|
LECTURES 2010 |
|
![]() |
Auteur coup de cœur | |
![]() |
Ah oui . je recommande | |
![]() |
Incontournable | |
![]() |
Beaucoup aimé | |
![]() |
passé un bon moment | |
![]() |
intéressant | |
![]() |
un peu longuet | |
![]() |
sympa | |
![]() |
sympa sans plus | |
|
![]() |
été jusqu'au bout avec peine |
![]() |
pas aimé du tout | |
|
|
je sais pas trop ... |
ROMANS :
Jean
d'Aillon: Marseille, 1198 :
1198. Enlevé par des inconnus,
Roncelin, vicomte de Marseille, a disparu. Sept compagnons partent à sa
recherche. Parmi eux, Hugues de Fer, ancien croisé, le médecin Averroès, un
frère et une soeur saltimbanques romains, et le meilleur archer
d'Angleterre, Robert de Locksley. A leur tête, Guilhem d'Ussel, joueur de
vielle et fine lame. Mais, dans cette équipée, certains semblent être animés
de tout autres desseins. Quelles sont les véritables raisons de leur venue à
Marseille ? Quel est le rôle des consuls de la ville ? Pourquoi ces
écorcheurs qui rôdent dans les campagnes ? La riche ville phocéenne attire
bien des convoitises, à commencer par celle du pape Innocent III.
(Présentation de l'éditeur)
Oui
Oui
et
oui
. Toujours aussi fan de
cet auteur. Et ces nouveaux personnages sont attachants. La vie de l'époque
est toujours aussi bien documentée et on vit et vibre avec les personnages.
Jean d'Aillon:
Paris 1199 :
« En 1199, Richard Coeur de
Lion, roi d'Angleterre, est atteint par un carreau d'arbalète. Il trépasse
peu après entouré de sa mère Aliénor et de son ami Robert de Locksle, plus
connu dans sa jeunesse sous le nom de Robin des Bois.
Robert, accusé injustement d'un vol, est à nouveau hors la loi. Sa
femme Anna Maria demande à l'ancien mercenaire (et aujourd'hui troubadour)
Guilhem d'Ussel de l'aider. Les recherches de Guilhem l'amène à
croiser des Templiers, des Cathares et d'énigmatiques personnages.
(Présentation de l'éditeur)
Toujours
très adepte des aventures des héros de d'Aillon. Mais j'ai préféré
Marseille..
Stefano
Benni :"le bar sous la mer" : Les
clients de ce bar branché sur les hautes ondes de l’imaginaire se révèlent
des conteurs comme on rêve d’en rencontrer. Un labyrinthe de pastiches où se
mêlent savoureusement humour et littérature ( Acte Sud - Babel poche)
Un homme marche sur les bords de la mer des Brigantes, la brume l'enveloppe.
Il est perdu dans ses pensées quand tout à coup de cet épais brouillard
surgit un vieil homme, un gardénia à sa boutonnière. Il suit cet homme qu'il
ne connaît pas mais qui l'intrigue. Le vieil homme se dirige vers la mer,
mais une fois devant les vagues, il ne s'arrête pas ! Au contraire, il entre
intégralement dedans ! Notre premier homme accourt alors pour le secourir
avant de s'apercevoir que le vieil homme se dirige en fait vers un bar situé
sous la mer. Irrésistiblement il suit le vieil homme, et c'est perplexe
qu'il pousse la porte de ce lieu insolite. Il se retrouve alors devant une
groupe hétéroclite (le groupe de la couverture du livre). Le barman qui
aurait pu sortir d'un film d'horreur lui dit alors que ce soir, les membres
du groupe vont chacun raconter une histoire ...
il y a des super moments, des
tas de différents styles.. mais pas de continuité dans l'histoire...
20 nouvelles et comme je ne suis pas fan des nouvelles...
Didier Van Cauwelaert "La
nuit dernière au XVème siècle " :
Comment vivre une histoire
d’amour avec une jeune femme du XVe siècle, quand on est contrôleur des
impôts à Châteauroux en 2008 ? C’est tout le problème de Jean-Luc Talbot,
qui était un homme normal, rangé et rationnel… jusqu’à la nuit dernière, où
tout a basculé. Est-il rattrapé par une passion vécue au Moyen Âge, ou
victime du complot diabolique d’un contribuable ? Ballotté de manipulations
dangereuses en bonheurs fous, il se demande s’il est en train de perdre la
raison, ou de trouver un sens à son existence. Si la réincarnation existe,
quel est son but ? Faut-il revenir sur les pas d’un autre, pour découvrir
enfin qui l’on est ? Peut-on modifier le passé ? Peut-on réussir deux vies à
la fois ?
Renouant avec ses thèmes majeurs, Didier van Cauwelaert nous entraîne dans
un roman hallucinant où, à travers la drôlerie irrésistible des situations,
la gravité de l’enjeu et le pouvoir des rêves, il suggère des réponses
vertigineuses aux questions qui nous hantent.
encore une belle réussite à
son palmarès! une histoire qui semble à dormir debout... 2 histoires d'amour
( de maintenant et au XVè ) qui s'imbriquent... un peu de surnaturel... un
zeste de folie, un petit soupçon de réincarnation, quelques doutes, quelques
certitudes... Beaucoup aimé explorer les méandres du cerveau et de la
mémoire astrale du personnage... quand passé et présent se mêlent.. toujours
un plaisir
Jonathan
Coe: "La Pluie, avant qu'elle tombe" :
Rosamond
vient de mourir, mais sa
voix résonne encore, dans une confession enregistrée, adressée à la
mystérieuse Imogen. S'appuyant sur vingt photos soigneusement choisies, elle
laisse libre cours à ses souvenirs et raconte, des années quarante à aujourd'
hui, l'histoire de trois générations de femmes, liées par le désir,
l'enfance perdue et quelques lieux magiques. Et de son récit douloureux et
intense naît une question, lancinante : y a-t-il une logique qui préside à
ces existences ?
J'ai beaucoup aimé. Plus grave que les autres livres de cet auteur, une
belle promenade dans l'humain, dans les relations entre les êtres, dans les
coïncidences et les relations humaines
Michael
Connelly: "L' Epouvantail":
Viré du
L.A. Times, le journaliste Jack McEvoy hésite entre le
dégoût et la rage. Mais c’est la fierté qui finalement
l’emporte :avant de partir, il va écrire l’article de sa
vie. El les pontes de la direction n’auront plus que
leurs yeux pour pleurer. À priori l’histoire d’Alonzo
Winslow, un dealer meurtrier de 16 ans, n’a rien de
prometteur : le gamin a avoué. Mais d’autres meurtres,
bien antérieurs, semblent prouver le contraire. Embarqué
dans une aventure qui le dépasse, Jack lance un S.O.S. à
Rachel Walling, l’agent du FBI qu’il aime depuis
toujours. Sans se douter que dans le même mouvement, il
enclenche le piège machiavélique tendu par un tueur
d’une intelligence et d’une cruauté ahurissantes.
Bien ficelé, se lit très vite. Bon roman de vacances.
Mais contrairement aux suédois, pas de trame sociale
derrière. Juste un bon polar. Qui ne sort pas du lot...
Propre, efficace... mais comme il y en a des wagons...
"Au
bon roman" de Laurence Cossé :
Un fou de Stendhal et franc
misanthrope, reclus dans un hameau de Savoie, est abandonné en forêt par des
individus qui l'y ont amené de force en pleine nuit. Une très jolie blonde
rôdée à la conduite automobile quitte brusquement une route qu'elle connaît
comme sa poche. Un Breton sans histoire, habitué à faire chaque matin la
même promenade au bord d'une falaise, trouve sur son chemin deux inconnus
qui ont tout l'air de l'y attendre. Mais le lecteur comprend bientôt qu'on
n'est pas dans un roman policier classique. Les agresseurs ne sont ni des
agents secrets ni des trafiquants. Ils ne s'attaquent pas à des durs mais à
des tendres, un ancien routard devenu libraire, une mécène mélancolique, et
à une entreprise dont aucun des deux n'avait imaginé qu'elle pourrait
fâcher. Qui, parmi les passionnés de roman, n'a rêvé un jour que s'ouvre la
librairie idéale ? Non pas ce qu'on appelle une bonne librairie, où l'on
trouve de bons romans, mais une librairie vouée au roman où ne sont proposés
que des chefs-d'œuvre ? En se lançant dans l'aventure, Ivan et Francesca se
doutaient bien que l'affaire ne serait pas simple. Comment, sur quels
critères, allaient-ils faire le choix des livres retenus ?
Parviendraient-ils un jour à l'équilibre financier ? Mais ce qu'ils
n'avaient pas prévu, c'était le succès.
cela commence comme un
roman policier... cela continue par une discussion sur comment est né le
projet de créer cette librairie et comment choisir ... C'est fluide.. Alors
j'ai fini et bien aimé. Pas le piège de citer des livres et faire des
comparaisons.. C'est - avec bien sur en plus des histoires romanesques entre
des personnages très attachants - l'aventure de la création d'une librairie
et l'affrontement avec des groupes/personnes qui font tout pour faire
capoter la création de la librairie. Mais qui veut la mort de ce beau
projet? Les grands groupes? les auteurs non choisis? des proches qui veulent
prouver que les idéaux ne sont rien face à la force de l'argent? Alors oui..
j'ai bien aimé.. cette envie de faire découvrir "le bon roman"...
Catherine DECOURS : "Aimée
du roi , Mémoires de Madame de Montespan"
Paru en 09/2001
: Celle que l'on
surnomma "la vraie reine" n'a conquis les faveurs du plus grand des rois de
France qu'au prix de durs renoncements et d'âpres désillusions. Née
Françoise de Rochechouart, épouse malheureuse d'un marquis licencieux,
madame de Montespan délaissera ses vingt-cinq amants pour devenir la
favorite de Louis XIV à qui elle donnera sept enfants. À la Cour, le destin
de cette femme hors du commun croise ceux des plus illustres noms du
royaume. Et c'est une lutte de tous les instants qu'elle doit mener contre
ses rivales, mademoiselle de La Vallière et surtout madame de Maintenon,
afin de conserver les bienveillances du Roi Soleil. Son influence sur le
monarque lui vaudra d'endurer toutes les perfidies, jusqu'à celle d'être
accusée dans l'affaire des Poisons. Ses mémoires "apocryphes", ici restitués
dans la plus belle langue du XVIIe, dressent le portrait d'une femme
éclairée témoin privilégié du grand siècle.
en cours de lecture
Ildefonso Falcones: "La
Cathédrale de la mer" :
Au cœur de la Barcelone
médiévale, de la Grande Peste à l’Inquisition, Arnau, jeune paysan, endure
les pires tourments et humiliations pour devenir un homme libre. Son destin
hors du commun en fera le héros de tout un peuple… Au XIVe siècle, au rythme
de la construction de l’église Santa María del Mar – chef-d’œuvre du
gothique catalan édifié « pour le peuple et par le peuple » en un temps
record (cinquante-sept ans) –, le lecteur suit pas à pas le parcours semé
d’embûches d’Arnau Estanyol pour conquérir sa liberté. Fils d’un paysan
exilé à Barcelone, devenu membre des bastaixos – une confrérie de porteurs
de pierres chargée de convoyer leurs chargements jusqu’à la future
cathédrale –, puis vaillant soldat du roi, il fait fortune avec l’aide du
juif Hasdai, dont il a sauvé les enfants. Le voilà riche cambiste, consul…
et époux, bien malgré lui, de la pupille du roi. Malgré son statut et ses
nombreuses responsabilités dans la cité catalane, il saura résister aux plus
terribles machinations, à l’Inquisition, et n’aura de cesse de défendre les
pauvres et les esclaves… Ce roman foisonnant de personnages et de
rencontres, de trahisons et d’histoires d’amour est un tourbillon. Acteur et
témoin des grands maux de l’époque, son héros est tour à tour confronté aux
conflits militaires, aux révoltes populaires, à la Grande Peste et aux
hérésies. Par-delà l’intrigue menée de main de maître par Ildefonso
Falcones, La Cathédrale de la mer est aussi un chant d’amour à une ville et
à ses habitants, ainsi qu’un hymne à la fraternité.
J'ai adoré. L'histoire, les
personnages, un roman facile à lire ( 800 pages) qui ne se lâche pas une
fois commencé. Une superbe fresque, une ode à Barcelone.
Ken
Follett : "Un monde sans fin":
Mot de l'éditeur: Ken Follett
a conquis le monde avec Les Piliers de la terre (1990), phénoménale saga qui
prenait place dans l Angleterre du XIIe siècle, au rythme de la construction
d une majestueuse cathédrale gothique. Deux siècles plus tard, autour du
même édifice, nous retrouvons les descendants de ces héros, dans la ville
fictive de Kingsbridge...
1327. Quatre enfants sont les témoins d une poursuite meurtrière dans les
bois : un chevalier tue deux soldats au service de la reine, avant d enfouir
dans le sol une lettre mystérieuse, dont le secret pourrait bien mettre en
danger la couronne d Angleterre. Ce jour scellera à jamais leurs
destinées...
Gwenda, voleuse espiègle, poursuivra un amour impossible ; Caris, libre et
passionnée, qui rêve d'être médecin, devra défier l'autorité de l'Église, et
renoncer à celui qu'elle aime ; Merthin deviendra un constructeur de génie
mais, ne pouvant épouser celle qu'il a toujours désirée, rejoindra l'Italie
pour accomplir son destin d architecte ; Ralph son jeune frère dévoré par
l'ambition deviendra un noble corrompu, prêt à tout pour satisfaire sa soif
de pouvoir et de vengeance.
Prospérités éphémères, famines, guerres cruelles, ravages féroces de la
peste noire... Appuyée sur une documentation historique remarquable, cette
fresque épique dépeint avec virtuosité toutes les émotions humaines, à
travers un demi-siècle d'histoire mouvementée...
Adoré.. Tout comme dans les
piliers de la terre, je me suis laissée entrainer par les personnages... et
j'ai lu d'une traite ce gros pavé ecrit tout petit.. en regrettant de le
poser...
Laurent Gaudé : "Dans la
nuit Mozambique":
En quatre récits,
Laurent Gaudé donne la parole à des personnages confrontés à la culpabilité,
la violence, la proximité de la mort ou la disparition d'un proche.
Douloureusement, ils font face à un avenir sombre, revoient leurs illusions
et passions de jeunesse ou les plus simples bonheurs de l'existence,
conscients de l'anéantissement qui les guette. Dans 'Sang négrier', quelques
esclaves noirs profitent de l'escale de leur navire à Saint-Malo pour
s'échapper. Le narrateur raconte comment la chasse à l'homme qu'il organise
tourne au carnage. Au 'Grammery Park Hotel', un vieux poète new-yorkais se
souvient de sa toute première publication... et de la femme qu'il a aimée.
'Colonel Barbaque' marque les retrouvailles de l'auteur avec Quanton Rippol,
le soldat de 'Cris' sauvé par l'artilleur africain M'Bossolo. Il a porté en
Afrique - bientôt flanqué de ce surnom, le colonel Barbaque - l'ivresse
meurtrière, l'ubris dont la guerre l'a fait dépendant. Enfin, éclairé par
les plaisirs de l'amitié, de la table et de l'imagination, le récit 'Dans la
nuit Mozambique' évoque les soirées de trois officiers de marine qui, dans
un petit restaurant de Lisbonne, en compagnie du patron de l'établissement,
avaient des rendez-vous réguliers pour souper et se raconter des histoires.
4 nouvelles... bien
mais je suis pas fan des nouvelles... J'aime bien suivre des personnages
moi... Mais une fois de plus sous le charme de l'écriture. « Gramercy Park
Hotel », sur la perte d'un être proche m'a remué aux larmes. « Le sang
négrier» donne vie aux instincts les plus noirs de l'homme et à ses peurs
les plus profondes, « Dans la nuit Mozambique» on fait littéralement partie
de l'histoire et on attend, « Le colonel barbaque » est le recit qui m'a le
moins conquise, trop de violence pour moi... Une fois de plus, les thèmes chers à Gaudé.. la solitude, la violence, la
mort, la sauvagerie qui existe dans les tréfonds de l'homme..
Anne Gavalda "la
consolante" : Charles
Balanda, 47 ans, architecte à Paris, apprend incidemment la mort d'une femme
qu'il a connue quand il était enfant et qui incarnait pour lui un univers
bien différent de sa famille petite-bourgeoise : un univers de folie, de
passion, de douleur même, un univers vivant. A l'annonce de cette nouvelle,
il bascule dans l'angoisse et le chagrin. Il perd pied. Dans son couple,
dans son travail, dans ses certitudes... jusqu'à ce que sa rencontre avec la
lumineuse Kate change sa vision du monde.
Apres un début un peu lent,
le livre est de plus en plus savoureux. Ceux et celles qui ont aimé
"Ensemble c'est tout" devraient apprécier mais je reste quand même un peu
sur ma faim. Il est long à démarrer.. on retrouve des personnages de tous
les jours, un peu paumés, très attachants comme chez Gavalda, mais la
"sauce" est un peu trop mélo par moments... Je trouve qu'elle joue un peu
trop sur la corde sensible cette fois.. Le personnage de Kate est un peu
trop forcé.. le livre un peu dilué mais quand on referme le livre, Anouk est
présente dans notre vie... et c'est tout le charme de Gavalda.. Ces
personnages vivent une fois le livre refermé... Alors je ne dis pas que
c'est mon Gavalda préféré mais je me suis laissée prendre quand même..
Eric Giacometti et Jacques
Ravenne : "La Croix des assassins" :
Une nouvelle race de
tueurs a vu le jour, des initiés qui ne connaissent plus la douleur, ni
physique ni morale. Des élites, patrons de multinationales et hommes
politiques, qui ont abandonné toute humanité pour s'emparer du pouvoir
suprême. Ce sont les membres de la loge Kadosh Kaos. Ce sont des
Assassins... Quand la franc-maçonnerie découvre l'existence de cette loge
sauvage, le commissaire Antoine Marcas est choisi pour infiltrer ce
groupuscule qui ne cesse de s'étendre. Mais ce que Marcas ignore, c'est
qu'il va devoir affronter un terrible secret séculaire que se sont disputé,
dans le sang et le feu, les Templiers et la secte musulmane des Assassins.
Jamais une mission n'aura mené le frère Marcas aussi loin. Car il devra, lui
aussi, accepter de suivre la Croix des Assassins...
C'est le 3ème polar
franc-maçon que je lis de ces 2 auteurs, après Le Rituel de l’ombre et Le
frère de sang . J'aime bien cet univers... et ce tandem d'auteurs ( un
journaliste et un franc-maçon)
Sylvie Germain :
"L'inaperçu" : Les
Bérynx : une famille ordinaire, avec son patriarche autoritaire, ses mères
affairées, ses enfants fragiles, ses secrets non partagés et son lot de
drames? Et il y a Pierre, qui vient de se greffer sur cette famille comme
une sorte d'ange gardien dont on ignore presque tout, homme à tout faire,
mais aussi à tout défaire. Jusqu'au jour où il disparaît sans laisser
d'autres traces que les brèches qu'il a ouvertes en chacun.
Une fois
encore Sylvie Germain me charme. Toujours cette écriture qui joue avec les
lumières, les couleurs et les sons... On passe des couleurs chatoyantes aux
tons de la grisaille... toujours les thèmes de l'enfance, de la recherche de
son passé, de la recherche de son passé. des douleurs et des souffrances de
l'enfance bafouée et enfouie...
Et le thème de l'arbre est merveilleusement présent.. il en devient par
moments un vrai personnage.. les racines de l'être...
Arnaldur Indridason: "la
femme en vert " :
Ce
roman, prix Clé de verre 2003
du roman noir scandinave, signe le grand retour du commissaire Erlendur et
des adjoints Elinborg et Sigurdur Oli. Les lecteurs français avaient été
conquis par le précédent roman noir d’Arnaldur Indridason. Ils le seront de
nouveau avec cette épatante histoire qui navigue entre passé et présent, et
dont la mémoire historique forme la dynamique interne.
Tout commence par la découverte sur un chantier d’un squelette vieux de
soixante ans par le commissaire et son équipe. De qui s’agit-il ? Pourquoi
l’avoir enterré là ? Au même moment, Erlendur apprend que sa fille est
plongée dans le coma à l’hôpital. Pour la soulager, sur les conseils du
médecin, il lui raconte son enfance de petit paysan et la quête de vérité
qui l’anime… Entre les événements du passé et ceux du présent, comment nouer
les fils d’une enquête bien mystérieuse ? Un récit mené de main de maître, à
l’atmosphère poisseuse, avec des personnages hauts en couleur, comme on les
aime. Un excellent roman noir.
Plus on pénètre dans
l'univers du Commissaire Erlendur et plus on a envie de suivre ses
aventures. Il est important de lire les enquêtes dans l'ordre car à travers
les enquêtes, la vie des personnages et leurs réactions sont mis en lumière
Arnaldur
Indridason: "la voix" :
3ème enquête d'Erlendur.
Mauvaise publicité pour l'hôtel de luxe envahi par les touristes ! Le
pantalon sur les chevilles, le Père Noël est retrouvé assassiné dans un
sordide cagibi juste avant le traditionnel goûter d'enfants. La direction
impose la discrétion, mais le commissaire Erlendur Sveinsson ne l'entend pas
de cette oreille. Déprimé, assailli par des souvenirs d'enfance douloureux,
il s'installe dans l'hôtel et en fouille obstinément les moindres recoins...
C'est peut-etre mon
préféré. Une grande sensibilité et une histoire qui une fois de plus lie
Erlendur à ses enquêtes. On remonte dans l'enfance du Commissaire en
explorant le passé du Père Noel assassiné.
Arnaldur
Indridason: "Hiver arctique" :
5ème enquête -
Le corps d’un petit garçon
était couché dans la neige lorsque la voiture d’Erlendur est arrivée au pied
de l’immeuble de banlieue, en cette fin d’après-midi glaciale de Reykjavik.
Il avait douze ans, rêvait de forêts, ses parents avaient divorcé et sa mère
venait de Thaïlande, son grand frère avait du mal à accepter un pays aussi
froid. Le commissaire Erlendur et son équipe n’ont aucun indice et vont
explorer tous les préjugés qu’éveille la présence croissante d’émigrés dans
une société fermée. Erlendur est pressé de voir cette enquête aboutir, il
néglige ses autres affaires, bouscule cette femme qui pleure au téléphone et
manque de philosophie lorsque ses enfants s’obstinent à exiger de lui des
explications sur sa vie qu’il n’a aucune envie de donner. La résolution
surprenante de ce crime ne sortira pas Erlendur de son pessimisme sur ses
contemporains.
On monte d'un cran.
Comme Mankell, une peinture de société en fond de roman. Et une enquête qui
fait un parallèle avec l'histoire du Commissaire. Beaucoup apprécié. Encore
un auteur qu'il faut lire dans l'ordre car la vie des personnages évolue.
Camilla Läckberg :"Le prédicateur":
Dans les rochers proches de Fjällbacka, le petit port touristique suédois
dont il était question dans La Princesse des glaces, on découvre le cadavre
d'une femme. L'affaire se complique quand apparaissent, plus profond au même
endroit, deux squelettes de femmes...
L'inspecteur Patrik Hedström est chargé de l'enquête en cette période
estivale où l'incident pourrait faire fuir les touristes et qui, canicule
oblige, rend difficiles les dernières semaines de grossesse d'Erica Falck,
sa compagne. Lentement, le tableau se précise : les squelettes sont
certainement ceux de deux jeunes femmes disparues vingt-quatre ans plus tôt.
Revient ainsi en lumière la famille Hult, dont le patriarche, Ephraïm,
magnétisait les foules accompagné de ses deux petits garçons, Gabriel et
Johannes, dotés de pouvoirs de guérisseurs. Depuis cette époque et un
étrange suicide, la famille est divisée en deux branches qui se haïssent.
Alors que Patrick assemble les morceaux du puzzle, on apprend que Jenny, une
adolescente en vacances dans un camping, a disparu. La liste s'allonge...
Une nouvelle fois, Camilla Läckberg excelle à tisser son intrigue,
manipulant son lecteur avec jubilation, entre informations finement
distillées et plaisir de nous perdre en compagnie de ses personnages dans
une atmosphère provinciale lourde de secrets.
J'ai beaucoup aimé.
L'intrigue est bonne. Même si on a les mêmes doutes que le policier, il nous
manque comme à lui les éléments de preuve. Les rapports entre les policiers
et les études des caractères des personnages nous les rendent vivants et
attachants (ou détestables) elle les fait vivre. Du tout bon polar.
Camilla Läckberg :
"Le tailleur de
pierre" -
La dernière nasse
était particulièrement lourde et il cala son pied sur le plat-bord pour la
dégager sans se déséquilibrer. Lentement il la sentit céder et il espérait
ne pas l'avoir esquintée. Il jeta un coup d'œil par-dessus bord mais ce
qu'il vit n'était pas le casier. C'était une main blanche qui fendit la
surface agitée de l'eau et sembla montrer le ciel l'espace d'un instant. Son
premier réflexe fut de lâcher la corde et de laisser cette chose disparaître
dans les profondeurs... " Un pêcheur de Fjâllbacka trouve une petite fille
noyée .. j'ai moins
aimé que "Le Prédicateur".. je le trouve trop embrouillé... il est prenant
certes mais il va un peu dans toutes les directions ( mais je pense qu'une
véritable enquête de police aussi, avec des tas d'intuitions et de fausses
pistes). Pressenti le coupable mais c'est bien amené.. Il est important de
lire ses livres dans l'ordre pour suivre la vie privée des personnages.
Camilla Läckberg
:"L'oiseau de mauvais augure"
-L'inspecteur Patrik
Hedström est sur les dents. Il voudrait participer davantage aux préparatifs
de son mariage avec Erica Falck, mais il n'a pas une minute à lui. La ville
de Tanumshede s'apprête en effet à accueillir une émission de téléréalité et
ses particiapants avides de célébrité, aussi tout le commissariat est
mobilisé pour éviter les débordements de ces jeunes incontrôlables. Hanna
Kruse, la nouvelle recrue, ne sera pas de trop. D'autant qu'une femme vient
d'être retrouvée morte au volant de sa voiture, avec une alcoolémie hors du
commun. La scène du carnage rappelle à Patrik un accident similaire
intervenu des années auparavant. Tragique redite d'un fait divers banal ou
macabre mise en scène ? Un sombre pressentiment s'empare d' l'inspecteur.
Très vite, alors que tout le pays a les yeux braqués sur la petite ville, la
situation s'emballe. L'émission de téléréalité dérape. Les cadavres se
multiplient. Un sinistre schéma émerge...
je n'ai pas aimé le contexte ( dans le milieu de la télé-réalité de
paumés)... les personnages ne m'ont pas semblé sympa. Le coupable j'ai vite
su.. sans savoir exactement pourquoi mais alors c'est le moins emballant..
Heureuse de ne pas avoir acheté... sure que je vais pas le relire...
Hugh Laurie : " Tout est
sous contrôle":
Tout le mauvais esprit du génial interprète de Dr House au service d’un
thriller palpitant - On peut avoir un caractère de chien, un sens de la
repartie assassine, un humour ravageur mais rester, même malgré soi, un mec
bien. Hugh Laurie, formidable interprète du Dr House, a largement su le
prouver au petit écran. Il récidive avec ce thriller haletant dont le héros,
Thomas Lang, est un ancien militaire d’élite qui, hormis sa Kawasaki
ZZR1100, n’a pas grand-chose à perdre. Aussi, lorsqu’on lui propose 100 000
dollars pour tuer Mr Woolf, un riche homme d’affaires londonien, Thomas ne
se contente pas de refuser poliment mais pousse l’indécence jusqu’à essayer
de prévenir la future victime du complot qui se trame contre lui. Une bonne
intention ? L’enfer en est pavé. Car si le charme de la fille de Mr Woolf ne
le laisse pas insensible, les joueurs sont nombreux dans la partie d’échecs
meurtrière qui se met en place. Nombreux et impitoyables. On retrouve dans
ce thriller aussi palpitant qu’un livre de Robert Ludlum, aussi décapant
qu’un épisode de Dr House, le mauvais esprit salvateur et le sens de la
réplique assassine de Hugh Laurie, au service d’une intrigue passionnante et
d’un personnage qu’on n’oubliera pas de sitôt. Un acteur sachant écrire est
chose plutôt rare : dans la grande tradition des George Sanders et autre
Peter Ustinov, Hugh Laurie, conjuguant humour anglais et efficacité
hollywoodienne, fait ici une entrée talentueuse dans le monde de la
littérature de genre. Scénariste et comédien, Hugh Laurie est né en 1959 à
Oxford. C’est sous un pseudonyme qu’il a envoyé le manuscrit de son premier
roman, Tout est sous contrôle, à un éditeur anglais, ne dévoilant son
identité réelle qu’après
la signature du contrat. Les droits d’adaptation du livre ont été achetés
par la MGM.
Moi j'ai détesté! Je ne sais pas si c'est uniquement mal traduit mais si
mauvais... cela doit être mal écrit aussi". C'est rare que je me force à ce
point à finir un livre en me disant :il doit bien y avoir une raison au
succès.. mais non.. j'ai rien aimé.. Ni l'intrigue ( que j'ai trouvé mal
ficelée et brouillon), ni les personnages, ni l'ambiance, ni la langue...
rien rien rien... c'est confus.. enfin pas mon truc du tout.. je trouve que
les vannes tombent à plat... peut-être parlé c'est rigolo mais écrit pour
moi c'est mauvais..
Pierre Magnan : "Les
secrets de Laviolette" -
Avec Les secrets de Laviolette,
Pierre Magnan nous propose trois histoires à suspense. Histoires dont le
célèbre commissaire fut, aux trois âges de sa vie, l'un des protagonistes ou
le témoin privilégié. «Le fanal», où un Laviolette vieux, frileux et sans
plus d'illusions, rencontre dans une gare désaffectée une vieille
campagnarde fantomatique qui a eu trois maris assassinés et pour lesquels,
chaque fois, un fanal fut l'arme du crime.
Il est jeune et fringant dans «Guernica» lorsque, voyageant par désespoir
d'amour, il se laisse involontairement enfermer dans une cathédrale. Il va
alors être témoin d'un spectacle effrayant, véritable cauchemar qui le
rendra à jamais misanthrope de lui-même. Enfin, au fil de «L'arbre», c'est
un Laviolette enfant qui se promène en compagnie de son grand-père et reçoit
sa première leçon de poésie. Leurs pas les conduisent vers un village
bas-alpin où un vieil homme joue du cor de chasse pour rappeler à son
ennemi, aussi vieux que lui, le crime que celui-ci a autrefois commis.
Histoire où hommes et femmes
jouissent de leur vie comme dans un tableau flamand, et où un arbre
prodigieux – un chêne immense – joue le rôle du destin. (Folio)
3 mini-romans.. plutôt que
des nouvelles.. Toujours une langue magnifique. l'Arbre est une splendeur..
Pierre Magnan : "la
maison assassinée" - Au
début du siècle, cinq personnes sont massacrées à coups de couteau dans une
auberge de Haute-Provence. Seul un bébé de trois semaines échappe
miraculeusement à la mort. En 1920, le survivant croit découvrir les
coupables, mais deux d'entre eux, un nouveau riche et le propriétaire d'un
moulin à huile, sont assassinés à leur tour avant que Séraphin Monge ait pu
accomplir sa vengeance. Insensible à l'amour des filles, obsédé par le
visage de sa mère qui hante ses cauchemars, tout entier voué à la découverte
d'il ne sait quel secret, le justicier Monge entreprend par ailleurs de
démolir la maison maudite de fond en comble… (Folio)
Magnifique personnage que ce
Sébastien Monge... j'enchaîne immédiatement sur la suite... Amour,
rage, désespoir, acharnement, les caractères trempés et toujours cette
richesse de vocabulaire.. Nous sommes au début du 20ème siècle, plongés en
plein drame... et toujours une magnifique ode à la Haute-Provence.
Pierre Magnan :
"Le mystère de Séraphin Monge"
: Séraphin Monge, héros
de La maison assassinée, est mort dans quelque éboulement de montagne où il
cherchait la solitude propice aux êtres de son espèce. Plusieurs personnages
illustrent cette histoire : un évêque fort en peine devant quelques miracles
qu'il réprouve, la silhouette malingre d'un maquisard de vingt ans,
dépenaillé et pacifiste, dont le nom est Laviolette ! Mais est-ce bien là le
véritable destin de Séraphin Monge ? L'auteur nous fait partager ses doutes
et nous tient en haleine jusqu'à la dernière ligne.
(Folio)
La suite est peut-être moins
palpitante que le premier opus mais les personnages sont captivants.
L'absent est omniprésent.
L'amour, l'amitié, la haine,
les croyances... Il faut lire les 2 c'est un tout..
Andreï
Makine: "La vie d'un
homme inconnu":
Ce départ pour
Saint-Pétersbourg annonce un de ces voyages mystérieux où nous cherchons non
pas à changer de pays mais
à changer notre vie. Choutov, écrivain et ancien dissident, espère fuir
ainsi l'impasse de sa liaison avec Léa, éprouver de nouveau l'incandescence
de ses idéaux de jeunesse et surtout retrouver la femme dont il était
amoureux trente ans auparavant
Oui Oui Oui !!!! "LE LIVRE " à
ne pas manquer.. écriture magnifique, belle mise en abime de l'histoire,
roman attachant, émouvant, magnifique...
Dominique Marny :"Du côté de Pondichéry " :
Chronique foisonnante et
intimiste des Français et des Indiens dans le plus célèbre des comptoirs
orientaux. Un grand roman d'amour, d'aventures et d'exotisme.
Au
sud des Indes,
Pondichéry, le plus célèbre des comptoirs français, connaît sous le Second
Empire un renouveau. Dans les maisons à colonnades de la " ville blanche "
où se sont regroupées les familles créoles, Juliette Fournel s'adonne à la
peinture. Le monde cloisonné dans lequel elle a grandi ne pouvant lui
convenir, elle cherche auprès d'un jeune ingénieur agronome, Louis Tempête,
à évoluer loin des préjugés et des jalousies. A ses côtés, Manon Galbret,
venue pour quelque temps de Paris, s'éprend d'un navigateur solitaire et
secret qui, dès son plus jeune âge, a voué son existence à la mer. De la
fraîcheur des vérandas aux bals du gouverneur, de la poésie des rizières aux
temples et cérémonies hindous où dansent les bayadères, des parties de
campagne aux entrepôts regorgeant d'épices, défile la chronique intimiste et
foisonnante des Français et des Indiens, de leurs amours et de leurs
passions, de leurs rivalités et de leurs plaisirs ( Présentation de l'editeur)
J'ai adoré! Un roman
fleuve, qui permet de retrouver Pondichéry et l'Inde du Sud. Plus un roman
de filles... Si vous avez aimé "Autant en emporte le vent"... vous serez
emportés...
Katarina Mazetti : "le mec
de la tombe d'a coté"
("Babel" poche) -
Désirée, veuve depuis peu, se rend régulièrement sur la tombe de son mari,
mais par acquit de conscience essentiellement... Son mariage tenait plus du
«copinage» que du grand amour. Au cimetière, elle croise souvent un homme de
son âge, qui vient se recueillir sur la tombe d'à côté, et dont l'apparence
l'agace autant que ladite tombe avec sa stèle tape-à-l'œil. Bibliothécaire,
Désirée se consacre tout entière à son travail. Quant à Benny, il s'est
retrouvé seul à gérer la ferme familiale et ses 24 vaches laitières après le
décès de sa mère. Rien, a priori, ne rapproche ces deux-là, et pourtant...
Une auteure suédoise
se cache derrière ce nom (si si.. )
Plein d'humour. Plein de tendresse et coup de cœur. Un joli moment. L'amour
est il plus fort que les différences? Tantôt lui, tantôt elle raconte. Qui
fera les concessions pour que cela fonctionne? Est-ce possible de faire
passer la vie de l'autre avant la sienne? Qu'est ce qui est plus important?
la vie ensemble ou sa vie à soi ? On a envie que cela marche, pour eux...
Mais est-ce que ça va le faire???????
Viviane Moore: "Le peuple
du vent" : Viviane
Moore, spécialiste du Moyen Age, met en scène les aventures épiques
d’un jeune Normand érudit du XIIe siècle. Il a pour nom Tancrède, un grand
détective poursuivant par les chemins et les mers une folle quête, celle du
secret de ses origines. C'est le début d’une longue saga... Pirou,
château fort accroché au rivage du duché de Normandie, n’aurait dû être
qu’une brève étape du périple de Tancrède et de son maître Hugues de Tarse.
Mais en ce mois de septembre 1155, alors qu’un froid terrible s’abat sur le
Cotentin, la Mort s’invite dans la citadelle. Le haut mal en est-il seul
responsable ? Ou est-ce la passion secrète de Bjorn, le pêcheur, pour la
maîtresse des lieux ? Ou ce cavalier noir qui rôde sur les grèves ? Pris
dans les remous des passions, des haines et de la peur qui règnent dans la
forteresse, Tancrède découvrira-t-il le secret de ses origines ? Verra-t-il
se réaliser la prophétie de l’inquiétant moine rencontré sur la lande de
Lessay : "Vous irez loin, fort loin, messire Tancrède. Par terre et par mer,
vers des pays où l’on parle d’autres langues que la nôtre, où l’or et
l’argent tapissent les murs, où les femmes sont si belles qu’on les enferme,
vous serez prince parmi les princes, et mendiant aussi ?
J'ai eu un peu de mal a entrer dans l'histoire. Je ne suis pas totalement
convaincue. Je trouve assez décousu, le style est un peu haché. Mais il y a
quand même une ambiance particulière, qui nimbe de mystère la cote normande,
la lande sinistre et peu accueillante, un peu de surnaturel... La deuxième
partie du roman est plus fluide. Par contre l'intrigue est cousue de fil
blanc et le coupable très bien prévisible.
Kate Moss : "Labyrinthe" :L'histoire
débute en 2005, lorsque Alice Tanner, archéologue amatrice venue passer ses
vacances sur un site de fouilles près de Carcassonne, pénètre par hasard
dans une grotte où elle découvre deux squelettes, un bijou en or, de
mystérieuses inscriptions et un labyrinthe au centre en apparence
inaccessible. S'introduisant dans ce tombeau, Alice pressent qu'elle a
déclenché un phénomène étrange et pourtant familier, qu'elle n'est bientôt
plus en mesure de contrôler.
Une nouvelle fois j'ai
suivi l'auteur dans ses aventures avec beaucoup de plaisir... excursion dans
l'univers cathare, aventure romanesque.. et toujours ce décalage entre 2
époques qui n'avait fait apprécier son autre livre, "Sépulcre"
Katherine Neville :"Le feu
sacré": Après Le
Huit, La partie continue...
1791, Sud de la France. Alors que la Révolution bat son plein, les biens de
l’Église sont menacés. Au coeur des Pyrénées, la mère supérieure de l’abbaye
de Montglane charge ses religieuses de disséminer à travers le monde les
pièces d’un mystérieux jeu d’échecs. Très convoité, ce jeu recèle un secret,
et bien vite les grands de ce monde deviennent des pièces, blanches ou
noires, figures ou simples pions, qui vont se livrer, à l’échelle du globe,
une partie sans merci.
2003 : Catherine Velis et Alexander Solarin ont réussi à réunir toutes les
pièces du jeu de Montglane, qu’ils ont mis à l’abri de redoutables
convoitises. Leur fille Alexandra reçoit un message de Catherine la conviant
à fêter son anniversaire dans la demeure familiale du Colorado. Lorsqu’elle
arrive, sa mère a mystérieusement disparu, lui laissant d’étranges indices
cryptés, en particulier un échiquier avec une partie en cours. Le Grand Jeu
aurait-il recommencé ? Quand Alexandra apprend qu’une des pièces les plus
importantes du jeu a refait surface, il n’y a plus de doute à avoir.
Après Le Huit, Katherine Neville tisse à nouveau, des sables de Fès jusqu’en
Alaska, une toile d’exception où se croisent de nombreux personnages
historiques : Talleyrand, lord Byron, Napoléon Bonaparte, etc. Elle fait
preuve d’un talent vertigineux dans sa façon de réécrire l’histoire,
enchaînant les déplacements de pièces les plus audacieux et les résolutions
d’énigmes jusqu’à un final proprement sidérant.
Autant j'ai été emballée
par le 1er autant celui -ci fut long a démarrer.... Il aurait gagné à faire
300 pages au lieu de 600... mais j'ai lu jusqu'au bout pour savoir la fin..
Mais il aurait pu démarrer à la page 300... le début n'apporte pas grand
chose...
Katherine Neville : "Un
risque calculé" :
As de l'informatique,
vice-présidente de la toute-puissante Banque mondiale, Verity Banks est à la
tête du service de Transferts Electroniques de Fonds de l'établissement. Un
poste prestigieux qui n'empêche pas la jolie banquière de relever le pari
insensé que vient de lui lancer son sulfureux mentor. Afin de prouver les
failles du réseau informatique bancaire, il lui propose de détourner un
milliard de dollars, l'investir pendant trois mois puis le restituer sans
que personne ne s'en aperçoive...
Les 150 premières pages
sont faciles à lire, plus de la mise en place et la présentation de
l'intrigue et des personnages que le détournement ... Certes les mécanismes
financiers ne sont pas toujours évidents à suivre mais, mis à part
quelques détails, on comprend l'intrigue. Les personnages sont bien campés,
l'histoire d'amour jolie. Livre de vacances sympa. J'ai bien aimé
Jean-François Parot "Le noyé
du grand canal" :1778,
la France soutient la révolte des colonies d’Amérique. Dans l’attente de la
naissance d’un héritier au trône, les critiques contre la reine
s’exacerbent. Un bijou dérobé au bal de l’Opéra devient l’enjeu des cabales
et des complots. Réconcilié avec Sartine, Nicolas Le Floch se voit chargé de
surveiller l’intrigant duc de Chartres, cousin du roi. Il participe à ses
côtés au combat naval d’Ouessant, premier épisode de la guerre avec
l’Angleterre.
A son retour, des crimes signés d’indices provocants le lancent sur la piste
d’un mystérieux et sanglant assassin. Que prépare Lamaure, bas valet du duc
de Chartres ? Quels jeux ambigus pratiquent l’inspecteur Renard et son
épouse, lingère de Marie-Antoinette? Pourquoi le nom du comte de Provence,
frère du roi, surgit-il avec tant d’insistance ?
A la cour et à la ville, le détective des Lumières va traquer les coupables
en affrontant la mort et l’horreur. Il y croisera l’indéchiffrable Restif de
la Bretonne, le magnétiseur Mesmer et son baquet, le peintre Saint-Aubin et
les chantres de la Chapelle royale. Il tentera d’expliquer les vols peu
banals perpétrés au Grand Commun de Versailles par la lumière froide. A
l’issue d’une enquête minutieuse, le commissaire du roi au Châtelet, aidé
par l’inspecteur Bourdeau, le docteur Semacgus et M. de Noblecourt, finira
par démêler cette incroyable intrigue lors d’un ultime et inattendu
rebondissement. (Mot de l'editeur)
:
que dire ? Une fois de
plus... quel déchirement de refermer le livre... et vivement le suivant...
Anne
Perry "Un étranger dans le miroir" :
Dans le Londres
des années 1850 William Monk, inspecteur de police chevronné, se réveille à
l’hôpital. Violemment agressé il y a quelques semaines, il a perdu la
mémoire. Ce qu’il s’empresse bien de taire à ses supérieurs, qui auraient
tôt fait de l’exclure manu militari de la police londonienne. Revenu à la
vie professionnelle, il mène parallèlement une enquête sur le meurtre d’un
jeune aristocrate, et sur lui-même. Il découvre d’abord qu’il n’était ni
très sympathique ni très aimé, et qu’il avait laissé tomber sa famille,
d’origine trop modeste, pour mieux réaliser ses ambitions. Il se rend compte
aussi qu’il avait été mêlé de très près au meurtre sur lequel son supérieur,
qui veut sa peau, le laisse investiguer…
C'est le 1er d'une série avec pour
personnage principal, Monk ( pas Adrian .. William ).. J'ai reçu ce livre il
y a un an lors de l'achat plusieurs livres de poche 10 - 18 .. Je suis prise
par l'intrigue, le personnage... bref je fais connaissance et je pense que
je suis en train de me dire que si je vois les autres je vais me laisser
tenter... Encore une série à lire dans l'ordre... Alors oui : je l'ai
dévoré. Du suspense tout au long du livre. Par contre, nettement plus
policier qu'historique...il se passe dans le Londres de 1850; quelques
références à la vie et à l'époque .. mais sinon... il est valable par
l'intrigue, les personnages, l'ambiance un peu étrange due au fait que Monk
enquête à la fois sur le crime et sur sa vie pour essayer de recouvrer la
mémoire... à lire.
Anne Rice : "L'heure des
sorcières" (tome 2 de la saga des sorcières)
- Présentation de l'éditeur
(4ème de couverture)
Des siècles durant, les sorcières de la famille Mayfair ont dû lutter pour
survivre et fuir les persécutions. Aujourd'hui, elles vivent en paix à La
Nouvelle-Orléans. Mais Lasher, l'esprit qui les hante depuis des
générations, enrage de les voir peu à peu se détourner de la magie. Lorsque
Rowan, la treizième sorcière, la puissante héritière des pouvoirs, est sur
le point d'accoucher, Lasher sent que son heure est venue et rassemble tous
ses pouvoirs pour s'incarner dans le nouveau-né. La nuit de Noël, Rowan
donne naissance à un enfant prodigieux : en quelques heures, il acquiert sa
taille adulte, parle et marche. La famille Mayfair pourra-t-elle faire face
à cet esprit infantile, jaloux et diaboliquement intelligent qui rêve de
devenir le plus grand sorcier de tous les temps ?
la suite m'a semblé un peu
moins fluide que le premier tome.. mais peut-être aussi ai-je eu du mal à me
remettre dans le bain après une si longue coupure.. mais une fois replongée
dans le "chaudron"... j'ai suivi avec passion la suite de l'aventure et
vivement le dernier tome..
C. J. Sansom : "Les
larmes du diable" :
Dans le Londres étouffant de l’été 1540, les esprits s’échauffent : la jeune
Elizabeth Wentworth vient d’être reconnue coupable du meurtre de son cousin.
Du fait de son étrange comportement, tous la croient habitée par le démon.
Tous, sauf son oncle, et Matthew Shardlake, brillant avocat, bien décidé à
découvrir la vérité.
Mais c’est compter sans Thomas Cromwell et la nouvelle mission dont il
charge Matthew : lui rapporter les « larmes du diable », le feu grégeois
inventé par les alchimistes byzantins. Cromwell n’a que douze jours pour
offrir cette arme redoutable à Henry VIII et regagner ainsi ses faveurs.
Douze jours, c’est le délai qu’il accorde également à Matthew pour prouver
l’innocence d’Elizabeth.
Retrouvé avec intérêt les
personnages. Je plonge dans l'histoire et les intrigues sont passionnantes.
C.
J. Sansom : "Sang royal " :
Dans la magnificence
sulfureuse de l'Angleterre des Tudor, une enquête périlleuse pour
l'attachant et talentueux avocat bossu Matthew Shardlake, égaré dans le
dédale des complots de la cour du sanguinaire Henry VIII. Automne 1541. Une
spectaculaire caravane se déploie sur une route du Yorkshire. Henry VIII et
sa cour se rendent à York, afin d'assister à la reddition de la ville, siège
d'une rébellion papiste.
Matthew Shardlake se trouve déjà sur place. Chargé de rédiger les pièces
juridiques adressées au roi, il accepte avec réticence une mission très
spéciale de l'archevêque Cranmer : veiller sur la sécurité d'un dangereux
prisonnier, Broderick, l'un des chefs de la conspiration, qui est transféré
à Londres pour y être interrogé. Mais les événements vont prendre une
tournure inquiétante. Un artisan est assassiné, de mystérieux papiers sont
subtilisés... La découverte d'un secret terrifiant, impliquant le roi
lui-même, va entraîner Matthew dans une enquête des plus téméraires, et lui
faire connaître le pire des sorts pour un sujet d'Henry VIII : la prison de
la Tour de Londres...
Pas à dire, j'adore.
L'Histoire, l'histoire, les intrigues de cour, les complots, les vies
amoureuses et la vie des personnages... j'en redemande... Même si cette
fois, j'ai eu des soupçons sur le "coupable", mais l'intrigue, les
descriptions, les précisions historiques font de ce roman un nouvel opus
palpitant et l'envie d'en apprendre davantage sur cette période des Tudor.
Romain Sardou : "Quitte
Rome ou meurs" : L’an
62 ap. J.-C., Néron règne en despote sur l’empire romain. Pour l’avoir
offensé, le jeune patricien Marcus est condamné à mort. Traqué par la garde
prétorienne, il doit fuir Rome et ses plaisirs, pour se cacher dans les
provinces lointaines. Trahi par sa famille, coupé de ses partisans, Marcus
n’a plus qu’un seul allié, le grand Sénèque, avec qui il entame une
correspondance secrète. À soixante ans, philosophe, grand littérateur,
Sénèque est l’homme le plus célèbre de l’empire, mais vit retiré sur ses
terres, occupant ses journées à lire et à écrire. Quel bonheur que ce livre.
Et l'occasion de
lire et relire Sénèque... Il est en général "cité" mais rarement lu.. et
c'est tellement moderne...
F.Scott Fitzgerald : 2
nouvelles - "L'étrange histoire de Benjamin Button" :
Jamais Roger Button n'aurait pensé que la seule évocation de son nom puisse,
un jour, faire trembler d'effroi un hôpital voire une ville tout entière...
Et pourtant... En ce matin de septembre 1860 M. Button, n'en croit pas ses
yeux. En pleine maternité, se dresse dans le berceau de son nouveau-né tant
attendu, un homme de 70 ans à la barbe vénérable ! Et il s'agit bien de son
fils ! Après cette entrée en fanfare dans la vie, Benjamin Button ne pouvait
mener une existence comme les autres : né vieillard, il va vieillir jeune, à
rebours des autres, de la nature, des ans. Il va voir ses parents se voûter,
s'éteindre, sa jeune femme s'empâter et décliner tandis qu'il va retrouver
peu à peu santé, vigueur, s'illustrer brillamment à la guerre, courir les
fêtes et les mondanités... Au bout du voyage ? Une histoire étrange,
extraordinaire et... le néant.
Quand on dit qu'il faudrait
commencer sa vie par la retraite et travailler ensuite... pour profiter tant
qu'on peut... ben pas si sûr... C'est dommage de l'avoir laissée à l'etat de
nouvelle ( bon je reconnais je suis pas fan des nouvelles...n'empêche que
les situations auraient mérité un développement et un roman...
"Un diamant
gros comme le Ritz" :
John Hunger va dans une école prestigieuse et rencontre le jeune Percy
Washington qui l'invite à passer l'été dans sa maison. John découvre qu'en
fait, Percy est extrêmement riche et vit dans une maison recluse avec ses
parents et ses soeurs dans un luxe extrême. Tout se passe bien jusqu'à ce
que John tombe amoureux de Kismine, la soeur de Percy.
Un
pur bonheur que cette deuxième nouvelle. Un vrai conte de fée.. comme
j'adore.. j'avais pris ce livre pour la 1ère et suis sous le charme de la
2ème.
Elif Shafak : "Bonbon
Palace" : Un roman
choral qui, à travers le prisme d’un immeuble des bas quartiers d’Istanbul,
offre un saisissant portrait de la société turque contemporaine. Un récit
haut en couleur aux personnages aussi inattendus qu’attachants, mené tambour
battant par la géniale conteuse qu’est Elif Shafak (La Bâtarde d’Istanbul,
Phébus, 2007: 24000 exemplaires vendus, sélectionné pour le Grand prix des
lectrices de Elle). Dans ce roman Elif Shafak donne vie au Bonbon Palace et
à ses habitants. Cet immeuble à l’élégance désuète fut bâti en 1966 à
Istanbul, sur le site d’un ancien cimetière musulman et arménien, par un
riche Russe pour sa femme qui ne s’émouvait plus qu’à la vue de friandises…
Aujourd’hui décati, infesté par la vermine et les ordures, Bonbon Palace
abrite dix appartements. S’y côtoient des voisins farfelus et très
différents, composant une mosaïque de la société turque actuelle, reflétant
ses aspirations, ses tensions et ses contradictions. Il y a d’abord le
narrateur, un homme à femmes avec un penchant pour Kierkegaard. Puis le
gérant de l’immeuble, le très religieux Hadji Hadji, conteur cruel à ses
heures. Il y a aussi Cemal et Celal, les jumeaux coiffeurs; Hygiène Tijen
qui n’a pas volé son surnom; Nadia, desperate housewife accro à un soap
opera; la cafardeuse «maîtresse bleue»; la flamboyante Ethel en quête du
grand amour… Roman choral, roman truculent à l’ambiance digne d’un
Almodovar, Bonbon Palace frappe par son énergie, sa fantaisie, son ironie.
Il séduit par l’éventail des émotions qu’il déploie, passant en un clin
d’œil du comique au tragique.
C'est un immeuble Yacoubian à
la turc... très vivant, sympa, peut-être un peu longuet,.. mais un festival
de couleurs, des histoires qui s'entremêlent..
Martin Suter : "Le diable
de Milan" :
Lorsque Sonia, une
jeune femme tout juste sortie d'un mariage étouffant et tumultueux, quitte
la ville pour aller travailler dans un hôtel de luxe à la montagne, elle ne
se doute pas un instant de ce qui l'attend. Dans la lourde atmosphère
paysanne de l'Engadine, un vieil hôtel chargé d'histoire mais doté d'un
'espace forme' ultramoderne accueille des patients en cure.
L'auteur nous fait
pénétrer dans un monde irréel, un vieil hôtel transformé en lieu de cure
dans la montagne, un univers étrange, des personnages et des incidents qui
rendent le lieu peu a peu de plus en plus oppressant... en compagnie de
l'héroïne attachante du roman, très déstabilisée par la révélation de sa
"différence"; elle a un rapport tout particulier avec les couleurs , qui a
été révélée suite à un bad trip au LSD.. Le thème du livre : la
Synesthésie..Voir les sons, toucher les goûts, entendre les couleurs... Le
monde d'un synesthète est un mélange des sens pouvant revêtir plusieurs
formes, étudiées consciencieusement depuis une trentaine d'années. Va-t-elle
se remettre... ambiance tendue.
Suspense et machiavélique
jusqu'au bout... J'ai été sous l'emprise de l'auteur. J'ai adoré. Avec
"Small world" il fait partie de mes 2 préférés. A lire à mon avis.
Vikas Swarup : Les
Fabuleuses Aventures d’un Indien malchanceux qui devint milliardaire :
Quand le jeune Ram
Mohammad Thomas devient le grand vainqueur de " Qui veut gagner un milliard
de roupies ? ", la production soupçonne immédiatement une tricherie. Comment
un serveur de dix-huit ans, pauvre et inculte, serait-il assez malin pour
répondre à treize questions pernicieuses ? Accusé d'escroquerie, sommé de
s'expliquer, Thomas replonge alors dans l'histoire de sa vie... Car ces
réponses, il ne les a pas apprises dans les livres, mais au hasard de ses
aventures mouvementées ! Du prêtre louche qui laisse trop volontiers venir à
lui les petits enfants à la capricieuse diva de Bollywood, des jeunes
mendiants des bidonvilles de Bombay aux touristes fortunés du Taj Mahal, au
fil de ses rencontres, le jeune homme va apprendre que la fortune sourit aux
audacieux... (dont a été tiré le film
"Slumdog
Millionaire ") J'ai
adoré.. Vivant, inventif, savoureux, instructif aussi... ah oui !
Maintenant je peux voir le film...
Jean Teulé : "Je,
François
Villon" :
Il est peut-être né le jour de la mort de Jeanne d’Arc. On a pendu son père
et supplicié sa mère. Il a étudié à l’université de Paris. Il a joui, menti,
volé dès son plus jeune âge. Il a fréquenté les miséreux et les nantis, les
curés, les assassins, les poètes et les rois. Aucun sentiment humain ne lui
était étranger. Des plus sublimes aux plus atroces, il a commis tous les
actes qu’un homme peut commettre. Il a traversé comme un météore trente
années de l’histoire de son temps. Il a ouvert cette voie somptueuse
qu’emprunteront à sa suite tous les autres poètes : l’absolue liberté.
La vie de
Villon est un roman, merveilleusement rendu .
La vie de Villon est un roman,
le personnage fascinant. Le poète maudit vit et sa vie est illustrée par ses
poèmes. Voleur, violeur, assassin, traître, écorcheur, sans tabous... une
vie de débauche et de liberté rendue magnifiquement par Jean Teulé. je vous
le recommande.
Jean Teulé
: "Rainbow pour Rimbaud" :
A 36 ans, Robert est un doux
géant de deux mètres dix doté d'une âme d'enfant.
Il vit avec ses parents à Charleville-Mézières. Robert se prend pour Arthur
Rimbaud. Son bateau ivre à lui est une armoire dans laquelle il dort.
Lorsque son père décide de se débarrasser du meuble, Robert part aussitôt
pour Paris. Gare de l'Est, il rencontre Isabelle, standardiste à la SNCF. La
passion ne tarde pas à naître entre ces deux êtres si sensibles et si
différents des autres. Ensemble, les voilà partis pour un voyage au long
cours, avec l'amour fou et Rimbaud pour seuls bagages.
Autant j'avais aimé de Teulé
"Le magasin des suicides " et "Je, François Villon " autant je ne me suis
pas laissé prendre par celui-ci... Trop etrange, trop invraisemblable, pas
assez proche de Rimbaud... C'est l'histoire d'un type ... ok...
mais j'attendais plus...
Jean Teulé : "le
Montespan" :
Tout
le monde connaît La Montespan, illustre favorite de Louis XIV. Mais son
mari, personnage pourtant haut en couleur, est trop longtemps resté dans
l'ombre. D'époux comblé, le Montespan devient la risée des courtisans
lorsque le roi prend sa femme pour maîtresse. Il n'aura de cesse de braver
l'autorité de Louis XIV et d'exiger de lui qu'il lui rende sa femme. Il fut
en cela l'une des premières figures historiques à oser contester la
légitimité de la monarchie absolue de droit divin.
Comme d'habitude, Teulé ne fait pas dans la dentelle... la truculence et la
verve(...ge) sont de mise... Mais il nous entraine dans le sillage de
personnages atypiques et des aventures survoltées. Et pour une fois, c'est
l'homme qui est la victime de l'amour... Moi j'ai dévoré... d'ailleurs ce
livre se dévore ou se lâche...
Fred
Vargas : Ceux qui vont mourir te saluent...
: Un soir, alors qu'il a découvert un trafic de dessins anciens, notamment
un de Michel-Ange qui se trouvait à la Vaticane, bibliothèque du Vatican
qu'il connait très bien puisqu'il y a fait ses études, Henri Valhubert se
rend à Rome, devant le palais Farnèse, malgré son aversion pour la chaleur.
Une fête y est donnée, une fête où se trouvent son fils, Claude, et ses deux
amis, Tibère et Néron... Henri est alors empoisonné à la ciguë ! Si les
soupçons se portent très vite sur son fils, d'autres personnes gravitent
autour de ce meurtre : les deux empereurs, une femme étrange à la beauté
fascinante, ces vols à la Vaticane... et c'est encore Richard Valence qui
doit mener l'enquête.
Beaucoup
aimé ces personnages de Vargas que je ne connaissais pas... les 3 "empereurs
" et Valence... Le suspense est tenu jusqu'au bout..
Fred Vargas : Sans feu ni
lieu :
C'est un crétin ou quoi, ce type ? Louis Kehlweiler s'énerve. Cette histoire
ne tient pas debout ! ll ne fait de doute pour personne que Clément Vauquer
est bel et bien coupable des deux meurtres dont on l'accuse. En outre, la police
possède son signalement, il ne restera pas longtemps en cavale. Oui, mais
Clément, l'accordéoniste demeuré, est un protégé de la vieille Marthe...
Cela suffit pour que Kehlweiler demande à Marc, Lucien et Mathias de cacher
le fugitif quelques jours. Personne n'ira le chercher dans la baraque
pourrie qu'ils habitent, au fin fond du 18e arrondissement.
Le temps d'aller à Nevers, là où tout a commencé…
toujours un plaisir ces
Vargas. Et le trio des
évangélistes est toujours aussi sympathique.
Qiu
Xiaolong : "La danseuse de Mao" :
L’enquête qui attend l’inspecteur principal Chen sera certainement la plus
délicate de sa carrière. Elle a pour objet… le Président Mao. Ou plutôt la
petite fille de sa « partenaire de danse » à Shanghai, une ancienne actrice.
La jeune fille est soupçonnée d’être en possession d’un mystérieux «
souvenir » du grand Timonier. L’image du leader étant déjà assez écornée par
les mémoires de son médecin et autres biographies non autorisées, le
secrétaire du Parti Li veut absolument étouffer l’affaire. L’inspecteur
Chen, chargé de l’enquête, infiltre les réseaux des nostalgiques des années
30 et prend tous les risques, allant même jusqu’à fouiller l’ancienne
chambre de Mao dans la Cité Interdite… Dans ce qui est probablement son
roman le plus documenté, Qiu Xiaolong se confronte directement à la figure
de Mao, dont l’ombre planait sur ses livres précédents. (éditeur)
Toujours un bonheur que de
retrouver l'inspecteur principal Chen. Il aura fallu attendre la toute fin
du livre pour savoir le fin mot de l'histoire. Mais ce que j'aime bien c'est
que finalement, ce n'est pas le plus important... l'ambiance, l'inspecteur,
le contexte et l'histoire de Chine.. tout contribue a rendre ces livres
intéressants.
LECTURES EGYPTIENNES :
Christian Jacq: "Le procès
de la momie" :
Londres,
1821. Un événement extraordinaire ameute le Tout-Londres aristocratique: de
retour d'Egypte, l'aventurier Giovanni Belzoni organise la première
exposition consacrée à l'art égyptien et s'apprête à enlever, en public, les
bandelettes d'une surprenante momie. L'assistance retient son souffle: le
corps est si parfait, si bien conservé, qu'il paraît vivant. L'étonnant
spectacle fait scandale : un pasteur hystérique exige la destruction de
cette relique païenne, un vieux lord veut la livrer en pâture à ses chiens,
un médecin-légiste souhaite garder le corps pour étudier ce phénomène fascinant.
Mais la nuit suivante, la momie disparaît... Et le pasteur, le lord et le
légiste sont assassinés. Le meilleur policier du royaume, l'inspecteur
Higgins, est saisi de l'enquête. Pour lui, le suspect privilégié n'est autre
que la momie elle-même. Il est également convaincu que le complot
révolutionnaire qui agite les quartiers miséreux de Londres et la
disparition de la momie sont étroitement liés. Aidé par une ravissante
avocate, lady Suzanna, l'inspecteur Higgins réussira-t-il à résoudre
l'énigme, avant l'inévitable procès de
la momie ?
Très étonnant.. C'est pas
mal du tout.. Peut-etre parce que cela ne se passe pas en Egypte, mais à
Londres et que le sujet est une intrigue policière.. avec une enquête
tournant autour d'une momie.. et pas trop de longueurs non plus.. D'ici à
dire que je vais devenir fan de CJ... faut pas franchir le pas..
Catalogue de la Collection Bodmer - «Sortir au jour »Art égyptien de la Fondation Martin Bodmer -Textes réunis et édités par Jean-Luc Chappaz et Sandrine Vuilleumier (CSÉG 7), Genève 2001 - réédition 2002 - ( et je vous conseille un petit tour sur mon site pour les photos de la Collection) Plus qu'un guide, l'ouvrage se lit et propose de remarquables articles.
Jaromir Malek : "The
cat in Ancient Egypt"
:
Most modern domestic cats are descendants of the cats of ancient Egypt.
These beautiful and engaging creatures represent, therefore, a living link
between Egyptian civilization and the completely different world of today.
Dr Malek's absorbing survey shows that wild cats were probably domesticated
at least as early as 2000 BC but started to be regularly included in tomb
paintings of family life only some 500 years later, during the New Kingdom.
Dr Malek draws evidence from a vast range of artistic and written sources to
show how the cat became one of the most widely-esteemed animals, revered as
a manifestation of the goddess Bastet. Large numbers of mummified cats were
buried in the Late Period, and bronze statuettes of cats were dedicated to
temples during religious festivals. Illustrating the text with
representations of cats in tomb paintings, sculpture, papyri, jewellery,
ostraka, mummies and coffins, the author conveys the affection and respect
in which cats were held in ancient Egypt. This lively and readable book will
surely prove to be the definitive account of the Egyptian cat: aristocrat of
domestic animals.
A variety of artistic and written sources reveal how e cat became one of the
most widely esteemed animals in ancient Egyptian society.
Comme je suis à la fois
fascinée par l'Egypte et les chats, ce cadeau était un incontournable qui a
remarquablement atteint son but. J'ai été passionnée de bout en bout et j'en
ai appris beaucoup sur le chat et les animaux qui lui ressemblent ( genette
et civette)...
Dimitri LABOURY : "Akhénaton"
: (Les Grands Pharaons,
chez Pygmalion - 2010): Présentation de l'éditeur:
Comme l'écrivait Cyril Aldred,
" aucun souverain de l'Ancienne Egypte n'a peut-être fait couler autant
d'encre de la plume des historiens, archéologues, moralistes, romanciers et
amateurs divers que le pharaon Akhénaton ". Premier fondateur historiquement
attesté d'une religion monothéiste, Amenhotep IV, qui changea son nom en
Akhénaton, occupe une place exceptionnelle dans notre imaginaire collectif,
relatif à l'Egypte antique. Cette notoriété est le fruit d'une véritable
réappropriation de sa figure, motivée par les fantasmes et les besoins
identitaires de notre époque contemporaine vis-à-vis du passé pharaonique.
De fait, le lecteur, qu'il soit simple amateur ou égyptologue, est souvent
bien en peine de cerner le personnage historique qui régna réellement sur
l'Egypte pendant dix-sept années au milieu du XIVe siècle avant notre ère.
Dimitri Laboury propose une biographie archéologique du royal adorateur
d'Aton, laquelle cherche avant tout à décrire les faits matériellement
attestés de son règne, tâchant d'en distinguer ce qui relève de leur
interprétation. Il nous invite à plonger dans l'Egypte au sommet de sa
gloire lorsque le jeune prince grandit; à suivre, pas à pas, la réforme
politico-religieuse qu'il instaura une fois couronné pharaon; à découvrir ce
que l'on sait réellement de sa reine, la belle et mystérieuse Néfertiti; à
explorer l'Horizon-d'Aton, la cité que le souverain fit édifier en Moyenne
Egypte en l'honneur de son nouveau dieu d'élection et, enfin, à analyser la
manière dont ce roi atypique fut banni de l'histoire égyptienne par les
anciens Egyptiens eux-mêmes, avant de ressusciter dans la mémoire
contemporaine. En
cours de lecture.. évidemment ce n'est pas un roman; il
faut le lire dans le calme et prendre des notes... mais quand on voit
la somme d'informations , il aurait pu être indigeste. Or je
trouve qu'il se lit remarquablement bien.. on m'avait tellement dit qu'il
était touffu et difficile à lire que c'est une bonne surprise... Un
incontournable qui est pour moi la bible sur le sujet!