LECTURES

2011

Auteur coup de cœur
Ah oui . je recommande
Incontournable
Beaucoup aimé

passé un bon moment
intéressant
un peu longuet
sympa
sympa sans plus

grenat : résumé

été jusqu'au bout avec peine
pas aimé du tout

en vermillon : mon avis

je sais pas trop ...

 ROMANS :

Jean d'Aillon : "Londres 1200" : 3ème aventure de Guilhem d'Ussel, chevalier troubadour -
Après la mort de Richard Coeur de Lion, son frère Jean lui succède. Mais le roi de France, Philippe Auguste, apprend qu'un testament secret de Richard désignant son neveu Arthur de Bretagne est dissimulé à Londres, dans la grande tour blanche construite par Guillaume le Conquérant. Seul Guilhem, qui avait déjà sauvé la vie du roi, sera capable de ramener le précieux manuscrit. De grands dangers guettent le chevalier troubadour, la troupe de cathares qu'il escorte vers Albi et son ami de toujours, Robert de Locksley. Réussira-t-il à déjouer les complots, à éviter brigands et Anglais, à regagner, enfin, son fief de Lamaguère ?
Une fois de plus enchantée de ma lecture Londres 1200 fait découvrir, la vie de l'époque, et les intrigues de cour. C'est vrai qu'il est plus descriptif et moins "action" que les deux autres. Mais quel bonheur de suivre nos héros

 

Didier Van Cauwelaert  "Les témoins de la mariée" : Nous étions ses meilleurs amis : il nous avait demandé d'être ses témoins. Cinq jours avant le mariage, il meurt dans un accident de voiture. Ce matin, à l'aéroport, nous attendons sa fiancée. Elle arrive de Shanghai, elle n'est au courant de rien et nous, tout ce que nous savons d'elle, c'est son prénom et le numéro de son vol. Comment lui dire la vérité ? Nous nous apprêtions à briser son rêve ; c'est elle qui, en moins de vingt-quatre heures, va bouleverser nos vies. Mais cette jeune Chinoise est-elle la femme idéale ou bien la pire des manipulatrices ?" un pur bonheur... Un des meilleurs de DvC à mon avis. Un vrai roman, des sentiments, une ode à l'amitié aussi. Quel dommage d'arriver à la fin ....

Tracy Chevalier : "la vierge en bleu" - Sud-ouest de la France, aujourd'hui' hui. Arrivée des États-Unis avec son mari, Ella Turner a du mal à trouver sa place dans cette bourgade de province. Elle entreprend des recherches sur ses ancêtres protestants qui eurent à fuir les persécutions. Quatre siècles plus tôt, en pleines guerres de Religions, Isabelle Du Moulin risque un procès en sorcellerie pour vouer un culte à la Vierge Marie. Mais l'enfant qu'elle porte ne lui laisse vite d'autre choix que d'entrer dans l'intolérante famille des Tournier qui a embrassé la Réforme. Ella et Isabelle vont renouer les fils du temps.  Sympa, vite lu,  mais ne vaut pas "la jeune fille à la perle"

Arnaud Delalande  "La lance de la destinée":  Megiddo, 2006. Sur le lieu biblique de l’Apocalypse, une équipe d’archéologues est sauvagement assassinée. Leur découverte, la Lance qui perça jadis le flanc du Christ au Golgotha, a disparu...
Judith Guillemarche, spécialiste de la chrétienté et conseillère spéciale auprès du Vatican, est mandatée par le nouveau pape Leonardo Spinelli di Rosace pour faire la lumière sur cette affaire. De la bibliothèque d’Alexandrie au monastère de Sainte-Catherine, des souks du Caire aux couloirs du Vatican, Judith découvre le projet insensé qui se dissimule derrière l’opération de Meggido : ressusciter le Messie... Thriller historico-religieux, La Lance de la destinée pousse la logique romanesque à son comble pour mieux interroger les dangers de la manipulation génétique. Les hommes sauront-ils résister à leur rêve de toute puissance sans se perdre eux-mêmes ?
bien, sympa, mais un air de déjà vu... la polémique sur le clonage du Christ.. ça vous rappelle pas quelque chose? mais bon roman d'aventure.. mais si vous avez lu DVC .....
 

Arnaud Delalande  "Les fables de sang" : Versailles 1774. Louis XV est mort. Longue vie à Louis XVI et à Marie-Antoinette ! Le jeune couple sera bientôt couronné et toute la Cour se prépare à la cérémonie. Mais pendant ces semaines de transitions, six meurtres atroces sont commis dans le palais et les jardins .... Un avertissement adressé au futur monarque ? Chaque crime a été exécuté selon le même rituel, illustrant chaque fois une fable ironique du grand Jean de La Fontaine. Sur le corps dénudé de la première victime, une jeune servante dévorée par les loups, le pied tranché par un piège, Viravolta découvre la fable 'Le loup et l'agneau', recopiée dans le sang. Comme si le meurtrier invitait Virevolta, un agent au service de la Majesté, à un jeu épouvantable, en annonçant ses prochains crimes... Sa signature ? 'Le Fabuliste '. Seul problème : ce Fabuliste a été tué par Viravolta cinq années auparavant. Oui Oui Oui !!!!!!! adoré. dévoré. J'ai craqué pour les personnages, j'ai adoré l'intrigue, les dessous du pouvoirs, la description de Versailles!!!!!!!!!!! A lire!

 Umberto Eco : "Le cimetière de Prague" - (4ème de couverture) L'auteur s'inspire d'événements plus ou moins mystérieux du XIXe siècle pour construire un récit à épisodes, à la manière des grands feuilletons de l'époque, où machinations, complots et coups de théâtre se succèdent. Trente ans après Le Nom de la rose, Umberto Eco nous offre le grand roman du XIXe siècle secret. De Turin à Paris, en passant par Palerme, nous croisons une sataniste hystérique, un abbé qui meurt deux fois, quelques cadavres abandonnés dans un égout parisien. Nous assistons à la naissance de l'affaire Dreyfus et à la création de l'évangile antisémite, Les Protocoles des Sages de Sion. Nous rencontrons aussi des jésuites complotant contre des francs-maçons, des carbonari étranglant les prêtres avec leurs boyaux. Nous découvrons les conspirations des renseignements piémontais, français, prussiens et russes, les massacres dans le Paris de la Commune où l'on se nourrit d'illusions et de rats, les coups de poignard, les repaires de criminels noyés dans les vapeurs d'absinthe, les barbes postiches, les faux notaires, les testaments mensongers, les confraternités diaboliques et les messes noires...
Les ingrédients sont donc réunis pour faire de ce savoureux feuilleton un diabolique roman d'apprentissage. Tout est vrai ici, à l'exception de Simon Simonini, protagoniste dont les actes ne relèvent en rien de la fiction mais ont probablement été le fait de différents auteurs. Qui peut, cependant, l'affirmer avec certitude ? Lorsque l'on gravite dans le cercle des agents doubles, des services secrets, des officiers félons, des ecclésiastiques peccamineux et des racistes de tous bords, tout peut arriver...
 en cours. Pas évident à lire..
 

Claudie GALLAY  : "les déferlantes" : C'est à La Hague - un bout du monde à la pointe du Cotentin - que la narratrice est venue se réfugier. Elle arpente les landes, observe les oiseaux migrateurs... et Lambert, homme mystérieux et tourmenté aperçu un jour de tempête, et qui n'a cessé depuis lors d'éveiller sa curiosité.  Un livre que je n'ai pas lâché.  Des personnages tout en nuances, une ambiance prenante, un mystère, une écriture que j'ai aimé... un de mes gros coup de cœur.....
Le Cotentin est aussi un des personnages du roman; un livre sur la dissimulation, sur l'amour possible et impossible, sur la difficulté de vivre après ou avec les coups durs de la vie. Une météo en adéquation avec le récit, avec des tempêtes et des brumes, des personnages torturés et mystérieux... une nature et des personnages sauvages.......


Claudie GALLAY  : "Seule Venise" : A quarante ans, quittée par son compagnon, elle vide son compte en banque et part à Venise, pour ne pas sombrer. C’est l’hiver, les touristes ont déserté la ville et seuls les locataires de la pension où elle loge l’arrachent à sa solitude. Il y a là un aristocrate russe en fauteuil roulant, une jeune danseuse et son amant. Il y a aussi, dans la ville, un libraire amoureux des mots et de sa cité qui, peu à peu, fera renaître en elle l’attente du désir et de l’autre. Dans une langue ajustée aux émotions et à la détresse de son personnage, Claudie Gallay dépeint la transformation intérieure d’une femme à la recherche d’un nouveau souffle de vie. Et médite, dans le décor d’une Venise troublante et révélatrice, sur l’enjeu de la création et sur la force du sentiment amoureux.

L'autre Venise.. la Venise d'hiver, loin des touristes, des fastes des lumières et des masques.. La Venise glauque et qui peine à émerger du brouillard.. la Venise des vieux vénitiens qui vivent dans la ville et que cette ville habite. Une Venise intemporelle, couleur sépia.. avec des personnages qui se fondent dans le décor... Des personnages profonds, qui se dévoilent par petites touches, une Venise "impressionniste"... Un roman sur le manque.. tous les personnages vivent dans l'absence d'un être, dans le souvenir du passé.. dans le manque de lumière.. Tout comme cette Venise hivernale et décolorée.. et petit à petit la vie renait... par le dialogue, par l'amour des livres. une fois encore les couleurs ... un livre tout en clair-obscur, en nuances, ou la ville accompagne les personnages..... se reflète en eux...... Une Venise délavée, embrumée, comme les protagonistes du roman.. Une fois encore, la ville est un des personnages... et peut-être le plus attachant du livre...
Quelle idée de débarquer à Venise quand on a pas le moral! ET pourtant! Une fois encore le point de départ du livre est la rupture, la solitude du cœur, la déconstruction du personnage ... et le départ cette fois vers.... Venise , l'autre, la réelle, la non touristique, à l'unisson d'un cœur à la dérive... Venise hivernale, brumeuse, glauque ... Venise la cachée et les rencontres de Venise intime sont des rencontres profondes... Une fois de plus, l'endroit est personnage dans le récit de C. Gallay. Et les rencontres participent à la reconstruction ... Touche après touche... Elle qui flâne dans une Venise vide et déserte va apporter des touches de vie à un vieux russe en exil, coincé dans la chambre de la pension dans laquelle il habite... La rencontre avec un vieux libraire qui attend la visite d'une fillette qui viendra ....peut-être...
Venise c'est l'attente, c'est les contrastes, c'est la vie et c'est la désespérance.. Venise ... une ville magique... qui se révèle ou pas.. qui accompagne ou pas....... J'aime la Venise des non touristes, celle qui se dévoile dans l'intimité... Celle qui existe si on va la chercher derrière les masques et les paillettes.. et j'aime ce livre et ce portrait de la ville qui redonne espoir et vie.....

  Giacometti-Ravenne:  "Apocalypse" : Et si les francs-maçons détenaient le secret de la fin des Temps ? Depuis 2000 ans, le monde, toujours prompt à s'embraser, n'a jamais été aussi près de sa fin : le Signe tant attendu est arrivé sous la forme d'une dangereuse image réapparue. C'est le commissaire franc-maçon Antoine Marcas qui a retrouvé cette ébauche du tableau des Bergers d'Arcadie : un dessin maudit, dont le décryptage par un initié pourrait conduire à la fin des Temps. Manipulé par ses propres frères, poursuivi par des fondamentalistes prêts à tout pour provoquer l'Apocalypse, Marcas devra s'engager dans une lutte manichéenne et ancestrale. De Jérusalem, dans le Temple de Salomon où tout a commencé, jusqu'à Rennes-le-Château où tout doit s'arrêter... Une fois encore j'ai suivi avec plaisir les aventures du flic franc-maçon Antoine Marcas. Un bon polar de vacances.. pas un grand chef d'œuvre mais une bonne intrigue, des époques qui s'entremêlent, pas de révélation à la Dan Brown...

Giacometti-Ravenne:   "Lux tenebrae" - Le commissaire franc-maçon Antoine Marcas est plongé dans un profond coma, après une blessure par balle.
À son réveil, il ne se souvient de rien, hormis des cauchemars, de ce tunnel sans fin. Une Expérience de Mort Imminente...
Lancé sur la piste de son agresseur, traqué par des fanatiques religieux, le frère Marcas remonte aux origines des rites d'initiation égyptiens.
Pour comprendre, il va devoir à nouveau franchir les portes de la mort...
 Alors pour une fois je trouve pas bon ! Le mélange franc-maçon - Akhenaton - ésotérisme - le retour apres la mort... pas convaincue ce coup-ci !
 

  Katharina Hagena: Le goût des pépins de pomme : A la mort de Bertha, ses trois filles, Inga. Harriet et Christa, et sa petite-fille, Iris, la narratrice, se retrouvent dans leur maison de famille, à Bootshaven, dans le nord de l'Allemagne, pour la lecture du testament. A sa grande surprise, Iris hérite de la maison et doit décider en quelques jours de ce qu'elle va en faire. Bibliothécaire à Fribourg, elle n'envisage pas, dans un premier temps, de la conserver. Mais, à mesure qu'elle redécouvre chaque pièce, chaque parcelle du merveilleux jardin qui l'entoure, ses souvenirs se réveillent, reconstituant l'histoire émouvante, parfois rocambolesque, mais essentiellement tragique, de trois générations de femmes. Katharina Hagena nous livre ici un grand roman sur le thème du souvenir et de l'oubli.  Un peu mitigée.. des images et des pages magnifiques, mais il me semble que le texte est desservi par un manque de rythme... trop lent... le livre n'est pas assez fluide... un livre sur l'oubli, sur le caché, sur le souvenir.. je n'ai pas trouvé les personnages attachants... Par contre la maison, le jardin, les objets, les robes ont leur histoire et sont les "personnages" qui m'ont séduite! Beaucoup de phrases que j'ai notées car elle m'ont profondément émues. Si vous avez connu des personnes atteintes d'Alzheimer, vous ne pouvez qu'être touchés par les images de l'effritement des rives des fleuves... l'érosion.. Un petit livre que je retiens pour sa singularité et sa sensibilité.   ( quelques morceaux choisis ..)

Arnaldur Indridason :" Hypothermie": C’est l’automne. Maria, une femme d’une cinquantaine d’années, est retrouvée pendue dans son chalet d’été sur les bords du lac du Thingvellir par Karen, sa meilleure amie. Après autopsie, la police conclut à un suicide. Quelques jours plus tard, Erlendur reçoit la visite de Karen qui lui affirme que ce n’était pas "le genre" de Maria de se suicider. Elle lui remet une cassette contenant l’enregistrement d’une séance chez un médium que Maria est allée consulter afin d’entrer en contact avec sa mère décédée deux ans plus tôt, qui lui avait promis de lui envoyer un signe de l’au-delà. Aussi dubitatif que réticent, Erlendur lui promet d’écouter l’enregistrement tout en lui répétant que ni l’enquête ni l’autopsie n’ont décelé le moindre élément suspect. L’audition de la cassette le convainc cependant de reprendre l’investigation à l’insu de tous. je viens de le refermer. C'est un excellent policier. Et qui éclaire bien le personnage du Commissaire. On pénètre dans la vie du Commissaire, on apprend son mode de fonctionement, et on se rend compte que la persévérance et l'intuition font la profondeur du roman

Arnaldur Indridason :" la rivière noire": Dans un appartement à proximité du centre-ville, un jeune homme gît, mort, dans un bain de sang. Pas le moindre signe d'effraction ou de lutte, aucune arme du crime, rien que cette entaille en travers de la gorge de la victime, entaille que le légiste qualifie de douce, presque féminine. Dans la poche de sa veste, des cachets de Rohypnol, la drogue du viol... Il semblerait que Runolfur ait agressé une femme et que celle-ci se soit ensuite vengée.Un châle pourpre trouvé sous le lit dégage un parfum puissant et inhabituel d'épices, qui va mettre Elinborg, l'adjointe d'Erlendur et cuisinière émérite, sur la piste d'une jeune femme. Mais celle-ci ne se souvient de rien, et bien qu'elle soit persuadée d'avoir commis ce meurtre rien ne permet vraiment de le prouver. Des indices orientent les inspecteurs vers d'autres sévices soigneusement tenus secrets.En l'absence du commissaire Erlendur, parti en vacances, toute l'équipe va s'employer à comprendre le fonctionnement de la violence sexuelle, de la souffrance devant des injustices qui ne seront jamais entièrement réparées, et découvrir la rivière noire qui coule au fond de chacun. L'enquête est bien, mais cette fois -ci le Commissaire Erlendur est totalement absent. Je dois dire qu'il m'a beaucoup manqué. On fait connaissance avec la vie de Elinborg qui tient le rompol sur ses épaules.. mais qui malheureusement n'a pas la carrure ... le personnage est un peu "transparent", surtout quand on attend l'entrée en scène du Commissaire taciturne... je dois toutefois reconnaitre que l'idée de confier l'enquête à une femme est excellente
 

Pierre Jean Jouve  : "Paulina 1880" : Paulina 1880 est un roman de Pierre Jean Jouve paru en 1925. Résumé : Paulina Pandolfini, fille patricienne de Milan, brillante, ardente et sensuelle, mais aussi profondément attachée à ses devoirs religieux, est séduite par un ami de son père, en dépit de toutes les surveillances. Prise par un amour aussi profond que son scrupule religieux est grave, elle oscille, secourue un moment par un vieux dominicain; le comte Michele Cantarini la presse de choisir la voie de sa passion, dès qu'il est en mesure de l'épouser. Il est trop tard. Obstinément ancrée dans son péché, Paulina refuse. Elle entre au couvent. Le couvent, comme la vie, ne veut pas d'elle. Paulina arrive errante à Florence. Dans la crise de toutes ses passions ensemble, elle rappelle Cantarini. Mais une nuit du mois d'août 1880 se produit la catastrophe. On retrouve Paulina, après des années de prison, devenue une pauvre paysanne, acceptant enfin d'être jugée selon ses œuvres.

Amour mystique, amour charnel... ce qui est sur c'est que c'est un pur poème que ce livre. D'ailleurs Jouve est un poète. Dieu, l'amour, la mort... et la solitude de la passion exclusive..  Le romantisme ... Dans la lignée de Rilke... un roman que j'ai raté à l'adolescence mais que je me réjouis d'avoir enfin lu..


Camilla Läckberg  : "La princesse des glaces": Erica Falck, trente-cinq ans, auteur de biographies installée dans une petite ville paisible de la côte ouest suédoise, découvre le cadavre aux poignets tailladés d’une amie d’enfance, Alexandra Wijkner, nue dans une baignoire d’eau gelée. Impliquée malgré elle dans l’enquête (à moins qu’une certaine tendance naturelle à fouiller la vie des autres ne soit ici à l’œuvre), Erica se convainc très vite qu’il ne s’agit pas d’un suicide. Sur ce point – et sur beaucoup d’autres –, l’inspecteur Patrik Hedström, amoureux transi, la rejoint. A la conquête de la vérité, stimulée par un amour naissant, Erica, , plonge dans les strates d’une petite société provinciale qu’elle croyait bien connaître et découvre ses secrets, d’autant plus sombres que sera bientôt trouvé le corps d’un peintre clochard – autre mise en scène de suicide. Au-delà d’une maîtrise évidente des règles de l’enquête et de ses rebondissements, Camilla Läckberg sait à merveille croquer des personnages complexes et – tout à fait dans la ligne de créateurs comme Simenon ou Chabrol – disséquer une petite communauté dont la surface tranquille cache des eaux bien plus troubles qu’on ne le pense. 1er de la série, passionnant. J'ai beaucoup aimé. L'ambiance de la petite ville de province, les personnages que nous retrouverons dans les prochaines enquêtes.. Début prometteur ( pour les suivants voir mes lectures 2010)

Camilla Läckberg  : "L'enfant allemand" : La jeune Erica Falck a déjà une longue expérience du crime. Quant à Patrik Hedström, l'inspecteur qu'elle vient d'épouser, il a échappé de peu à la mort, et tous deux savent que le mal peut surgir n'importe où, qu'il se tapit peut-être en chacun de nous, et que la duplicité humaine, loin de représenter l'exception, constitue sans doute la règle. Tandis qu'elle entreprend des recherches sur cette mère qu'elle regrette de ne pas avoir mieux connue et dont elle n'a jamais vraiment compris la froideur, Erica découvre, en fouillant son grenier, les carnets d'un journal intime et, enveloppée dans une petite brassière maculée de sang, une ancienne médaille ornée d'une croix gammée. Pourquoi sa mère, qui avait laissé si peu de choses, avait-elle conservé un tel objet ? Voulant en savoir plus, elle entre en contact avec un vieux professeur d'histoire à la retraite. L'homme a un comportement bizarre et se montre élusif. Deux jours plus tard, il est sauvagement assassiné... Dans ce cinquième volet des aventures d'Erica Falck, Camilla Läckberg mêle avec une virtuosité plus grande que jamais l'histoire de son héroïne et celle d'une jeune Suédoise prise dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale. Tandis qu'Erica fouille le passé de sa famille, le lecteur plonge avec délice dans un nouveau bain de noirceur nordique. Magistral! Alors si j'avais été déçue par le contexte du précédent ( la téléréalité) j'ai beaucoup apprécié cette enquête sur fond de résurgence des néo-nazis et fond de 2ème guerre mondiale.. 3 générations, et des positions racistes, antiracistes, néo-nazies.. Tout y est. Et l'enquête, menée en majeure partie par Erica... est palpitante! A ne pas louper!!!

Marc Levy : "le voleur d'ombres"  Maintenant, assieds-toi, il faut que l'on parle, a dit l'ombre. Je me suis assis en tailleur sur le sol. - Tu as un pouvoir très rare, il faut que tu acceptes de t'en servir, même s'il te fait peur. - Pour quoi faire ? - Trouve pour ceux dont tu dérobes l'ombre cette petite lumière qui éclairera leur vie, un morceau de leur mémoire cachée, c'est tout ce que nous te demandons. - Nous ? - Nous, les ombres, souffla celle à qui je m'adressais. J'ai souri, je comprenais très bien de quoi elle parlait. ... Et si l'enfant que vous étiez rencontrait l'adulte que vous êtes devenu..." Cela faisait un moment que je ne lisais pas de lire de cet auteur. j'ai lu "le voleur d'ombres" plus comme un conte que comme un roman. Oui je suis d'accord avec l'histoire d'amour en fil rouge entre le héros et sa maman, mais aussi un roman sur l'amitié, sur les êtres qui réapparaissent du passé pour être là au moment ou on se sent seuls... La fidélité a ses amis et amours d'enfance, l'importance de l'enfance qui nous accompagne toute notre vie, les promesses d'enfants non tenues qui nous mangent un petit coin du cœur.... La valeur des choses et de la réussite qui tient au final a ce qu'on aime et non à ce qu'on croit vouloir faire... Aller à la poursuite du rêve pour voir si il est toujours à portée de rêve... Peut-être simplement garder une âme et des sentiments d'enfant dans un monde d'adultes....

Pierre Magnan :  "Le commissaire dans la Truffière" : Qui aurait dit à Laviolette, venu à Banon, Basses-Alpes, pour y déguster une omelette aux truffes, qu'il y trouverait un nid de hippies assassinés ? Qu'il se casserait le nez sur un tombeau protestant depuis longtemps désaffecté et qu'il serait obligé de partager ses lauriers avec une truie nommée Rosaline ? Comme d'ordinaire d'ailleurs, la solution n'apparaîtra à Laviolette que par hasard, au terme d'une série d'échecs, lesquels coûteront une vie humaine à chaque coup. Quand on est fan de Magnan et de ses personnages, de ses descriptions et de ses enquêtes.. on adore cet opus. En plus on ne comprend pas le pourquoi du comment et il y a beaucoup de suspense. La Provence est comme toujours merveilleusement et amoureusement décrite. J'ai adoré.

Henning Mankell :"Les chaussures italiennes ": Fredrik Welin vit reclus sur une île de la Baltique. À soixante-six ans, sans femme ni amis, il a pour seule activité une baignade quotidienne dans un trou de glace. L’intrusion d’Harriet, l’amour de jeunesse abandonnée quarante ans plus tôt, brise sa routine. Mourante, elle exige qu’il tienne une promesse : lui montrer un lac forestier. Fredrik ne le sait pas encore, mais sa vie vient de recommencer. Ce n'est pas un policier. La solitude, le poids des ans, le regard en arrière sur les erreurs de jeunesse, la fuite et le repli sur soi pour ne pas affronter la vie et les erreurs.. et la remise en question .. et la redécouverte de la valeur de la vie.. Je pense qu'on ne ressort pas intact de la lecture de ce livre. Des phrases qui resteront gravées. Une nature en adéquation avec la solitude.. J'ai trouvé magnifique. Nettement moins noir que "Profondeurs" le roman tourne à nouveau sur les thèmes de l'amour, la solitude, la trahison...   ( quelques morceaux choisis ..)  
 

Stephenie Meyers :"Les âmes vagabondes" : Mélanie Stryder est une rebelle. Notre Terre a été envahie par un ennemi invisible. Petit à petit, les âmes vagabondes s’emparent du corps des hommes en neutralisant leur esprit. La quasi-totalité de l’humanité a ainsi succombé. Mélanie Stryder fait partie du dernier groupe d’hommes libres. Lorsqu’elle est capturée par les Traqueurs, on lui insère Vagabonde, une âme exceptionnelle qui a déjà connu plusieurs corps. Elle sait les difficultés d’envahir un humain hostile : les émotions dévastatrices, le tumulte des sens, les souvenirs trop vifs. Et Vagabonde rencontre un obstacle supplémentaire : l’esprit de l’ancienne propriétaire résiste. L’âme explore les souvenirs de Mélanie dans l’espoir de découvrir l’endroit où se cachent les derniers résistants humains. Mais à la place de ces informations, Mélanie submerge Vagabonde par les images de l’homme qu’elle aime – Jared, un humain encore en cavale. Incapable de se dissocier des pulsions de son corps d’emprunt, Vagabonde commence à aimer l’homme qu’elle est censée livrer aux autorités. Face aux pressions extérieures, Mélanie et Vagabonde se retrouvent alliées malgré elles ; commence alors pour elles la quête incertaine et périlleuse de cet homme dont elles sont toutes deux amoureuses. Roman qui va bien pour les vacances et dans l'avion.. Long au démarrage, l'action est un peu plus présente ensuite. Sympa mais un peu trop mélo... mais on veut quand même savoir la fin.. alors on lit les 800 pages.. Si j'ai bien aimé l'action j'ai trouvé un peu lassant le conflit "il est à moi" "non à moi" entre Mel et Gaby . Ecriture fluide, roman très sympa en fin de compte.

Katherine Pancol : "Les Ecureuils de Central Park sont tristes le lundi": Souvent la vie s’amuse. Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d’un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud. Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident. Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails. Ils veulent du lourd, de l’imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d’un homme tremblant. Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue… Et la vie n’est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi…  Toujours léger et sympa.

Mais cela ne vaut de loin pas les 2 autres ....... le 3ème opus manque de tonus. Heureusement qu'il y a Hortense!

Anne Perry "A l’ombre de la guillotine" : Le 17 janvier 1793, à Paris, la Convention s'apprête à rendre son verdict quant au sort qui sera réservé au roi. Célie Laurent, une jeune blanchisseuse, assiste aux débats. Dans la soirée, la sentence de mort est prononcée. Dès lors commence pour un petit groupe de républicains, dont fait partie la jeune femme, une haletante course contre la montre : ils ont quatre jours pour sauver Louis XVI de la guillotine et lui faire quitter le pays afin d'éviter les conséquences dramatiques qu'aurait son exécution sur une France au bord du chaos. En ces temps troublés, Célie ne devra bientôt compter que sur elle-même pour mener l'évasion royale jusqu'à son terme. Bien aimé. avec des histoires d'amour coté conspirateurs, des flottements sur les rôles et des personnages attachants .. Un bon rendu du contexte historique, . je ne me suis pas ennuyée une seconde.

Anne Perry "Un deuil dangereux - A Dangerous Mourning" - La famille Moidore n'avait encore jamais connu de scandale, bien à l'abri dans sa demeure de Queen Anne Street. Mais la famille va être frappée par un drame atroce : la fille de Sir Basil Moidore est assassinée. L'inspecteur William Monk est sommé de retrouver le coupable au plus vite et d'épargner autant que possible la famille. Peu aidé, tant par l'hostilité de ses supérieurs que par les séquelles de son amnésie, Monk devra lire derrière les silences et les ombres pour parvenir à résoudre cette nouvelle enquête. Heureusement, sa complice Hester Latterly viendra lui prêter main-forte.
« En plongeant son héros dans le Londres des années 1850 avec délectation et sadisme, Anne Perry est entrée dans la cour des plus grands. Voici du neuf et du neuf éblouissant. »
Palpitant. J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir les personnages du 1er opus ( Un étranger dans le miroir ) . Palpitant de bout en bout. Je conseille de lire les aventures dans l'ordre).

Anne Perry "Défense et trahison - Defend and Betray" - Après une brillante carrière militaire au service de la couronne d'Angleterre en Inde, l'estimé général Thaddeus Carlyon rencontre la mort, non dans l'affrontement d'une bataille, mais au cours d'un élégant dîner londonien. Accident ou homicide ? La belle Alexandra, épouse du général, confesse bientôt son meurtre, passible du gibet. William Monk, Hester Latterly et Oliver Rathbone travaillent d'arrache-pied pour faire tomber le mur de silence élevé par l'accusée et la famille de son mari ; ils cherchent désespérément une réponse à ce sombre et effrayant mystère, afin de sauver la vie d'une femme. De plus en plus accro! J'adore les personnages, les enquêtes, les intrigues, le suspense, le coté social.. tout quoi !

Anne Perry "Vocation fatale" - A Sudden, Fearful Death - Une nouvelle enquête s'offre au détective William Monk. En lui demandant son aide, Mrs. Julia Audley Penrose le plonge dans l'embarras, car il s'agit d'un problème difficile : une agression sexuelle dont a été victime sa sœur. Seuls le professionnalisme de Monk et l'aide précieuse d'Hester Latterly - elle-même confrontée à la mort violente d'une patiente, étranglée à l'hôpital de Londres où elle travaille - et de Lady Callandra, sa bienfaitrice, permettront de résoudre cette douloureuse affaire.  J'ai fait une découverte et je les lâche plus! J'adore! Ce quatuor (Détective, infirmière, Lady et Avocat qui finit toujours par fonctionner ensemble et qui est formidable.. en plus de l'enquête, il y a la personnalité des intervenants, et il y a l'enquête, et le souci de sauver les accusés...

Anne Perry "Des âmes noires" - The Sins of the Wolf  - Hester Latterly est engagée par une riche famille écossaise pour accompagner une vieille dame à Londres. Son unique consigne ? Lui faire avaler son remède pour le cœur, qu'elle a fragile. Dans le train, Hester se lie d'amitié avec sa patiente, lui administre le médicament puis s'endort. À son réveil, la vieille dame a rendu l'âme. L'autopsie révèle qu'il s'agit d'un empoisonnement, et Hester, accusée du meurtre, est emprisonnée. Tous les amis de la jeune femme se mobilisent : Monk part pour Edimbourg afin d'y mener enquête avec le soutien de Rathbone, d'Hester et de Callandra. Ensemble, ils finiront par découvrir la vérité... et bien plus encore. Cette nouvelle enquête de William Monk donne l'occasion à Anne Perry de nous fournir une illustration supplémentaire de l'ingéniosité parfois perverse avec laquelle elle explore les dessous de l'Angleterre du XIXe siècle. Palpitant jusqu'au bout.. et Florence Nightingale est même de la partie.. J'adore et je plonge de plus en plus dans l'Angleterre du XIXème... avec la vie des riches, la description des pauvres à la "Dickens" par moments... un régal.. et les personnages récurrents sont attachants.. et les intrigues ne se dénouent au'au dernier moment...
Anne Perry "La Marque de Caïn" : Angus Stonefield, époux et père modèle et dévoué, homme d’affaires intègre, a disparu depuis trois jours. Le seul point sombre de la vie de cet homme exceptionnel était Caleb, son frère jumeau maléfique, aussi détestable qu’Angus était aimable et aimé. Deux frères jumeaux que tout oppose... sauf la disparition d'Angus qui fait de Caleb un suspect parfait. Quand Monk s'en mêle, les certitudes disparaissent... jusqu'au dénouement! Avec Monk, l'Angleterre victorienne devient un élément romanesque. Ses lieux servent de territoires aux investigations du fringant détective. Au fond, Monk est bel et bien un héros de son temps  Comme toujours j'ai pas lâché .. mais pour une fois, j'ai deviné... mais j'ai quand même été surprise à la fin... Une belle description des bas-fonds insalubres ........ comme toujours , je me réjouis de lire le suivant..

Anne Perry  "Scandale et calomnie" : Le prince Friedrich, héritier déchu d'un petit État allemand, meurt des suites d'un accident de cheval dans ~1 a demeure de Lord et Lady Wellborough, dans le Berkshire. La comtesse Zorah Rostova, qui a autrefois eu une liaison avec le prince, accuse son épouse Gisela de l'avoir assassiné. Poursuivie en diffamation, elle demande à Oliver Rathbone d'assurer sa défense. Ce dernier accepte, subjugué par le charme étrange de la comtesse. Pour cette septième aventure de Monk, les amateurs d'Anne Perry retrouveront avec plaisir leurs héros préférés. au début moins emballée. Sauf coté historique et politique. En effet les 3 héros récurrents, Monk, l'avocat et Esther enquetent mais il font moins "équipe" que d'habitude.. Mais l'histoire est tellement étrange qu'on se passionne une fois de plus. Les personnages sont une fois de plus totalement atypiques... Une fois encore : je me réjouis de lire le prochain...
Anne Perry : "Un cri étranglé " : - De quoi peuvent bien être coupables un père et un fils de la bonne société londonienne pour mériter la sanglante correction qui leur a été infligée dans un des quartiers les plus sordides de la ville ? Au vu des témoignages, le sergent Evan semble très vite penser que le fils, Rhys Duff, toujours entre la vie et la mort, et incapable de parler ou d'écrire pour raconter les faits, n'est pas aussi innocent qu'il y paraît.
« Si elle cède au pittoresque, sans avoir la prétention de jouer à l'historienne ou à la sociologue, Anne Perry ne mâche pas ses mots pour autant. Lorsqu'elle soulève le voile, rien ne lui échappe: prostitution, inceste, pédophilie, avortements clandestins, corruption – inutile de dire que ceux qui tiennent le haut du pavé ne sont pas les moins compromis. Une enquête de William Monk, c'est le dépaysement assuré. »
une nouvelle réussite. Monk retrouve petit à petit ses souvenirs.. par bribes. Cette fois Sir Oliver est moins présent... et Hester davantage... Une autre virée dans les bas-fonds... mais là j'avais pas mal deviné... avec toutefois des zones d'ombre...
Anne Perry : "Mariage impossible" : Killian Melville, jeune architecte de génie, vient de découvrir que Lambert, son principal client et ami, a décidé de le marier à sa fille unique, Zillah Lambert. Il a même déjà annoncé cette union par voie de presse. Melville refuse, mais expliquer au Tout-Londres que le fiancé rompt son engagement reviendrait à couvrir d'opprobre la jeune promise. Pourtant, rien ni personne ne parvient à convaincre Melville d'accepter ce mariage pour éviter le procès au cours duquel il renonce à fournir la moindre explication. Le lendemain, on le retrouve mort, empoisonné. Les recherches de l'inspecteur Monk vont se révéler vaines ; on conclut au suicide. Un peu vite... À la faveur d'une autre enquête, Monk découvrira (enfin) la clef de l'histoire.  magnifique ! j'adore ces personnages, ces intrigues, l'ambiance de Londres-...
 Anne Perry : "L'Étrangleur de Cater Street (The Cater Street Hangman)" : Suffragette avant l'heure, l'indomptable Charlotte Ellison contrarie les manières et codes victoriens et refuse de se laisser prendre aux badinages des jeunes filles de bonne famille et au rituel du tea o'clock.
Revendiquant son droit à la curiosité, elle parcourt avec intérêt les colonnes interdites des journaux dans lesquels s'étalent les faits divers les plus sordides.
Aussi bien le Londres des années 1880 n'a-t-il rien à envier à notre fin de siècle : le danger est partout au coin de la rue et les femmes en sont souvent la proie.
Dans cette nouvelle série " victorienne ", la téméraire Charlotte n'hésite pas à se lancer dans les enquêtes les plus périlleuses pour venir au secours du très séduisant inspecteur Thomas Pitt de Scotland Yard.
Charmante Sherlock Holmes en jupons, Charlotte a déjà séduit l'Angleterre et les Etats-Unis. La voici partie à l'assaut de l'Hexagone. 
Moins emballée que par la série Monk mais laissons les personnages se mettre en place. L'intrigue est bonne. C'est pour le moment les personnages qui semblent moins attachants.. mais je pense que la suite pourrait me donner tort...

Anne Perry :"Le Mystère de Callander Square (Callander Square) " 4ème de couverture : "Les amoureux de la fiction historique et policière doivent absolument connaître cette nouvelle série qui se déroule dans l'Angleterre de la reine Victoria. Une ambiance d'époque lourde de sensualité, une écriture et des dialogues de haute tenue, une description des classes sociales parfaitement convaincante et des personnages profondément humains ; voilà qui rend la lecture des romans d'Anne Perry absolument inoubliable.
Le début : des jardiniers découvrent les corps de deux bébés assassinés dans le beau quartier de Callander Square. Pitt est chargé de l'enquête... 
Maintenant que les personnages se mettent en place ils deviennent attachants. Bien aimé ce 2ème opus. J'attaque le 3ème donc...

Anne Perry :"Resurrection Row" - Alors que Lord et Lady Cantley sortent d'une représentation à l'opéra, ils croisent un cab qu'ils aimeraient bien emprunter par ce froid mordant. Or, assis à la place du chauffeur, se trouve le cadavre déterré de Lord Augustus mort depuis bientôt trois semaines. Chargé de l'enquête dans la très chic rue de Gadstone Park Thomas Pitt se perd sur les raisons de cette folie. Encore une enquête passionnante pour Charlotte et Thomas Pitt. Super ! De plus en plus fan... j'ai pas deviné ... le suspense a été total jusqu'au bout...

 Anne Perry :" Rutland Place" - Charlotte Pitt reçoit un message de sa mère, Caroline Ellison, car un objet compromettant qu'elle possède a disparu. En se rendant à Rutland Place, elle s'aperçoit que plusieurs autres choses se sont volatilisées dans le voisinage. De plus, Caroline se sent épiée. Quand une femme est assassinée, Thomas Pitt entre en scène.  et bien j'accroche de plus en plus moi ... Emily revient sur le devant de la scène. Charlotte est de plus en plus débrouille, elle est bien dans son rôle de "déclassée" à cheval sur les deux univers. J'aime beaucoup les descriptions de la vie à l'époque.

Anne Perry :"Le Cadavre de Bluegate Fields" - Le cadavre dénudé d'une jeune homme de bonne famille est retrouvé dans un quartier mal famé de Londres. Thomas Pitt est chargé de l'enquête, comme à chaque fois que l'affaire apparaît toucher les classes "supérieures". Il va rapidement découvrir que le jeune homme a été violé et plongé dans un bain. Tout indique que le crime a été commis par un proche de la victime mais Pitt devra faire preuve d'une diplomatie à toute épreuve et affronter les multiples barrières qu'on lui opposera. J'aime beaucoup. Je trouve sympa cette ambiance familiale au coin du feu ou Charlotte et Thomas discutent des affaires et permettent les vraies questions. C'est ces dialogues qui présentent la vie à l'époque qui pimentent les romans. Cette fois ci, le tribunal fait son apparition.. C'est marrant comme dans la série de Monk, Pitt est peu apprécié par son supérieur, il y a une héroïne qui s'infiltre dans la bonne société et renseigne l'enquêteur, la Lady de la Haute... et toujours ces descriptions.. Je replonge dans les bas-fonds et la prostitution...
Alors je l'ai fini et c'est de loin mon préféré. L'enquête officielle, l'enquête en marge , l'enquête de la police et de la Haute société, la peinture des mœurs... une réussite. Et en toile de fond les réformes parlementaires, le voile de la bienséance.. la différence entre les states de la société.. Le Meilleur!

Anne Perry :"Mort à Devil's Acre" - Un corps émasculé est trouvé à Devil's Acre, dans les bas fonds de Londres. Mais c'est le premier d'une série. Pitt mène l'enquête sur 4 meurtres, qui ont pour seul point commun le quartier dans lequel ils ont été commis... Un médecin, un souteneur, un aristocrate, un professeur... Et Charlotte va bien évidemment mener son enquête ... On entre dans l'univers des soirées, des robes, des divertissements, de la façon de passer le temps, de l'ennui sous le vernis de façade.. Excellent opus, mais toujours un petit coup de cœur pour le précédent..

Anne Perry :"Meurtres à Cardington Crescent" - Georges, le mari de la sœur de Charlotte est retrouvé sans vie alors qu'il passe quelques jours avec sa femme dans sa famille. La famille du mari a tout intérêt à ce qu'Emily soit coupable et elle aurait de bonnes raisons de l'être Ce n'est pas mon préféré. Loin de là. Mais c'est un bon polar et l'ambiance est toujours si plaisante et bien rendue.. Les secrets de famille de la bonne société anglaise et mépris pour ceux qui n'en font pas partie est un vrai bonheur

Anne Perry :"Silence à Hanover Close" - Thomas est chargé d'enquête sur un meurtre commis au cours d'un cambriolage plusieurs années auparavant. Il va devoir rechercher chez les receleurs les objets volés pour espérer retrouver la piste du meurtrier. Charlotte et sa soeur Emily vont à nouveau mettre leur audace à profit pour aider Thomas dans son enquête et faire éclater la vérité. 

Alors là c'est un tout bon ! Cette fois ci les deux sœurs sont totalement à contre-emploi et Thomas atterit en prison... A elles de jouer... Suspense garanti !

Anne Perry :"L'Égorgeur de Westminster Bridge" - Un gentilhomme attaché à un réverbère de Westminster Bridge ... Sir Lockwood Hamilton, membre du Parlement est le premier de la série de parlementaires retrouvé mort, la gorge tranchée par un rasoir, maintenu debout contre un réverbère par son écharpe blanche. Thomas Pitt mène l'enquête et Charlotte, la tendre épouse de Thomas, ne peut résister à l’envie d’aider son mari. ... Une fois encore, le suspense est présent. Cette fois ci le contexte social nous entraîne dans le sillage du mouvement féministe, des "suffragettes" qui luttent pour obtenir le droit de vote, le droit de décider de leur vie, de leur biens, pour être reconnue comme des êtres pensants et non des objets soumis aux lois et aux désirs des Hommes... Charlotte va se mêler à la bonne société pour enquêter de l'intérieur. Elle va approcher les femmes, et obtenir des confidences car il est plus facile d'observer pour Charlotte que pour son inspecteur de mari.

Anne Perry :"L'Incendiaire de Highgate" Le paisible quartier de Highgate a été le théâtre d'un terrible incendie qui a coûté la vie à Clemency Shaw, l'épouse d'un médecin reconnu. L'inspecteur Thomas Pitt et sa femme, Charlotte, auront à déterminer s'il s'agit là d'un simple accident ou d'un acte criminel. Méthodiquement, le célèbre duo de détectives tente de tracer un portrait du couple afin de rendre justice. 11ème aventure.. Cette fois ci Anne Perry nous entraine dans les bas-fonds et dans la façon d'exploiter les pauvres en les entassant dans des taudis et en les faisant payer un maximum pour avoir un toit dans des des conditions insalubres...
 

Anne Perry :"Belgrave  Square" Lorsque William Weems, un obscur usurier, est assassiné du côté de Clerkenwell, une discrète jubilation se répand parmi ses clients qu'il n'hésitait pas, à sa façon, à "étrangler" sans pitié. Quand l'inspecteur Pitt trouve dans son bureau une liste comportant plusieurs noms du Gotha londonien, il prend conscience de l'ampleur de sa tâche. William Weems était en fait un véritable maître chanteur. Une fois encore, son épouse Charlotte, issue elle aussi de la meilleure société, va s'avérer la meilleure des alliés. Que ce soit au cours de bals chatoyants ou de « five o'clock tea », elle va observer ce monde de passion, de pouvoir et de cupidité que la police n'est pas autorisée à voir et permettre d'identifier le coupable. Décidément, ce que femme veut...   il ne restera pas dans les mémoires... mais il a le mérite de révéler un autre fléau, qui lie les personnes de la moyenne et haute société et les menace, alors qu'à la base, il semble que ce soit une idée humaniste et humanitaire... Attention aux motivations cachées.......

 
Anne Perry " le crucifié de Farrier’s Lane" la 13ème aventure... Alors que Thomas et Charlotte Pitt assistent ensemble - une fois n'est pas coutume - à une représentation théâtrale, le juge Samuel Stafford meurt empoisonné dans une loge voisine. Il s'apprêtait à rouvrir le dossier d'un homme condamné cinq ans plus tôt à la pendaison pour le plus horrible des meurtres. L'Inspecteur Pitt se retrouvent donc avec deux enquêtes criminelles à mener ; or police et magistrature ne semblent guère disposées à lui faciliter la tâche. Heureusement Charlotte est à ses côtés pour l'aider à découvrir la vérité  pas d'Emily cette fois-ci.. mais sinon Pitt est aidé de Charlotte, de Caroline (sa mère) et de Gracie , la petite bonne. Cette fois ci, le racisme anti-juif et la mauvaise réputation des acteurs et actrices de théâtre est au centre de l'intrigue.. ou plutôt des intrigues.. et même si j'ai cru deviner qui était le coupable à un moment... les rebondissements se multiplient jusqu'à la fin .. et les mobiles et motifs des crimes ne sont pas si évidents que ça...

Anne Perry " Le bourreau de Hyde Park" La découverte de corps décapités dans Hyde Park fait resurgir une peur que les londoniens n’avaient plus ressentie depuis Jack l’Éventreur. Et si Thomas Pitt, récemment promu commissaire, ne trouve pas très vite le coupable, on ne donne pas cher de sa tête ! Un premier cadavre est retrouvé sur un bateau, puis un second dans un kiosque à musique. Les indices sont bien maigres. Y a-t-il un point commun entre les victimes, un officier de marine respecté, et un musicien ? La population, la presse, les politiciens,... tout Londres réclame vengeance. Jamais Pitt n’a été autant aux abois et si curieusement réticent à effectuer une arrestation. Et au moment où il en aurait le plus besoin, Charlotte, son épouse, semble incapable de l’aider...  . Encore une aventure qui m'a plu. Piit est promu Commissaire mais un Commissaire nommé sur son talent d'enquêteur et non sur son appartenance sociale... c'est pas bien vu ... ni par la hierarchie, ni par les jaloux de son commissariat... et puis Charlotte est occupée par son installation ans une nouvelle maison, Emily par la campagne pour aider son mari a devenir un membre du parlement... Le pauvre Pitt est bien seul dans cette galère...
 

Arthur PHILLIPS "L' Égyptologue" - Le Caire, 1922 : Ralph Trilipush, égyptologue sorti d'Oxford, se lance à la recherche du tombeau d'un pharaon dans la Vallée des Rois, à quelques dunes seulement de l'endroit où Howard Carter met au jour les trésors funéraires de Toutankhamon.
Sydney, 1960 : Harold Ferrell, un détective australien retraité se remémore l'enquête la plus passionnante de sa carrière : la disparition en 1918 dans les sables d'Égypte du fils naturel d'un milliardaire anglais. 
 je rame... lent lent lent
 

Anne Rice "Taltos" -  troisième tome de la Saga des sorcières Mayfair - L'histoire commence avec M. Ash, multi milliardaire vivant à New York. Il mesure plus de deux mètres, et vit depuis plusieurs millénaires. C'est un Taltos. En parallèle, Rowan est revenue à First Street, mais elle est dans un état catatonique. Elle refuse de parler, et ressemble de façon troublante à Deirdre dans ses derniers jours. Michael désespère de la voir un jour vivre à nouveau, et suite à son hystérectomie, qui la rend incapable d'assurer sa progéniture, c'est la jeune Mona Mayfair qui est nommée héritière. Celle-ci, à son habitude, est toujours aussi exubérante, fière, et puissante. Elle se sent coupable d'avoir couché avec Michael et passe ses journées à parler avec Rowan, qui ne lui répond pas. Yuri et Aaron, tous deux excommuniés du Talamasca, sont en grand danger en raison de ce qu'ils savent sur les Taltos et Lasher. En effet, Aaron est rapidement assassiné sous les yeux de sa femme Béatrice, effondrée. Ce meurtre sort Rowan de sa torpeur qui décide de partir à travers l'Europe afin de venger Aaron et de tuer son assassin. Michael l'accompagne, et bientôt, ils rencontrent M. Ash. Ils décident ensemble d'infiltrer le Talamasca et justice et rapidement rendue. En Amérique, il s'avère que Mona est enceinte. Attirée par la tombe dans le jardin, elle décide d'aller dormir sous le chêne où sont enterrés Emaleth & Lasher, et son foetus se développe soudainement. Elle attend donc une Taltos, qu'elle décide de nommer Morrigan. Mary Jane Mayfair, cousine vivant dans le bayou, débarque à First Street. Âgée de 19 ans, elle est incroyablement belle et extrêmement puissante. D'une intuition incroyable, elle aide Mona durant sa très courte grossesse. .  Quelle aventure que ces 3 tomes ... J'ai adoré et je suis bien triste qu'il n'y ait pas de suite... le 1er et le 3ème tome ont été les plus exaltants..  l'histoire finit en crescendo.. Mais il y a une simili suite.. les histoires des Sorcières Mayfair et des Vampires s'entremêlent dans une suite .. "Merrick"..

Salman Rushdie  : "Haroun et la mer des histoires" : Haroun est le fils d'un conteur. Un jour, il se fâche avec son père : "A quoi servent des histoires qui ne sont même pas vraies ?" C'est le drame, le conteur en perd son inspiration, sa joie de vivre. Il faudra un long et dangereux voyage au pays des histoires pour remettre chaque chose à sa place. A la manière des plus subtils tapissiers, Salman Rushdie accable ses héros d'obstacles et d'ennemis terrifiants -vaisseaux fantômes, zones de pénombre, magie noire, bains de poison, armées invisibles - et rapporte son histoire avec une intelligence, une inventivité et une puissance verbale extraordinaires. Dans la tradition des Mille et Une nuits, avec un humour qui fait un clin d'œil à Joyce, des espiègleries, des aventures et des jeux de mots que le narrateur manie avec un plaisir évident."   il est magnifique , magique ! un rêve... faut pas le louper.. poétique et tout et tout...

David Safier :"Maudit Karma" : Animatrice de talk-show, Kim Lange est au sommet de sa gloire quand elle est écrasée par une météorite. Dans l'au-delà, elle apprend qu'elle a accumulé beaucoup trop de mauvais karma au cours de son existence. Non seulement elle a négligé sa fille et trompé son mari, mais elle a rendu la vie impossible à son entourage. Pour sa punition, Kim se réincarne en fourmi. Et le pire reste à venir : de ses minuscules yeux d'insecte, elle voit une autre femme la remplacer auprès de sa famille. Elle doit au plus vite remonter l'échelle des réincarnations. Mais, de fourmi à bipède, le chemin est long et les obstacles nombreux... - Facile, facile ..Sympa et délassant mais sans plus.. On me l'a prêté, je l'ai lu, je suis contente de ne pas avoir investi. Pas besoin de se casser la nénette pour le comprendre. mais l'histoire est mélo-jolie...


C. J. Sansom : "Un hiver à Madrid"  : À la fois roman d'espionnage, histoire d'amour tragique et somptueux tableau du Madrid exsangue de l'hiver 1940, une œuvre magistrale, sombre et ambitieuse, entre Graham Greene et le Hemingway de Pour qui sonne le glas. Harry Brett a peut-être eu tort d'accepter la mission de l'Intelligence Service. Neuf ans après sa première visite, le jeune homme retourne à Madrid dans des conditions épouvantables : la guerre d'Espagne a transformé la capitale en un champ de ruines tenu d'une main de fer par Franco. L'ancien camarade de classe qu'il doit surveiller est devenu l'ami des fascistes. Et le souvenir de Bernie, son vieil ami porté disparu pendant la guerre civile, flotte dans les rues madrilènes. L'hiver 1940 promet d'être long pour l'apprenti agent secret. À moins que la rencontre de Sofia, jeune et éblouissante républicaine, ne change tout pour Harry, englué dans cette ville de faux-semblants et de trahisons...   Magistral! Je recommande vivement! Je l'ai trouvé magnifique. Une plongée dans la guerre civile espagnole... une manière d'apprendre l'histoire en compagnie de personnages attachants.. de voir plusieurs cotés de la guerre civile, avec divers points de vue..

C. J. SANSOM : "Prophétie" : Complots politiques, déchirements religieux et meurtres en série, une plongée captivante dans l'atmosphère trouble de l'Angleterre des Tudor et une enquête en terrain miné pour le brillant avocat bossu Matthew Shardlake. Le dernier volet d'une série qui a connu un succès phénoménal outre-Manche, par l'« un des meilleurs auteurs actuels de romans policiers historiques » selon P. D. James.  Angleterre, 1543. Après la Réforme, le retour de Henry VIII au catholicisme fait régner la terreur dans tout le pays. Censure, persécution, bûcher... Personne n'est à l'abri d'une condamnation pour hérésie.
Réhabilité depuis peu et chargé de défendre un jeune exalté interné à l'asile de Bedlam, l'humaniste Matthew Shardlake entend se tenir à l'écart des conflits. Jusqu'à ce que l'un de ses pairs soit retrouvé noyé dans la fontaine de Lincoln's Inn, la gorge tranchée.
Au nom de leur vieille amitié et par affection pour la veuve du défunt, Matthew se lance à la poursuite du coupable. Mais, quand plusieurs meurtres étrangement similaires sont commis coup sur coup, son enquête prend une tournure inquiétante.
Une piste s'impose peu à peu : celle d'un tueur inspiré par l'Apocalypse de saint Jean...
Je poursuis les aventures de Matthew Shardlake. Alors une fois de plus l'enquête est passionnante. Et comme pour les romans de J.F. Parrot et Nicolas Le Floch.. on s'attache aux personnages, et on en apprend plus sur la vie de l'époque. Gros pavé mais plus on avance et plus on veut connaitre la suite. C'est la 4ème enquête.. Contexte historique : les dernières épousailles de Henri VIII ( avec Catherine Parr)

Mary Ann Shaffer et Annie Barrows : "Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" : Janvier 1946. Tandis que Londres se relève douloureusement de la guerre, Juliet, jeune écrivain, cherche un sujet pour son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un inconnu, natif de l'île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre un monde insoupçonné, délicieusement excentrique ; celui d'un club de lecture au nom étrange inventé pour tromper l'occupant allemand : le «Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates». De lettre en lettre, Juliet découvre l'histoire d'une petite communauté débordante de charme, d'humour, d'humanité. Et puis vient le jour où, à son tour, elle se rend à Guernesey ...  Alors c'est un livre très sympa et qui se lit très facilement. J'aime bien mais je ne suis pas dithyrambique . Il me fait penser à l'excellent livre d'Helene Hanff. "84, Charing Cross Road", construit de la même façon... un petit goût de déjà lu qui amoindrit l'effet mais qui laisse toujours beaucoup de plaisir à la lecture.

Martin Suter :"Le Cuisinier": Maravan, jeune réfugié tamoul, coupe les légumes et fait la vaisselle au Huwyler, un restaurant suisse 'nouvelle cuisine' fréquenté par le monde de la presse et de la finance. Il est pourtant loin de n'être qu'une petite main : au Sri Lanka, il était un cuisinier prometteur, spécialiste des préparations ayurvédiques. Devenu en Suisse un fin connaisseur de la cuisine moléculaire, il se lance, chez lui, dans des expériences sophistiquées pour retrouver les fumets de sa jeunesse. Lorsque Andrea, son ancienne collègue qui rêve de se mettre à son compte, lui propose qu'ils s'associent pour réaliser des dîners aphrodisiaques à domicile, Maravan hésite un temps, craignant de corrompre sa passion. Mais la nécessité de porter secours à sa famille l'emporte vite, le précipitant dans un écheveau d'expérimentations culinaires, de tractations avec des Tigres tamouls suspects, le tout sur fond de crise financière mondiale. j'ai beaucoup apprécié ce livre.. un peu de politique, un brin d'amour, un examen de conscience, la dure réalité des tamouls, tant en Suisse que dans leur pays.. l'engrenage du travail au noir, le mélange du sexe et de la corruption... je recommande

Vikas Swarup : " Meurtre dans un jardin indien" - Playboy millionnaire, l'ignoble Vivek 'Vicky' Rai est tué lors de sa propre garden-party. Six convives sont suspectés : un bureaucrate possédé par l'esprit de Gandhi, l'actrice la plus glamour de Bollywood, fan de Nietzsche, un tout petit aborigène très doué pour l'effraction, un gamin des rues voleur de portables au physique de jeune premier, un Monsieur catastrophe texan sous protection judiciaire, et le must du politicien corrompu, le propre père de la victime. Des palaces de Delhi aux bidonvilles de Mehrauli, des repaires terroristes du Cachemire aux cabanes des îles Andaman, des berges du Gange aux tapis rouges des premières de Bombay, entre soif de justice, vengeances, manigances politiques, quête d'un totem perdu ou d'une fiancée par correspondance, tous les chemins semblent mener au jardin du crime. Mais qui a tué Vicky ?  Et bien je trouve cet auteur très agréable à lire. Il dépeint des facettes de la vie et des habitants de L'inde, les riches, les pauvres, et là il y mêle une intrigue policière.. Il faut suivre les personnages .. c'est un bon livre qui fera surement un bon film..
Jean Teulé : Ô Verlaine : Alcoolique phénoménal, amant frénétique et désordonné, bigame maltraité par ses deux compagnes, Paul Verlaine oscilla jusqu'au tombeau entre l'ignoble et le sublime. C'est à la toute fin de sa vie, au moment de la pire déchéance morale et matérielle, au moment où les gloires de l'époque l'accablaient de leur mépris, qu'une soudaine vague de sympathie naquit en sa faveur parmi les étudiants et la jeunesse du Quartier latin. En quelques semaines, il devint leur idole. Fol amoureux de ce personnage magnifique et terrifiant, Jean Teulé a choisi de raconter cette période extravagante à travers le regard du jeune Henri-Albert Cornuty - un adolescent de Béziers qui monta à pied à Paris dans le seul but de rencontrer Verlaine - C'est le 3ème livre sur les poètes maudits écrit par Teulé que je dévore. J'ai trouvé bien. Cela donne envie de lire la vie de Verlaine.. Quelle noirceur dans ce portrait! mais on pouvait difficilement faire autrement! On assiste à la fin de vie de Verlaine... un excellent Teulé . Mais la palme des 3 est toujours et encore le livre sur Villon.

Fred Vargas "Coule la Seine" : Le commissaire Adamsberg et l'inspecteur Danglard sont réunis dans trois nouvelles, courtes et passionnantes. La première, 'Salut et liberté', met en scène un vieux clochard très attaché à son portemanteau, auprès duquel il s'installe pour observer les allées et venues des policiers...  Alors un pur plaisir. Moi qui ne suis pas nouvelles, j'ai eu l'impression de lire des mini-romans .. super

 Qiu Xiaolong  :"Les courants fourbes du lac Tai" : Parce qu’il a besoin de vacances, l’inspecteur Chen est envoyé en repos au bord du lac Tai. Ce paysage idyllique cache malheureusement une triste réalité : l’eau du lac est infestée par les rejets des usines alentour. Le directeur de l’une d’entre elles est assassiné et les militants écologistes radicaux sont montrés du doigt. Dans un pays où la croissance économique débridée nie les impératifs environnementaux les plus élémentaires, l’enquête se révèle délicate pour l’inspecteur Chen -Il faut le lire ! il est génial ! On le prend et on ne le lâche plus ! Les aventures de Chen sont toujours aussi savoureuses, et encore et toujours on découvre la société chinoise.

Carlos Ruiz Zafon :"Le jeu de l'ange" : Barcelone, années 1920. David Martin, 17 ans, travaille au journal La Voie de l'industrie. Son existence bascule un soir de crise au journal : il faut trouver de toute urgence un remplaçant au feuilletoniste dominical. Sur les conseils de Pedro Vidal, chroniqueur à ses heures, David est choisi. Son feuilleton rencontre un immense succès et, pour la première fois, David est payé pour ce qu'il aime le plus au monde : écrire. En plein succès, David accepte l'offre de deux éditeurs peu scrupuleux : produire à un rythme effréné des feuilletons sous pseudonyme. Mais après quelques années, à bout de force, David va renoncer. Ses éditeurs lui accordent alors neuf mois pour écrire son propre roman. Celui-ci, boudé par la critique et sabordé par les éditeurs, est un échec. David est d'autant plus désespéré que la jeune fille dont il est amoureux depuis toujours – et à laquelle le livre est secrètement dédié – va épouser Pedro Vidal. Son ami libraire, Sempere, choisit ce moment pour l'emmener au Cimetière des livres oubliés, où David dépose le sien. Puis arrive une offre extraordinaire : un éditeur parisien, Corelli, lui propose, moyennant cent mille francs, une fortune, de créer un texte fondateur, sorte de nouvelle Bible. Du jour où il accepte ce contrat, une étrange mécanique du meurtre se met en place autour de David. En vendant sa liberté d'écrivain, aurait-il vendu son âme au diable ? Plus noir que le précédent, ce livre est un mélange de fantastique, de maléfique... J'ai de nouveau beaucoup aimé l'écriture de Zafon, l'intrigue, l'ambiance.. J'avais un peu peur d'être déçue après le premier. Je dois dire que non.. Je recommande.. même si on a un peu l'impression de se replonger par moments dans "l'ombre du vent"..

Carlos Ruiz Zafon :"Marina" : Solitaire, Oscar aime se promener après les cours dans les rues envoûtantes de Barcelone. Un jour, il rencontre la jolie et mystérieuse Marina. Liés par un amour de plus en plus fort, les adolescents n'ont peur de rien, pas même de suivre une femme au comportement bizarre... Qui est-elle et pourquoi se rend-elle sur une tombe gravée d'un papillon noir? Lancés sur la piste d'une énigme qui hante la ville depuis trente ans, Oscar et Marina risquent de se perdre... Une histoire captivante, d'amour et de suspense!

Fini ce livre que j'ai  lu en v.o. De nouveau Barcelone, des ambiances troubles et mystérieuses. Une maison d'un autre âge, des ruelles , des bâtiments en ruine, un cimetière, des personnages entre réel et irréel.. Des disparus, des personnages d'un autre age.. une Barcelone qui vit dans des souvenirs ou par des souvenirs... un monde de paumés, de fantômes... Encore un livre d'ambiance plutôt que d'action mais un voyage dans le passé en compagnie de Marina et Oscar et de leur quête du passé.. Moi j'ai aimé.. et préféré même aux deux autres je crois

 

 

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