ou de Versace ? Voyons, des millions de filles se damneraient pour être à sa place ! Mais les dessous de la mode ne sont pas toujours propres, et au contact de son incomparable patronne, Andrea découvre vite ce que le mot «enfer» veut dire...Une plongée décapante dans un univers de strass et de paillettes riche en chausse-trappes et déconvenues(Mot de l'editeur) Très  sympa, se lit facilement, typiquement "nana"

Carlos Ruiz Zafón : L'ombre du vent (LdP) Dans la Barcelone de l’après-guerre civile, « ville des prodiges » marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours.
Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon – Daniel Sempere, le narrateur – dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L’enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d’occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y « adopter » un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l’entraîner dans un labyrinthe d’aventures et de secrets « enterrés dans l’âme de la ville » : L’Ombre du Vent. Avec ce tableau historique, roman d’apprentissage évoquant les émois de l’adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l’Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les mystères s’emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafón mêle inextricablement la littérature et la vie.
magnifique, fabuleux., incontournable, du rêve, de la poésie, de la sensibilité, de l'émotion...


LECTURES EGYPTIENNES :

Cyril Aldred : Akhenaton, roi d'Egypte  (Seuil - 1997)  : la vie de ce Pharaon, sa personnalité, son règne - Cela a beau être la référence, j'ai été bien déçue... Je trouve touffu, posant beaucoup de questions, mettant plein de points d'interrogation et donnant peu de réponses. Et m'emmêlant plutôt les idées qu'autre chose, à mon niveau.

Alaa EL ASWANY: L'Immeuble Yacoubian (paru janvier 2006 Acte-Sud) En plein coeur du Caire, l'immeuble Yacoubian, véritable personnage principal du roman, est prétexte à raconter tout un pan de l'histoire égyptienne, des années 1930 aux années 1950, avec l'arrivée de la révolution nassérienne. Réédité de très nombreuses fois en Egypte et déjà traduit en anglais, ce livre est devenu un phénomène éditorial dont sera tiré prochainement un film. Un petit chef d'oeuvre à mon avis. L'immeuble Yacoubian, c'est l'Egypte. A chaque étage correspond une peinture d'une tranche de la société. On fait la connaissance d'un homosexuel, de la façon dont les rêves brisés amènent un jeune à devenir islamiste, on découvre les dessous du monde politique, la corruption, mais aussi l'amour. Le tout sur fond de tendresse.

Chaix, Christian NITOCRIS REINE D'ÉGYPTE: la fille aux cheveux d'or- Tome 1 -  (Folio, n° 4285) En l'an 2230 avant J.-C., le pharaon Pépi prépare sa succession... À la cour de Memphis où se côtoient les grands dignitaires, les prêtres, les savants, ce ne sont que complots et manigances. Qui montera sur le trône ? Le courageux Mérenrê, fils de la première épouse royale Neit, auquel Nitocris, sa jeune sœur, la princesse aux cheveux d'or et au teint de rose, voue une véritable passion ? Ou le prince Khenou, poussé par sa mère, la seconde et redoutable épouse Ipout ? En attendant de régner, Mérenrê s'initie à la conduite des affaires du royaume. Aimante, présente et attentive, Nitocris l'accompagne de ses conseils et se prépare, elle aussi, a son destin de reine. Mais dans l'ombre, le drame se noue. Dans les plaines d'Égypte, la grande inondation du Nil se fait attendre et les signes néfastes s'accumulent. Le peuple, manipulé par d'habiles stratèges, commence à gronder...  À travers l'histoire peu connue de ces princes, et d'autres personnages aux destins entrecroisés, Christain Chaix nous livre une fresque passionnante et profondément vivante de l'Égypte de l'Ancien Empire.  NITOCRIS REINE D'ÉGYPTE: la pyramide rouge  (tome2) (Folio, n° 4286) : Après les émeutes et le complot qui ont conduit à la mort de son frère et époux le pharaon Mérenrê, la reine Nitocris est exsangue. Devenue Pharaon, elle doit d'abord reconquérir le cœur de son peuple et rendre à l'Égypte sa grandeur. À la tête de l'armée royale, elle mène des batailles contre les Nubiens et les tribus des pasteurs Nemyou-Sha qui ont tenté d'envahir son empire. Elle sort victorieuse de ces campagnes harassantes. Hélas, rien ne semble redonner à la reine le goût de l'existence. Car le sort s'acharne contre elle, et la vengeance réclame du sang.
Avec ce second tome sur la vie de la fascinante reine Nitocris, Christian Chaix achève une fresque captivante qui a pour toile de fond la fin de la VIe dynastie égyptienne. Il nous entraîne sur les traces d'un personnage devenu légendaire, belle héroïne tragique prise dans la tourmente d'un destin hors du commun.
J'ai préféré le tome 2, où il se passe davantage de choses. Sympa mais ne laissera pas un souvenir impérissable...

Paul DOHERTY : Sous le masque de Rê (Les enquêtes du juge Amerotkê - Tome 1)  (10/18) : De retour du delta du Nil, Touthmôsis II s’effondre dans la clameur du peuple de Thèbes… Pharaon est mort, manifestement mordu par une vipère. Alors qu’une lutte souterraine s’engage pour l’accession au trône, le juge Amerotkê est sommé par la reine Hatchepsout de faire la lumière sur les nombreuses incohérences de l’affaire. Mais bientôt, une inquiétante série de viols de sépulture a lieu dans la cité des Morts… Se pourrait-il que ces effractions soient liées au trépas de Pharaon ? Le juge, armé de sa remarquable sagacité et flanqué de son espiègle page Shoufoy, va devoir pénétrer au plus profond des pyramides de Sakkara pour s’en assurer… Rites funèbres et vapeurs d’encens nous immergent au cœur de l’Égypte ancienne, pour la première et machiavélique enquête du juge Amerotkê. Si l'intrigue est acceptable, le contexte et les références historiques laissent à désirer.  Sûr que je ne vais pas investir dans le tome 2 !

Marc Gabolde : Akhenaton : Du mystère à la lumière - Editions Gallimard (9 novembre 2005) Collection : Découvertes Gallimard : Dans une Egypte façon par des siècles de polythéisme, Akhenaton bouleverse l'ordre établi et instaure, vers 1350 avant J.-C., le culte d'un dieu unique : le soleil. S'opposant au clergé traditionnel,  le pharaon délaisse la capitale, Thèbes, pour fonder sur le site de Tell el-Amarna la nouvelle cité royale dédiée à Aton. Ses habitants y vivent au rythme des
 dévotions du pharaon et de sa reine, la belle Nefertiti. Un courant artistique inédit s'épanouit dont les œuvres, reconnaissables entre toutes, se  distinguent par leur sensualité. Après la mort d'Akhenaton, ses successeurs se hâtent de rétablir les cultes polythéistes et persécutent la mémoire du roi " rebelle ", martelant son nom et ses représentations. Sorti de l'oubli grâce aux fouilles entreprises aux XIXe et XXe siècles à Thèbes et Tell el-Amarna, ce pharaon subversif, inventeur du premier  monothéisme, fascine et inquiète. L'égyptologue Marc Gabolde retrace les grands moments du règne d'Akhenaton, éclaire sa vision religieuse et démêle  l'écheveau de sa succession jusqu'à l'avènement de son fils, Toutankhamon (Mot de l'éditeur)
J'ai trouvé ce petit livre très bien. J'avais personnellement trouvé le Cyril Aldred très confus et posant des questions sans tenter d'apporter des réponses. A la fin du livre, j'avais l'impression d'en savoir moins qu'avant de l'avoir ouvert, et c'est une situation qui ne me plaît pas trop..  Mais ce n'est que mon opinion de non-pro..... je sais qu'il est la référence des pro... Pour ma part, ce petit livre devient mon ouvrage de référence sur la période, petit, clair, lisible...
4 chapitres :
1. L'Egypte à l'époque d'Akhenaton : Amenhotep IV monte sur le trône à l'âge de 10 ans et hérite d'un royaume prospère
2. D'Amenhotep IV à Akhenaton : la révolution d'Aton - la mise en place du culte solaire et la création d'Amarna.
3. L'horizon d'Aton - La cour quitte Thèbes pour Amarna
4. D'Akhenaton à Toutankhamon - Décès et succession - retour au polythéisme
Ces 4 chapitres sont illustrés très clairement et il y a en plus une petite section documents fort intéressante avec entre autres la retranscription du Grand hymne à Aton, des lettres d'Amarna, de la Stèle de la restauration de Karnak
 

Philippe Germond et Jacques Livet - Le bestiaire Egyptien - Citadelles & Mazenod - 2001- L’animal est au coeur de la société égyptienne, reflet des forces créatrices et organisatrices du monde, il est présent dans l’écriture, les peintures des tombes, la sculpture monumentale, les hiéroglyphes. Tantôt auxiliaire précieux, comme le bœuf, tantôt prédateur, comme le lion ou le crocodile, il est omniprésent. Bestiaire égyptien s’organise autour d’une iconographie exceptionnelle, due à Jacques Livet : photographe, il réunit ici ses photographies et celles de quelques confrères. Le texte de Philippe Germond permet de comprendre chacune d’elles, et de pénétrer au cœur de la société de l’Égypte antique. Ces images réservent bien des surprises. Au fil du temps, la faune a évolué, de même que l’attitude de l’homme à son égard. Certaines espèces ont fait l’objet de tentatives de domestication, abandonnées à des époques postérieures. C’est ainsi que différentes scènes montrent le gavage d’hyènes, ou encore grues et pélicans s’ébattant dans la basse-cour, au milieu des oies et des canards. On y retrouve aussi les exceptionnelles scènes de moissons, de pêche ou de chasse que l’on admire encore à Saqqara ou à Louxor. L’animal investit également le monde fabuleux et l’au-delà. C’est sous sa forme rassurante et familière que s’incarnent les dieux –Thot prend l’aspect de l’ibis, Hathor celui de la vache, Horus celui du faucon– pour n’en citer que quelques-unes. Le Bestiaire égyptien est d’une incomparable richesse ; il invite à la découverte, en présentant des chefs-d’oeuvre qui révèlent la maîtrise et l’originalité des artistes animaliers de l’ancienne Égypte. (mot de l'éditeur) Livre somptueux par la qualité des images et passionnant si on aime les animaux et leur symbolique. Il est épuisé.. alors si vous le voyez, sautez dessus...

Lauren Haney : L'ombre d'Hathor (10/18 N°3929) Alors que Bak et sa brigade sont sur le point de partir pour Mennoufer, le lieutenant apprend la disparition d'un jeune aventurier. Cet explorateur chevronné n'a plus donné signe de vie depuis de longs jours et on raconte partout qu'il aurait découvert une mine d'or dans une région reculée de la côte orientale. Bak et ses compères ne tardent pas à prendre la route du désert pour retrouver sa trace mais une succession de morts violentes entravent bientôt leur progression... Au rythme des étapes de la caravane, Lauren Haney tisse une brillante énigme et nous plonge au cœur d'une Égypte envoûtante. On passe toujours un bon moment en compagnie de Bak.

Christian Leblanc : Nefertari, " L'aimée-de-Mout ". Epouses, filles et fils de Ramsès II (Editions du Rocher) " L'aimée-de-Mout ", " Mout-la-Divine ", " Mout-la-Belle " ou tout simplement " La-Plus-Belle ", toutes ces expressions désignèrent une seule et même femme: Nefertari Rarement une reine égyptienne a laissé autant de monuments, de statues, de reliefs, et jusqu'à un temple à son nom. Première épouse de Ramsès II, l'un des plus grands pharaons de l'histoire égyptienne, elle fut investie d'un rôle religieux et diplomatique majeur dont les vestiges archéologiques reflètent l'importance. L'Egypte vit alors une période de grande prospérité. Mais qui fut exactement cette reine fameuse ? Comment restera-t-elle la favorite du pharaon - qui comptera jusqu'à dix autres épouses, et plus d'une centaine d'enfants ? Pourquoi enfin cette figure traversa-t-elle les millénaires ? Christian Leblanc, qui consacre ses travaux aux familles royales du Nouvel Empire, fait le point des connaissances actuelles sur la vie de Nefertari. Archéologue de terrain, il apporte des informations nouvelles issues des récentes fouilles menées notamment dans la Vallée des Reines. Richement documenté, cet ouvrage offre un éclairage inédit sur Nefertari, mais aussi sur les autres épouses et la descendance de Ramsès II. Bien aimé. Si la grande partie est dédiée à Nefertari, on en apprend davantage sur Isis-nofret et les autres ainsi que sur les descendants de Ramsès II


 
Naguib Mahfouz : Dérives sur le Nil - (Folio 2311) Avril, mois de la poussière et des mensonges. Une péniche amarrée à une berge du Nil, au Caire. Chaque soir, s'y réunit la " famille ", composée de sept personnes : une traductrice, un écrivain, un critique, un comédien, un avocat, un homme d'affaires, enfin, Anis Zaki, modeste fonctionnaire, mais homme de grande culture, leur hôte à tous, et leur obligé. C'est lui, assisté du vieil Abdu, qui prépare le narguilé. Un jour, une jeune journaliste, Samara Bahjat, se mêle à cette assemblée d'intellectuels désabusés dont elle ne partage ni le goût pour le haschisch, ni le nihilisme, ni l'humour cocasse, ni l'art de la conversation absurde. Et le drame éclate qui les met devant la nécessité soit de renoncer à leur carrière, puisqu'ils la prétendaient futile, dérisoire, soit d'être infidèles à eux-mêmes. De très belles images mais pas emballée.

Elizabeth Peters : Le papyrus de Thot (Ldp 35025) : 1907 en Angleterre. Amelia Peabody participe à une réunion de suffragettes devant la résidence de Geoffrey Romer, membre de la Chambre des Communes et l’un des rares collectionneurs privés d’antiquités égyptiennes. Divers évènements bizarres pendant la manifestation, dont ce qui ressemble fort à une tentative d’enlèvement d’Amelia, laissent entendre à celle-ci qu’elle court un grave danger. Soupçonnant leur vieil ennemi Sethos d’en être le cerveau, la famille Emerson repart donc aussitôt vers Louxor, pour poursuivre leurs travaux dans la Vallée des Rois.
Dès leur arrivée, leur fils Ramsès et son ami David font l’acquisition d’un papyrus du Livres des morts. Mais leur expédition est bientôt interrompue. Un corps mutilé est retrouvé sur le Nil et il s’agit justement du vendeur du papyrus.
Et si les adeptes du culte de Thot sont impliqués, la Vallée des rois risque de devenir aussi le tombeau d’Amelia et des siens !
Diplômée d’archéologie, égyptologue, Elizabeth Peters avait trop d’humour pour se contenter d’être une des meilleures spécialistes de la Vallée du Nil. Elle a voulu faire partager sa passion par des lecteurs qui se comptent aujourd’hui par millions dans le monde entier.
Encore un bon moment passé en Egypte ...

Madeleine Peters-Destéract : Pain, bière et toutes bonnes choses... : L'alimentation dans l'Egypte ancienne - Éditeur : Rocher (24 novembre 2005) : Si l'on en juge par de nombreux passages du Livre des Morts, l'Egyptien craignait de manquer de nourriture dans son au-delà. " Donnez-moi du pain, donnez-moi de la bière, et que mon déjeuner soit un gigot et un pain-sacheret" - c'est, par exemple, ce que demande le défunt au chapitre 106. Un tel souci laisserait penser qu'une abondante littérature ou de nombreuses représentations auraient pu nous renseigner sur les besoins alimentaires et les pratiques culinaires. Or, parmi les nombreux papyrus retrouvés, aucun n'est consacré à la cuisine proprement dite, c'est-à-dire à la préparation des aliments. Si les comptes rendus de fouilles d'habitations ont révélé de précieuses informations, ce sont donc les tombeaux, soit par leur décoration, soit par les vestiges alimentaires qu'ils recelaient, qui fournissent l'essentiel de nos connaissances sur ce sujet. Un inventaire des ressources végétales et animales, établi d'après les reliefs et peintures des tombes, constitue la première partie de cet ouvrage. Une recherche méthodique et chronologique des scènes de boulangerie, de brasserie et de cuisine permet dans une deuxième partie d'en tirer quelques conclusions. La troisième partie est consacrée aux repas, depuis celui du paysan jusqu'au riche banquet des nobles. Cet ouvrage richement illustré - et agrémenté de quelques recettes - propose ainsi un panorama complet de l'alimentation des anciens Egyptiens. (Mot de l'éditeur) Je suis une inconditionnelle de cet auteur. J'adore avoir l'impression d'avoir fait le tour du sujet en posant un livre... même si c'est impossible.. Mais j'aime approfondir un sujet, puis un autre et avec elle c'est toujours le cas..

Jean-Michel Riou - Le secret de Champollion - Editions France Loisirs - 2005 - 1798. La campagne d’Égypte avec, à sa tête Bonaparte, bat son plein. Les savants qui l’accompagnent rêvent tous de décrypter l’écriture de Pharaon, celle dont on dit qu’elle mène au plus puissant des pouvoirs. Parmi eux, trois orientalistes se sont juré de découvrir la vérité des hiéroglyphes de la pierre de Rosette. Un pacte qu’un seul homme peut sceller : Jean-François Champollion (Mot de l'éditeur) .J'ai beaucoup aimé. A priori, l'expédition d'Egypte ne me faisait pas palpiter d'enthousiasme car je ne suis pas trop scientifique.. Le premier roman qui m'a fait apprécier cette tranche de l'histoire fut le Messager des sables de Anthony-Audouard ou on marchait sur les traces de Vivant Denon. Mais dans le Riou on est partie prenante; on partage l'aventure de 3 amis savants qui suivent l'épopée du déchiffreur........ Un roman oui, mais je pense qu'il est basé sur des documents réels et donne envie d'en savoir plus sur l'épisode napoléonien...

Simonay, Bernard  MOÏSE LE PHARAON REBELLE Folio, n° 4267, En 1226 avant J.-C. naît Masesaya, petit-fils du grand Ramsès II. Une prédiction faite à sa mère, la princesse Takhât, lui révèle que son nom perdurera par-delà les millénaires. Takhât en déduit qu'il est destiné à renverser son père le prince Nefersethrê, un être cruel et brutal, pour devenir un pharaon encore plus puissant que Ramsès II lui-même. Lorsque Nefersethrê accède au trône sous le nom de Sethi II, Masesaya s'oppose à lui et se proclame pharaon sous le nom d'Amon-Masesa. Mais, vaincu par son père, il quitte l'Égypte. Il reviendra cependant, à la suite d'une révélation extraordinaire, pour sauver les Apirous, ce peuple semi-nomade, et ancêtre des Hébreux exploités par le sanguinaire Sethi II. Alors commence une épopée prodigieuse en quête d'une terre d'accueil promise par leur dieu Yahveh.
Étayé par les travaux de deux historiens, Rolf Krauss et Emmanuel Anati, ce roman épique propose une vision différente de la légende de Moïse. Ce récit initiatique, qui suggère une interprétation nouvelle et moderne des Dix Commandements, basée sur l'humanisme, est aussi un réquisitoire contre l'intégrisme et l'intolérance. 
Je me suis laissée prendre par ce roman qui m'a semblé bien documenté. Facile à lire, interessant, un très bon roman.

Pierre Tallet - Sésostris III et la fin de la XIIe dynastie - Pygmalion-G. Watelet - Célébré pendant des générations d'Egyptiens, vénéré à l'égal d'un dieu après sa mort, Sésostris III fut considéré comme le souverain par excellence sur les rives du Nil pharaonique. Ce très grand homme d'Etat perçut la nécessité de contrôler les régions frontalières du pays et construisit un réseau de forteresses dont l'architecture préfigura celle de nos châteaux forts. Pierre Tallet dresse le portrait d'une époque phare de la civilisation égyptienne, au XIXe siècle avant J.-C., en s'appuyant sur les dernières découvertes archéologiques. Il nous permet ainsi de cerner la personnalité de Sésostris III à travers ses réalisations et ses volontés politiques. Il explore les complexes funéraires royaux, nous dévoile le message que le souverain voulut inscrire dans l'austérité de ses effigies, seule image de lui que le peuple pouvait approcher. Tous les aspects de la vie quotidienne en Egypte s'animent sous sa plume à travers les différentes couches de la société. Ah oui. Cette période de l'histoire est une période moins connue. Et pourtant quel personnage que ce roi ! Et quelles expéditions. Et le livre ne s'arrête pas là. Il nous présente également ses successeurs, principalement Amenemhat III.

Sandro Vannini : "Hommage à l'Egypte"  Magnifique livre de photos édité par France Loisirs : Magnifique livre d'art, qui se regarde et s'admire sans modération

 

 

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