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LECTURES 2009 |
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Auteur coup de cœur | |
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Ah oui . je recommande | |
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Incontournable | |
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Beaucoup aimé | |
(52 livres) |
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passé un bon moment |
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intéressant | |
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un peu longuet | |
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sympa | |
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été jusqu'au bout avec peine |
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pas aimé du tout | |
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je sais pas trop ... |
LECTURES POLICIERES :
Patrick Graham
"L'évangile selon Satan" :
1349, année de la grande peste noire, couvent des Augustines de Bolzano.
Entrée en possession d'un Evangile apocryphe, Mère Yseult de Trente, la
supérieure, s'emmure vivante avec le manuscrit pour échapper au massacre de
sa congrégation par un moine démoniaque. Le tueur crucifie ses victimes et
porte les signes des adorateurs du Diable. 2006, Hattiesburg, Maine. Rachel,
l'assistante du shérif du comté, enquête sur la disparition de quatre jeunes
serveuses. Elle disparaît à son tour. Marie Parks, profileuse au FBI qui
possède des dons de médium et s'est spécialisée dans la traque des
cross-killers est chargée d'enquêter sur la disparition de Rachel. Elle
retrouve son corps torturé et la dépouille des quatre disparues crucifiées
dans une crypte. Quelques jours plus tard, au Vatican, le cardinal Oscar
Camano, patron de la Congrégation des miracles, apprend que les quatre
jeunes femmes assassinées sont les religieuses qu'il avait envoyées aux
Etats-Unis pour enquêter sur la vague de meurtres qui frappent l'ordre des
Recluses, un ordre très ancien chargé depuis le Moyen Age de protéger et
d'étudier les manuscrits interdits de la chrétienté. Il confie au meilleur
de ses exorcistes, le père jésuite Carzo, le soin de retrouver la trace de
cet Evangile. L'enquête de Parks et celle de Carzo vont se croiser et les
mener des Rocheuses jusqu'au couvent de Bolzano et à la bibliothèque secrète
du Vatican. Que contient cet Evangile de si dangereux pour l'Eglise ?
Ah j'ai pas lâché...
Nettement plus palpitant que le Da Vinci Code. (en soi pas franchement
difficile) Parfois un peu sanglant... mais un très bon thriller.
Elisabeth
George : Anatomie d'un crime - (Pocket)
: Londres. À l’arrière d’un
bus qui traverse la ville, le jeune Joel, sa sœur et son frère roulent vers
leur destin. Dans un quartier chic, Helen Lynley rentre chez elle. Elle est
belle, heureuse, la vie lui sourit. Tout est en place pour une rencontre.
Fatale. Car Joel est une arme vivante. Le détonateur ? C’est son histoire.
L’explosif ? Son quartier, écrasé par la misère et la violence qu’elle
génère.
Jusqu’au dernier moment, Joel pense qu’il pourra choisir. Mais d’autres ont
peut-être déjà choisi pour lui…
Une extraordinaire machine à remonter le crime. Et à le démonter.
Et
bien c'est une belle étude et j'ai beaucoup aimé ce livre; mais je ne
m'attendais pas du tout à lire ce que j'ai lu...
Grimes Martha : « Le
mystère de Tarn House » - (Pocket) :
Chez les Holdsworth, on vit de
monis en moins vieux. Avec le suicide de Jane, c'est le quatrième décès en
moins de six ans, assez piour éveiller les soupçons de Scotland Yard et ceux
du commissaire Jury, d'autant qu'il partageait l'intimité de la victime.
Ecarté de l'enquête, il charge son vieil ami Melrose Plant d'infilter la
famille Holdworth en tant que bibliothécaire et il s'installe dans la
propriété familiale de Tarn House. Non lon de là, dans une luxueuse maison
de retraite tenue par le docteur Kingsley et son assistante le docteur
Viner, Psychiatre, Adam Holdsworth, le richissime et excentrique
arrière-grand-père s'obstine encore à vivre.
je ne croche pas trop..
Arnaldur
Indridason : La cité des Jarres (Points policier) :
L'inspecteur Erlendur, un commissaire de Reykjavik, mal nourri, toujours de
mauvaise humeur, dans la tradition du genre, enquête sur le meurtre d'un
vieil homme. Dans l'ordinateur de la victime, on trouve des photos
pornographiques immondes et, coincée sous un tiroir, la photo de la tombe
d'une enfant de quatre ans. Erlendur n'accepte pas la thèse du crime de
drogué en manque, il retrouve un ami de cet homme en prison et découvre le
passé de violeur de la victime. A travers l'autopsie de la petite fille
morte quarante ans auparavant, il découvre la Cité des Jarres et le fichier
génétique de la population islandaise. L'écriture de Indridason reprend aux
vieilles sagas leur humour sardonique, l'acceptation froide des faits et
leurs conséquences lointaines. Ce livre, écrit avec une grande économie de
moyens, va bien plus profond que la plupart des romans policiers : il
transmet le douloureux sens de l'inéluctable qui sous-tend les vieilles
sagas qu'au Moyen Age les Islandais se racontaient pendant les longues nuits
d'hiver. Il représente un remarquable apport à la tradition. Et chez
Indridason l'humanité triomphe toujours.
La 1ère enquête du commissaire
Erlandur. On entre dans le monde du personnage, on partage ses doutes,
on refuse avec lui ce qui pourrait être une évidence. On se demande aussi
"ou on va" et sur quoi il enquête au juste... Et tout commence à
s'imbriquer, à notre surprise et à la sienne aussi. Personnage qui ne va pas
manquer de devenir ttachant.
Arnaldur
Indridason : L'homme du lac (Points policier) :
A la suite des tremblements de
terre qui ont eu lieu en Islande en juin 2000, le lac de Kleifarvatn se vide
peu à peu. Une géologue chargée de mesurer le niveau de l'eau découvre sur
le fond asséché un squelette lesté par un émetteur radio portant des
inscrïptions en caractère cyrillique à demi effacéefs. La police est envoyée
sur les lieux, Erlendur et son équipe se voient chargés de l'enquête, ce qui
les mène à s'intéresser aux disparitions non élucidées ayant eu lieu au
cours des années 1960 en Islande. Les investigations s'orientent bientôt
vers les ambassades ou délégations des pays de l'ex-bloc communiste. Les
trois policiers sont amenés à rencontrer d'anciens étudiants islandais qui
avaient obtenu des bourses de l'Allemagne de l'Est dans les années 1950 et
qui ont tous rapporté la douloureuse expérience d'un système qui, pour faire
le bonheur du peuple, jugeait nécessaire de le surveiller constamment. Peu à
peu, Erlendur, Elinborg et Sigurdur Oli remontent la piste de l'homme du lac
dont ils finiront par découvrir le terrible secret.
1er rompol que je lis de
cet auteur; j'ai beaucoup aimé.. mais je dois dire que les prénoms islandais
sont à coucher dehors...
Claude Izner
:"Mystère rue des Saints-Pères":
Début de l'été 1889. Victor
Legris, libraire rue des Saints-Pères, se rend à l'Exposition Universelle où
la Tour Eiffel, qui vient d'être achevée, tient la vedette. Au premier
étage, Victor Legris rencontre parmi la foule, Kenji Mori (son associé) et
son vieil ami Marius Bonnet, qui vient de lancer son propre journal 'La
Passe-Partout'. Mais tout à coup une femme s'écroule sous le coup d'une
étrange piqûre. S'ensuit une série de morts inexpliquées qui marqueront les
débuts de Victor Legris en tant qu'enquêteur.
L'intrigue
est sympa mais en sortant des Aventures de Nicholas le Floch ou du notaire
Fronsac, le contexte historique est assez léger...
Claude Izner :"La
disparue du Père-Lachaise":
Qu'elle n'est pas la
surprise de Victor Legris de voir débarquer Denise Le Louarn, la gouvernante
de son ancienne maîtresse, Odette de Valois, dans sa librairie. La jeune
femme est visiblement bouleversée : sa patronne a disparu. Persuadé que son
ancienne maîtresse a simplement découchée mais ému par le désoeuvrement de
la jeune domestique, Victor l'interroge. II apprend que depuis la mort de
son mari, Odette n'était plus vraiment la même. Elle s'était mise à
fréquenter des gens étranges et était de plus en plus attirer par le
spiritisme. C'est d'ailleurs après l'une de ses séances qu'elle avait décidé
de se rendre sur la tombe de son mari, persuadée qu'il lui pardonnerait
enfin tous ses écarts si elle lui déposait sur sa tombe son tableau préféré.
Une fois au PèreLachaise, Denise a laissé sa maîtresse se rendre seule au
caveau familial. Depuis, elle est sans nouvelle et n'ayant nulle part où
aller, elle a décidé de demander aide à l'ancien amant d'Odette.
Je l'ai lu rapidement. J'aime
bien les intrigues mais il manque un petit quelque chose pour me rendre
accro aux personnages...
Pierre
Magnan : "Les Courriers De La Mort" :
Contre la porte du cimetière
de Barles, près de Digne, il y a une boîte aux lettres qu'on ne remarque
jamais. Pourtant, dans les années soixante, l'assassin à la belle écriture
l'a parfois utilisée. C'était l'époque où Pencenat Emile creusait sa tombe,
dimanche après dimanche. Il a été le premier à voir l'une de ces étranges
missives, annonciatrices d'une vengeance à retardement.
Ah oui. Cette ambiance
provençale, cette langue recherchée, c'est une découverte.. Commissaire
Laviolette, je m'attache à vos pas...
Pierre
Magnan : "Le
sang des Atrides" :
Rue Prête-à-Partir, une nuit,
un long cadavre vêtu d'un ensemble de sport bleu ciel orné d'un grand
Gentiane en lettres jaunes attend, en leur barrant la route, les éboueurs de
la ville de Digne. Jeannot Vial a été assassiné. Six mois plus tard, c'est
au tour de Jules Payan. Même blessure à la tempe, provoquée par un galet.
Peu de temps avant leur mort, les deux victimes étaient devenues adeptes du
vélo et semblaient habitées d'un bonheur profond, mystérieux. Deux hommes
beaux et jeunes. Il y aura une troisième victime, puis une quatrième : la
vieille Adélaïde de Champclos, qui devait connaître l'assassin. Quant à
celui-ci, il tue la nuit, s'est beaucoup exercé au lance-pierres, et il
porte des vêtements et des chaussures de collégien d'autrefois. C'est bien
sûr le commissaire Laviolette qui mène l'enquête.
J'ai trouvé passionnant "le
sang des Atrides". Et le Commissaire Laviolette est un personnage bourru que
j'aime beaucoup. On a l'impression d'un Maigret dans les années 80...
vieille guimbarde, genre décalé. La ville de province est partie du charme
et personnage du roman presque; les habitudes, les non-dits, la description
des habitants qui ne peuvent manquer d'exister dans les petites villes....
et l'amour de la région... Il officie en tandem avec un Juge.
Pierre Magnan : " Le
Secret des Andrônes":
Quel est le criminel qui jette
dans le vide les aides-soignantes de Rogeraine, la belle infirme ? Tout
Sisteron s'interroge. Mais la ville garde ses mystères, qui remontent au
temps de la guerre, des maquis. Et le commissaire Laviolette, retraité de la
police, va s'égarer à plaisir avant de découvrir la vérité.
Laviolette a une fois encore
une façon bien à lui d'enquêter. Et on se laisse prendre au charme. C'est
une vraie découverte. Et les descriptions de la région sont magnifiques. Le
secret bien gardé par tous les habitants du village, la loi du silence... le
poids du passé...
Pierre Magnan : " Le
tombeau d'Hélios":
À Manosque, cinq hommes ont constitué une association : chacun a investi une
somme d'argent sur le domaine de Chantesprit qui vaut un demi-milliard. Si
l'un des signataires disparaît, les autres héritent de son apport. La mort
de Paterne Lafaurie va déclencher le drame... Une odeur de frangipane, ou
d'abricotier en fleur, la silhouette d'un cyclomotoriste coiffé d'un casque
rouge sont les seuls indices dont disposent, dans un premier temps, les
enquêteurs. Mais les enquêteurs sont le juge Chabrand et, surtout, le fameux
commissaire Laviolette... Une énigme que n'aurait pas désavouée Hitchcock.
(Source : Folio, Gallimard)
pas mon préféré mais comme
toujours le cadre et la langue sont magnifiques
Pierre
Magnan :
"Les charbonniers de la mort "
- enquete du grand père de
Laviolette......
Un homme noir à l'odeur de
forêt arrive à Combe-Madame, dans la montagne de Lure. C'est Generoso Mosca.
Il apporte un précieux adjuvant au produit aphrodisiaque que son frère
Attilio, pauvre charbon-nier, vend aux notables du village. Mais c'est trop
tard : le petit Rosito est déjà parti sur son âne livrer les cornets de
poudre pour la fête « galante » de la Saint-Pancrace. Le président Serenne,
le notaire Boutedieu et sa « particulière » meurent d'amour. Le minotier se
jette dans une fosse. Le conseiller d'Ardantes et le sous-préfet sont
malades. Un seul indice pour le brigadier Laviolette : un rempailleur de
chaises a croisé un enfant sur un âne, qui portait dans sa main comme un
bouquet de cornets gris, et laissait derrière lui une odeur de souris.
D'autres savent et se taisent. Et voilà que le mystère s'épaissit encore, se
complique d'autres morts, et que de plus en plus de monde semble mêlé à
cette énigmatique affaire...
Pas la même ambiance car nous
sommes au début du siècle mais superbe "chasse à l'homme"... J'ai bien aimé
l'atmosphère. Magnan est une bien belle découverte..
Jean-François Parot:
"L'Énigme des Blancs-Manteaux"
1761. Nicolas Le Floch quitte
sa Bretagne natale pour se mettre au service de M. de Sartine, chef des
affaires secrètes de Louis XV. Nicolas prend vite du galon. Le voilà plongé
dans une ténébreuse affaire. Meurtres, vols, corruption : secondé par
l'inspecteur Bourdeau, il dénouera peu à peu les fils de cette enquête, qui
touche de près le roi et la Pompadour... "
Jean-François Parot: "
l'homme au ventre de plomb":
"Fin de l'année 1761 : la guerre de Sept Ans prend une tournure de plus en
plus désastreuse, l'expulsion des jésuites est en discussion et la marquise
de Pompadour vit ses derniers temps de faveur. Nous retrouvons Nicolas Le
Floch à la première des Paladins de Rameau à l'Opéra, à laquelle assiste
Madame Adélaïde, une des filles de Louis XV. Durant la représentation, le
comte et la comtesse de Ruissec, qui accompagnaient la princesse, sont
informés du suicide de leur fils, et Nicolas suit son maître, Sartine,
jusqu'à l'hôtel des malheureux parents, où il va faire de bien curieuses
constatations. Nicolas découvre bientôt que ces meurtres paraissent liés à
un complot jésuite. Mais ne s'agit-il pas là de fausses apparences, d'une
manipulation compliquée des divers partis qui s'affrontent secrètement à la
Cour ? " Je
m'attache au personnage. Bonne immersion dans le temps. Suis devenue accro
!.
Jean-François Parot:
" Le Fantôme de
la rue Royale (2001)
"Les précédents succès de
Nicolas Le Floch, protégé du lieutenant de police Sartine, agacent. On veut
le mettre à l'écart. Mais, alors que Paris célèbre le mariage du dauphin par
un feu d'artifice sur la place Louis-XV, c'est la catastrophe : des
carrosses renversés, des centaines de victimes écrasées... Notre tout jeune
commissaire de police au Châtelet reprend du service. Au milieu des
cadavres, une jeune femme tient serrée dans sa main une perle noire.
Est-elle morte étouffée... ou étranglée ? "
Je les enchaine... j'adore
Jean-François Parot:
"L'Affaire Nicolas Le Floch"
En ce mois de janvier
1774, Nicolas Le Floch, le célèbre commissaire au Châtelet, est d’humeur
sombre. Sa maîtresse, la belle et capricieuse Julie de Lastérieux, est
retrouvée empoisonnée et tous les indices le désignent comme coupable. Qui
cherche à compromettre le protégé du roi et du lieutenant général Sartine ?
Pour prouver son innocence et démêler les écheveaux de cette affaire qui met
directement en péril la sûreté de l’État, Nicolas doit se cacher. Au service
du Secret du roi, il découvrira les cruelles subtilités des complots de
cour. Avec l’aide du fidèle inspecteur Bourdeau, tandis qu’entre Londres,
Versailles et Paris les factions rivales s’affrontent, il devra déjouer bien
des pièges. Après Le Fantôme de la rue Royale, c’est avec le même plaisir
que nous retrouvons l’intrépide et talentueux Nicolas Le Floch dans une
aventure sur fond de fin de règne, alors que la colère du peuple commence à
gronder. En plus de
l'intrique, on est plongés dans l'Histoire, dans la vie de l'époque, dans
les intrigues de cour, et dans le français du temps jadis...
Jean-François Parot:
"Le Crime de l'hôtel
Saint-Florentin"
Nicolas Le Floch
traverse une période difficile : Louis XV est mort et Sartine quitte ses
fonctions de lieutenant général de police pour rejoindre celles de
secrétaire d'État à la Marine. Désormais sous les ordres d'un certain Le
Noir, Nicolas doit enquêter sur un crime commis à l’hôtel de M. de
Saint-Florentin , ministre du nouveau roi. Sa quête va le conduire à Paris,
hors les murs, chez des éleveurs de bestiaux, et à Versailles, où il
assurera sa position auprès de Louis XVI. Fiacre fantôme, meurtres en série,
étonnante arme du crime ponctuent cette aventure où se mêlent l'argent, la
débauche, l'espionnage et toutes les folies d'une jeune cour où perdurent
rivalités et affrontements anciens." Le roi est mort, Vive le
Roi... mais alors qu'advient-il des anciens fidèles ? Sont-ils au rebut ?
Nicolas Le floch va-t-il se contenter de devenir "M. le Marquis" et d'aller
à la chasse?
Jean-François Parot:
"Le Sang des farines - "Nicolas Le Floch, commissaire au Châtelet sous le
règne du jeune Louis XVI, se trouve plongé au cœur de terribles événements à
la fois politiques et personnels. De retour d’une mission en Autriche où il
fait d'étonnantes découvertes sur les atteintes portées au Secret du Roi, il
retrouve un Paris en colère où la guerre des farines fait rage. Avec le
soutien du roi et l’aide de ses fidèles amis, il enquête sur la mort
suspecte d’un boulanger qui l’amène bientôt à soupçonner un complot et des
liens entre ces événements et ceux survenus à Vienne. Les mystères
s’accumulent et Nicolas devra faire vite pour résoudre cette affaire qui met
en péril l’équilibre déjà précaire du pays ainsi que son propre fils. Avec
cette nouvelle enquête, couronnée par le prix de l'Académie de Bretagne,
Jean-François Parot nous entraîne dans l’Europe des Lumières avec son
inimitable talent pour le suspense et la reconstitution historique."
Un peu
long à démarrer mais ensuite tout s'enchaine. C'est celui que j'ai le moins
aimé mais la partie histoire est passionnante.
Jean-François
Parot: "Le Cadavre anglais":
"Paris 1777, un mystérieux prisonnier meurt en tentant de s'évader de la
prison du Fort-l'Évêque. Dans le même temps, la reine Marie-Antoinette,
prodigue et frivole, demande à Nicolas Le Floch de contrer les menées d'une
intrigante. De Paris à Versailles, le policier des Lumières poursuit sa
traversée du siècle et va de surprise en surprise. Qui est cette victime
dont on ignore l'identité ? Quel secret se disputent Anglais et Français
alors que les colonies d'Amérique se soulèvent ? À quelles fins dérobe-t-on
un objet précieux à Frédéric II ? Nicolas Le Floch tentera de démêler les
arcanes de ces affaires extraordinaires."
Un roman policier
"historique" qui se laisse lire très facilement. Bienvenue au XVIIIème.
J'aime bien ces romans qui permettent de se plonger dans une époque.
J'apprécie l'effort fait sur les expressions idiomatiques employées à
l'époque. Les personnages sont bien campés. Je vais certainement lire
d'autres enquêtes de ce commissaire sympathique.
Iain
Pears:""Le secret de la Vierge à l'enfant" :
Le secret de la Vierge à
l'enfant ". Devenue chef de la brigade romaine du patrimoine artistique,
Flavia di Stefano se débat avec les aléas du pouvoir et le poids de ses
nouvelles responsabilités : un tableau prêté par le Louvre a disparu et il
semblerait que le voleur, en plus d’être un incorrigible farceur, soit très
proche des hautes sphères de la politique italienne. Elle aurait bien besoin
de l’aide de son ancien patron, Bottando, et de son jeune mari, Jonathan
Argyll... mais l’un est aux abonnés absents depuis son départ à la retraite
tandis que l’autre arpente la Toscane sur les traces d’une mystérieuse
Madone... Cerise sur le gâteau, Mary Verney, la célèbre voleuse, est de
retour ! Le passé sème le désordre dans ce nouvel épisode des aventures
policières, artistiques et amoureuses de Flavia et Jonathan, le couple de
détectives le plus glamour de la péninsule.
Retrouvé avec plaisir les
aventures de nos amis italiens. J'aime cette série qui allie l'humour et le
flegme de certains personnages "so british" et le coté "vivant" des
italiens. Pears est spécialiste de l'art, il a obtenu
un doctorat d'Histoire de
l'art à Oxford et est spécialiste de la peinture anglaise du XVIIe siècle.
C.J. Sansom : "Dissolution"
: "En 1537, l'Angleterre est déchirée par une violente période de transition
religieuse : les réformistes s'apprêtent à dissoudre tous les anciens
monastères catholiques. C'est dans cette atmosphère chaotique qu'un matin,
Matthew Shardlake, brillant avocat disciple d'Erasme, est reçu au cabinet de
l'autoritaire lord Cromwell, chef des réforrmistes. Ce dernier le somme de
se rendre au monastère de Scarnsea, théâtre de rumeurs sordides, dans lequel
Shardlake va découvrir le cadavre décapité de son confrère, Robin
Singleton... Un assassinat inexplicable, des traces de rituel païen, une
congrégation frappée de mutisme : l'avocat devra résoudre, une à une, toutes
les facettes de cette profonde et macabre énigme."
J'apprecie beaucoup ce premier
opus et je fais un peu plus connaissance avec Cromwell qui, en tant que
vicaire général d'Henri VIII, préside à la dissolution des monastères,
(visites en 1535, début des dissolutions hiver 1536). d'ou le titre du
livre.... Il ne faut pas hésiter à le lire. C'est une belle trouvaille.
Thierry Serfaty : "Le gène de la révolte" :
Elles sont jeunes, attendent
un enfant, elles ne se connaissent pas.
Et pourtant elles vont mourir dans les mêmes conditions, aussi fulgurantes
qu'inexplicables, laissant un peu partout dans le monde la science et les
enquêteurs impuissants.
Un flic métis, violent et meurtri, une gynécologue rigide et passionnée, une
femme, prix Nobel de génétique, et un journaliste désabusé... tous n'ont
qu'une obsession : percer ce mystère, même si leur enquête doit les conduire
au coeur de l'Afrique. Ou de l'enfer. Thierry Serfaty met son expérience de
médecin et sa parfaite connaissance des dernières expérimentations
génétiques au service d'un suspense dont il joue en virtuose. Ce grand
thriller dans la lignée de Jean-Christophe Grangé s'impose comme le coup de
maître d'un jeune auteur au talent effrayant !Si
j'avais commencé par celui là, j'aurais pas investi dans un deuxième... J'ai
eu du mal... pas la fluidité du précédent. Le thème est certes intéressant
mais je trouve que le livre va un peu dans tous les sens... et je n'ai pas
réussi à m'attacher aux personnages.. Difficile à suivre... enfin j'ai pas
croché... Dommage car son
"La nuit interdite"(voir
lectures 2008) était si bon..
Fred
Vargas : "L'homme à l'envers"
: Laisser les loups vivre en liberté dans le Mercantour, c'était une belle
idée, dans l'air du temps. Mais ce n'était pas celle des bergers et,
quelques mois plus tard, la révolte gronde.
Mais est-ce bien un loup qui tue les brebis autour du village de
Saint-Victor ? Les superstitions resurgissent, un bruit se propage : ce
n'est pas une bête, c'est un loup-garou... Lorsqu'une éleveuse est retrouvée
égorgée dans sa bergerie, la rumeur tourne à la psychose.
À Paris, le commissaire Adamsberg guette les nouvelles de la Bête du
Mercantour Comme des tisons, mon gars, comme des tisons ça fait, les yeux du
loup, la nuit.
Et encore un Vargas qui m'a tenue en haleine. Suspense jusqu'au bout!
Fred
Vargas : "Dans les bois éternels" – (J’ai lu) -
La Brigade avait accumulé des résultats incontestables, mais Veyrenc
demeurait très sceptique. À savoir si cette efficacité était le résultat
d’une stratégie ou le fruit tombé de la Providence. Providence qui fermait
les yeux, par exemple, sur le fait que Mercadet ait installé des coussins à
l’étage et y dorme plusieurs heures par jour, sur le fait qu’un chat anormal
défèque sur les rames de papier, que le commandant Danglard dissimule son
vin dans le placard de la cave, que traînent sur les tables des documents
sans lien avec les enquêtes, annonces immobilières, listes de courses,
articles d’ichtyologie, reproches privés, presse géopolitique, spectre des
couleurs de l’arc-en-ciel, pour le peu qu’il en avait vu en un mois. Cet
état de choses ne semblait troubler personne, sauf peut-être le lieutenant
Noël, un gars brutal qui ne trouvait personne à son goût. Et qui, dès le
second jour, lui avait adressé une remarque offensante à propos de ses
cheveux. Vingt ans plus tôt, il en aurait pleuré mais aujourd’hui, il s’en
foutait tout à fait ou presque. Le lieutenant Veyrenc croisa les bras et
cala sa tête contre le mur. Force indélogeable lovée dans une matière
compacte.
Un rompol comme je les aime
Qiu Xiaolong : "Mort d'une
héroïne rouge" :
Shanghai 1990. Le cadavre d’une jeune femme est retrouvé dans un canal par
deux jeunes pêcheurs. Pour l’ambitieux camarade inspecteur principal Chen et
son adjoint l’inspecteur Yu, l’enquête va rapidement se compliquer
lorsqu’ils découvrent de la morte. Il s’agit de Hongying, Travailleuse
Modèle de la Nation. Une fille apparemment parfaite et solitaire qui a
pourtant été violée et étranglée. Qui se cache derrière ce masque de
perfection et pourquoi a-t-on assassiné la jeune communiste exemplaire ?
Chen et Yu vont l’apprendre à leurs dépens, car à Shanghai, on peut être
camarade respecté tout en dissimulant des mœurs… déroutantes. Un fascinant
polar du côté de l’Empire Céleste, mené avec humour, poésie, gourmandise et
un sens très particulier de la morale.
L'affaire est extrêmement sensible. La brigade des affaires spéciales va
tenter de résoudre l'affaire.. Mais est-ce une affaire de crime crapuleux ou
une affaire politique? Il va falloir faire très attention à ne pas commettre
de fautes "politiques"... Le contexte nous permet d'en apprendre davantage
sur le pouvoir, sur la police, sur la mentalité qui règne au sein de la
police et du parti. Une belle documentation sur la Chine d'aujourd'hui.
Qiu Xiaolong :"Visa pour
Shanghaï" : Il y a ceux
qui veulent rejoindre les États-Unis coûte que coûte, parfois même au prix
de leur vie. Et ceux qui veulent parcourir le chemin inverse pour démanteler
les réseaux, qui jettent sur les côtes des cargos chargés d'hommes. Mais il
ne suffit pas d'aller à Shanghaï pour contrer les puissantes triades. Car la
donne est embrouillée, comme le sont les relations internationales.
Washington doit ramener la femme d'un passeur chinois, condition exigée par
ce dernier pour qu'il témoigne dans un procès contre l'immigration
clandestine.
Pékin veut sauver la face et le camarade inspecteur Chen, appelé à l'aide
par le Parti, doit servir d'interprète et de guide a Catherine Rohn,
l'inspectrice américaine envoyée sur place. Mais voilà, la femme du passeur
disparaît, et Chen n'entend pas non plus lâcher une affaire en cours pour
les beaux yeux du FBI...
2ème enquête de Chen, qui
fait équipe avec une américaine. Et avec eux on fait un petit tour dans le
monde des triades, des règlements de comptes, des problèmes des naissances
et de l'immigration. J'aime aussi ces livres émaillés de proverbes, de
citations, de poèmes... Avec Chen, on apprend à connaitre les traditions
chinoises, tout en suivant une enquête policière et en en apprenant
davantage sur la Chine actuelle.
Qiu Xiaolong :"De
soie et de sang" :
Impossible d’étouffer
l’affaire : la deuxième victime a été trouvée ce matin, en plein
centre-ville. Même mise en scène que pour la première : robe de soie rouge
rouge, pieds nus, jupe relevée, pas de sous-vêtement. Le tueur signe son
œuvre avec audace et la presse s’en régale. C’est ce qui inquiète
l’inspecteur Cao : pour s’exposer si dangereusement, le coupable doit avoir
un plan diabolique...
Encore une enquête bouclée par Chen. Plus psychologique que les
précédents, c'est de loin mon préféré. On suit notre Inspecteur en se
demandant ou il va... et tout se met en place. Et Chen fait preuve
d'humanité... Mais on ne peut pas dire que la chasse au serial killer soit
menée sur un rythme trépidant... tout en finesse... Oedipe à Shanghai..
voilà du nouveau...
ROMANS :
Alaa El Aswany :
"CHICAGO" :
Même vue de loin, des couloirs
d'une université - d'une société - américaine amie-ennemie toute en
contrastes, l'Egypte est au coeur de 'Chicago'. Ses personnages, pris dans
les contradictions de leur sentiment d'appartenance à un pays qui les exalte
autant qu'il les déçoit. Ils étudient, ils enseignent, ils espionnent ceux
qui étudient et enseignent. L'Amérique dans laquelle ils vivent n'est pas un
simple décor. C'est l'Amérique sûre d'elle-même, de sa supériorité, des
valeurs qu'elle représente, brutale parfois, mais aussi l'Amérique ouverte,
aimable, un peu naïve et qui donne sa chance à tous. L'Amérique ennemie des
causes arabes et par conséquent, même au fond du coeur de ceux qui la
servent et s'appuient sur elle, ennemie de l'Egypte.
Comme dans son précédent
roman, "L'Immeuble Yacoubian" l'auteur brosse un portrait magnifique des
personnages, plein de sensibilité.
je retrouve dans "Chicago" cet art de la descrïption de la société et des
personnages. Découverte à la fois des mentalités des Egyptiens expatriés et
de la ville de "Chicago".. .Un regret : on aurait souhaité savoir un peu
plus sur l'avenir des héros.. cela nous laisse un peu sur notre faim.
Muriel Barbery :
"L'élégance du hérisson" :
“Je m’appelle Renée, j’ai
cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un
immeuble bougeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j’ai des
oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une
haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l’idée que l’on se
fait des concierges qu’il ne viendrait à l’idée de personne que je suis plus
lettrée que tous ces riches suffisants. Je m’appelle Paloma, j’ai douze ans,
j’habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis
très longtemps, je sais que la destination finale, c’est le bocal à
poissons, la vacuité et l’ineptie de l’existence adulte. Comment est-ce que
je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement
intelligente, même. C’est pour ça que j’ai pris ma décision : à la fin de
cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai.”
Magnifique. Il
ne faut surtout pas passer à coté. Humour et belle écriture, tendresse ...
Tout y est.
Claude
Berri: "Autoportrait" :Si
Claude Berri s'est déjà dévoilé dans certains de ses films comme dans 'L' un
reste, l'autre part', c'est maintenant par l'écriture qu'il nous révèle avec
humour et sincérité les aspects les plus secrets de sa vie privée. 'Il est
deux heures, je rejoins mon bureau solitaire afin d'écrire ces quelques
lignes. Je suis le Léautaud de la rue Lincoln. Quand j'écris, je n'entends
plus mes oreilles. Je fume, je fulmine, je me lave les dents, je fais pipi,
le temps passe. Voilà décrits quelques instants de la vie du 'grand'
producteur Claude Berri'. Au delà des joies et des drames qui ont jalonné la
vie de cet homme de talent, ce livre nous fait pénétrer comme jamais au cœur
du cinéma français.
Désolée, mais je n'ai pas croché du tout.. Peut-être le sujet ne
m'intéressait pas assez, mais surtout c'est un livre trop noir, trop
désabusé.. Trop de malheurs et de difficultés pour moi. Mais je dois dire
que Berri se livre, nous invite dans son intimité.
Peter
Bowen : Le pas du loup (10/18) :
La petite ville de Toussaint
est depuis quelque temps le théâtre de violentes querelles entre les
défenseurs des loups, qui souhaitent leur réinsertion dans leur
environnement naturel, et les éleveurs de bétail de la région, qui voient
dans ce projet une véritable menace pour leurs troupeaux. L'affrontement
tourne bientôt à la lutte armée, et quatre hommes sont tués. Devant
l'incapacité du shérif à rétablir le calme, les habitants de la petite
communauté décident le millionnaire Bart à prendre l'étoile. Mais une
succession de morts suspectes poussent bientôt Gabriel Du Pré, devenu shérif
adjoint, à intervenir. Associé à Corey Banning, un agent du FBI, et toujours
avec l'aide de sa compagne Madelaine et son vieil ami indien Benetsee, le
Métis mène l'enquête et découvre petit à petit qu'un de ses proches pourrait
bien être l'auteur de tous ces meurtres… Différent,
ambiance montagnarde, j'ai tout de suite accroché... Sur la piste des
trappeurs, les ambiances du grand Nord Américain..
Mireille
Calmel : Lady Pirate - tome 1. "Les valets du roi"(Pocket):
Elle
se prénomme Mary Jane.
Dix-sept ans à peine et déjà un destin hors du commun : habillée en garçon
depuis son plus jeune âge, maniant aussi bien le fleuret que l’alexandrin,
elle a été élevée comme un lord, au nez et à la barbe de sa riche et
puissante grand-mère. Mais en cette année 1696, il existe peu de place pour
les histoires merveilleuses dans la capitale anglaise : devenue brusquement
orpheline, elle-même menacée car détentrice d’un objet menant à un fabuleux
trésor, l’intrépide Mary doit s’enfuir, direction Douvres. Après une escale
chez une sulfureuse espionne, elle embarque à bord de La Perle, majestueuse
frégate corsaire qui va déterminer le reste de sa vie…
Mary Read est un personnage qui a réellement existé. On se laisse emporter
par cette ecriture facile dans le sillage de celle qui fut l'une des 2
femmes pirates les plus connues de l'histoire de la flibuste. J'adore ce
genre d'aventure...
Mireille
Calmel : Lady Pirate - tome 2. "La parade des ombres"(Pocket):
Vengeance ! La sentence est désormais gravée dans le coeur de Mary Read. À
jamais privée de son époux injustement assassiné, elle s’est jurée de
retrouver la trace de la seule et unique responsable – la vénéneuse Emma de
Mortefontaine –, qui détiendrait à présent sa fille. Mais si elle veut
parvenir à ses fins, Lady Pirate va devoir ruser et jouer de ses armes… et
de ses charmes.
Ses recherches la mènent à Venise, chez l’énigmatique marquis de Baletti,
puis sur le pont du Bay Daniel. À bord de ce fier navire pirate, accompagnée
de son fils Junior et de Corneille, séduisant matelot, Mary va arpenter la
mer des Caraïbes bien déterminée à rattraper son ennemie jurée et à percer
le mystère d’un trésor qui ne cesse de se dérober…
La suite est aussi bien que le
tome 1.....Quelle aventurière attachante!
Clara Dupont-Monod :"La
passion selon Juette":
Juette est née en 1158 à Huy,
une petite ville de l'actuelle Belgique. Cette enfant solitaire rêveuse se
marie à treize ans dans la demeure de ses riches parents. Elle est veuve
cinq ans plus tard. Juette est une femme qui dit non. Non au mariage. Non
aux hommes avides. Non au clergé corrompu. Violente et lucide sur la société
de son temps, Juette défend la liberté de croire, mais aussi celle de vivre
à sa guise. Elle n'a qu'un ami et confident, Hugues de Floreffe, un prêtre.
A quelles extrémités ira-t-elle pour se perdre et se sauver ? Car l'Eglise
n'aime pas les âmes fortes.
Belle langue, belle idée avec
cette histoire racontée du point de vue de Juette et de celui du prêtre mais
je ne suis pas rentrée dans le livre. Juette ne m'a pas attachée, le
personnage n'a pas convaincu...Elle est féministe avant l'age, contre la
dureté des hommes et l'intransigeance de l'église, mais son comportement est
calqué sur eux...
Ken Follett: "La marque de
Windfield" :L' auteur
du Code Rébecca et de l' inoubliable fresque des Piliers de la terre nous
emmène ici, avec sa prodigieuse science de l'intrigue, au cœur de
l'Angleterre victorienne - En 1866, plusieurs élèves du collège de Windfield
sont les témoins d'un accident au cours duquel un des leurs trouve la mort.
Mais cette noyade est-elle vraiment un accident ? Les secrets qui entourent
cet épisode vont marquer à jamais les destins d'Edward, riche héritier d'une
grande banque, de Hugh, son cousin pauvre et réprouvé, de Micky Miranda,
fils d'un richissime Sud-Américain. Autour d'eux, des dizaines d'autres
figures s'agitent dans cette société où les affaires de pouvoir et d'argent,
de débauche et de famille, se mêlent inextricablement derrière une façade de
respectabilité...
J'aime toujours autant ces
sagas britanniques. Le livre se lit facilement, on s'attache aux
personnages... Bon roman.
Laurent Gaudé : Le
soleil des Scorta (Acte Sud)
: L'origine de leur lignée
condamne les Scorta à l'opprobre. A Montepuccio, leur petit village d'Italie
du Sud, ils vivent pauvrement, et ne mourront pas riches. Mais ils ont fait
voeu de se transmettre, de génération en génération, le peu que la vie leur
laisserait en héritage. Et en dehors du modeste bureau de tabac familial,
créé avec ce qu'ils appellent "l'argent de New York", leur richesse est
aussi immatérielle qu'une expérience, un souvenir, une parcelle de sagesse,
une étincelle de joie. Ou encore un secret. Comme celui que la vieille
Carmela confie au curé de Montepuccio, par crainte que les mots ne viennent
très vite à lui manquer. Roman solaire, profondément humaniste, le livre de
Laurent Gaudé met en scène, de 1870 à nos jours, l'existence de cette
famille des Fouilles à laquelle chaque génération, chaque individualité,
tente d'apporter, au gré de son propre destin, la fierté d'être un Scorta,
et la révélation du bonheur.
Je comprends pourquoi il a eu le Goncourt. C'est un bijou. A lire
absolument. Incontournable.
Laurent Gaudé : Eldorado
: Gardien de la
citadelle Europe, le commandant Salvatore Piracci navigue depuis vingt ans
au large des côtes italiennes, afin d'intercepter les embarcations des
émigrés clandestins. Plusieurs événements viennent ébranler sa foi en sa
mission et donner un nouveau sens à son existence. Dans le même temps, au
Soudan, deux frères s'apprêtent à entreprendre le long et dangereux voyage
qui doit les conduire vers le continent de leurs rêves, l'Eldorado européen.
Parce qu'il n'y a pas de frontière que l'espérance ne puisse franchir,
Laurent Gaudé fait résonner la voix de ceux qui, au prix de leurs illusions,
leur identité et parfois leur vie, osent se mettre en chemin pour s'inventer
une terre promise.
La langue est toujours aussi
belle, le sujet est dur. J'ai moins aimé que le soleil des Scorta mais
l'ambiance et les sentiments est toujours magnifiquement rendue. la tension
est présente, l'amitié, l'authenticité.. la douleur et la compréhension par
le dit et le non-dit. Très bel écrit.
Lev Grossman : Codex, le
manuscrit oublié :
Le jeune banquier Edward Wozny est chargé, avant de partir en vacances,
d'aider de riches clients, le duc et la duchesse de Went, à retrouver dans
leur bibliothèque familiale un manuscrit du XIVe siècle écrit par Gervase de
Langford. Aidé d'une étudiante, Margaret Napier, il découvre d'étranges
coïncidences entre le contenu de ce manuscrit et Modus, un jeu en ligne.
Lent, lent et
lent... L'idée est bonne mais il ne se passe rien; le livre traine en
longueur... il est oublié? qu'il le reste..
Khaled
Hosseini : "Mille soleils splendides" :
Forcée d'épouser un homme de
trente ans son aîné, Mariam ne parvient pas à lui donner un fils. Après
dix-huit années de soumission à cet homme brutal, elle doit endurer une
nouvelle épreuve : l'arrivée sous son propre toit de Laila, une petite
voisine de quatorze ans. Enceinte, Laila met au monde une fille. D'abord
rongée par la jalousie, Mariam va finir par trouver une alliée en sa rivale.
Toutes deux victimes de la violence et de la misogynie de leur mari, elles
vont unir leur courage pour tenter de fuir l'Afghanistan. Mais
parviendront-elles à s'arracher à cette terre afghane sacrifiée, et à leur
ville, Kaboul, celle qui dissimulait autrefois derrière ses murs, "mille
soleils splendides"?(Mot de l'éditeur)
- Epoustouflant mais dur;
plus dur encore que les cerfs volants de Kaboul mais il se lit d'une traite
et je vous le recommande vivement. Non seulement un document sur la vie des
femmes et sur la guerre qui a sévi la-bas, la descente aux enfers et
l'espoir qui renait, mais aussi une extraordinaire histoire d'amitié et
d'amour.
Yasmina
Khadra « Ce que le jour doit à la nuit » :
« Accroupi sur un amas de pierraille, les bras autour
des genoux, il regardait la brise enlacer la sveltesse
des chaumes, se coucher dessus, y fourrager avec
fébrilité. Les champs de blé ondoyaient comme la
crinière de milliers de chevaux galopant à travers la
plaine. C’était une vision identique à celle qu’offre la
mer quand la houle l’engrosse. Et mon père souriait. Je
ne me souviens pas de l’avoir vu sourire ; il n’était
pas dans ses habitudes de laisser transparaître sa
satisfaction – en avait-il eu vraiment ?… Forgé par les
épreuves, le regard sans cesse aux abois, sa vie n’était
qu’une interminable enfilade de déconvenues ; il se
méfiait comme d’une teigne des volte-face d’un lendemain
déloyal et insaisissable. » À dix ans, le narrateur vit
sur un lopin de terre avec son père, sa mère et sa sœur
cadette. Leur vie n’en est pas une : ils existent, et
c’est tout. En ces années 1930 en Algérie, la misère et
les épidémies déciment les familles et les cheptels. Les
rescapés sont contraints à l’exode ou à la
clochardisation. Lorsque leurs champs sont ravagés par
un incendie criminel à trois jours du début d’une
récolte prometteuse, le père est contraint d’hypothéquer
ses terres. Ils partent à Oran. Il semble être écrit,
quelque part, que le narrateur devra partir, toujours
partir, et laisser derrière lui une part de lui-même.
Grand roman de l’Algérie coloniale, Ce que le jour doit
à la nuit est tout autant passionné que douloureux.
Yasmina Khadra remonte le cours de l’Histoire et trouve
les mots qui aident à la comprendre. Un magnifique récit
qui s’adresse à tous les esprits curieux.
Surtout ne passez pas à
coté de cette merveille! L'écriture est magnifique, 400 pages de belle
langue et de belles images poétiques. Et un récit extremement émouvant.
Younès, adopté par son oncle, deviendra Jonas... Il sera adopté par la
bourgeoisie aisée... mais lui, comment le ressentira-t-il? Quelle est sa
place? sa culture? Une double culture? Comment vivra-t-il la révolte
algérienne? Comment sera-t-il perçu ? Une magnifique histoire d'amour,
d'amitié, un regard sur l'histoire de l'Algérie, par un être déchiré entre 2
cultures...
Gilles Leroy: "Alabama
Song" (Goncourt 2007):
Montgomery, Alabama, 1918. Quand Zelda, "Belle du Sud", rencontre le
lieutenant Scott Fitzgerald, sa vie prend un tournant décisif. Lui s'est
juré de devenir écrivain : le succès retentissant de son premier roman lui
donne raison. Le couple devient la coqueluche du Tout-New York. Mais Scott
et Zelda ne sont encore que des enfants : propulsés dans le feu de la vie
mondaine, ils ne tardent pas à se brûler les ailes... Gilles Leroy s'est
glissé dans la peau de Zelda, au plus près de ses joies et de ses peines.
Pour peindre avec une sensibilité rare le destin de celle qui, cannibalisée
par son mari écrivain, dut lutter corps et âme pour exister... Mêlant avec
brio éléments biographiques et imaginaires, Gilles Leroy signe ici son grand
"roman américain".
pas aimé. En fait, j'aime
pas ces romans sur la déchéance et le malheur des gens... J'e n'ai pas
appris grand chose (normal c'est un roman me direz vous) et je ne me
suis pas évadée... J'ai juste ressenti 200 pages de malaise et de
mal-être.... Bien sûr l'écriture est belle mais je suis déçue.
Henning Mankell
:"Profondeurs" :
Automne 1914. La Suède, malgré sa neutralité, craint d’être entraînée dans
la guerre, car les flottes allemande et russe s’affrontent au large de ses
côtes. Le capitaine Lars Tobiasson-Svartman reçoit la mission de sonder les
fonds de la mer Baltique et de chercher une route maritime secrète à travers
l’archipel d’Östergötland. L’homme est hanté par l’idée de contrôle qu’il
exerce en mesurant tout ce qui l’entoure, les masses, le temps, les
distances entre les lieux, les objets et les êtres (sa femme Kristina restée
à Stockholm). Mais lorsqu’il découvre Sara Fredrika vivant seule sur une île
désolée, la présence de cette femme très vite l’obsède et il devient son
amant. Le fragile couvercle qu’il maintenait sur son « abîme » intérieur se
soulève et son univers tiré au cordeau vole en éclats.
Haruki Murakami : "Au
sud de la frontière, à l'ouest du soleil" :
Chaque soir, dans son bar de
Tokyo, Hajime accueille les clients, observe ses employés, discute avec les
habitués. Quand il s'installe au comptoir un livre à la main, bercé par le
trio de jazz, c'est souvent une autre musique qui résonne dans sa mémoire,
d'autres lectures aussi... celles qu'il partageait avec Shimamoto-san
lorsqu'il avait douze ans. Aujourd'hui, à l'aube de la quarantaine, il est
propriétaire de deux bars en vogue à Tokyo, d'une résidence secondaire à la
campagne; il a une femme, deux petites filles adorables, et un métier qui
lui plaît. En devenant un homme ordinaire, il a sacrifié ses idéaux mais il
a enfin trouvé un semblant d'équilibre. Et puis un jour, tout bascule.
Accoudée au bar, en train de siroter un cocktail, une femme à la beauté
envoûtante engage la conversation avec Hajime : c'est Shimamoto-san.. Dès
lors, Hajime, rongé par le désir, tentera de conquérir la femme mystérieuse
et fascinante qu'elle est devenue et qu'il n'a jamais cessé d'aimer. (Source
: 10-18) Une fois de
plus, sous le charme de Murakami. Il est à la poursuite de l'amour, de son
premier amour qui ne s'est pas concrétisé et qu'il a poursuivi tout au long
de sa vie.. jusqu'à mettre son couple et sa réussite en péril... A la
recherche de la pureté, à la recherche de la complicité... de la
différence.. Le roman pourrait se passer dans n'importe quel pays... c'est
une quête... mais une quête de l'impossible amour... thème récurrent chez
cet auteur.
Katherine
Neville : "Le huit" :
New York, 1972. Alors qu'elle
s'apprête à partir pour le Sahara, Catherine Velis entend parler d'un
fabuleux jeu d'échecs d'origine mauresque. Un jeu qui, en 782, envoûta
dangereusement Charlemagne avant d'exciter onze siècles durant la convoitise
de Richelieu, Robespierre, Catherine de Russie et Napoléon. Tous voulurent
le mettre au service de leurs funestes desseins car, selon la légende, il
ferait de son détenteur l'égal de Dieu... Partie en Afrique du Nord, la
jeune femme va découvrir qu'elle n'est pas la seule à vouloir percer le
secret du jeu maudit...
Une aventure qui est un
super roman de vacances... On visite l'Algérie, on rentre dans les secrets
de La terreur.. Intrigues du pouvoir, tout y passe.. En 1790 : 2 cousines
sont novices dans l'abbaye fortifiée de Montglane. Un trésor convoité par
tous les puissants de ce monde est caché dans l'enceinte de l'Abbaye. En
pleine Révolution, la mère supérieure doit dissimuler le trésor : un jeu
d'échecs de Montglane. Les pièces doivent être éparpillées pour ne pas
donner un immense pouvoir à qui sera a même de reconstituer le jeu.
2 siècles plus tard, Catherine Velis est chargée de retrouver les pièces...
Une aventure qui lui fera parcourir le monde et l'histoire, sur les traces
de la novice.. On cache le jeu au 18ème, on le recherche au XXme... On
évolue avec Mme de Stael et Talleyrand... puis dans le monde de
l'informatique. Il y a du suspense aux 2 époques. Je dirais un bon livre de
vacances qui se laisse lire facilement. Des personnages sympas. Le jeu
d'échec est à la fois des pièces que l'on cache et des êtres humains qui ont
été élus pour évoluer dans l'intrigue..
Katherine Pancol : les
yeux jaunes des crocodiles :
Deux soeurs. La quarantaine.
Iris, belle, très belle, riche, élégante, parisienne. Autrefois étudiante
brillante, elle s'est mariée, et sa vie se résume en un tourbillon vain.
Iris s'ennuie, rêve de devenir une autre. Joséphine est une littéraire,
historienne spécialisée dans l'étude du XIIe siècle. Beaucoup moins belle,
beaucoup moins à l'aise dans la vie. Mariée, elle a deux filles, vit en
banlieue et se bat pour tenir debout. Un jour, à un dîner, Iris prétend
qu'elle écrit. Entraînée par son mensonge, elle persuade sa soeur d'écrire
un livre qu'elle signera, elle. Abandonnée par son mari, acculée par les
dettes, Joséphine se soumet. Elle est habituée : depuis qu'elles sont
enfants, Iris la magnifique la domine. Le destin de chaque soeur va
basculer.
Frais, facile à lire, plein de tendresse et d'humour, j'ai beaucoup apprécié
et c'est un livre qui redonne du Punch à celles qui pourraient avoir une
baisse de moral.
Katherine Pancol
:"La Valse lente des tortues" :
Ce livre est une bourrasque de
vie... Un baiser brûlant du seul qu’on ne doit pas embrasser… Deux bras qui
enlacent ou qui tuent… Un homme inquiétant, mais si charmant… Une femme qui
tremble et espère ardemment... Un homme qui ment si savamment… Une femme qui
croit mener la danse, mais passe son tour… Des adolescents plus avertis que
les grands... Un homme qui joue les revenants… Un père, là-haut dans les
étoiles… qui murmure à l’oreille de sa fille... Un chien si laid qu’on
s’écarte sur son passage… Des personnages qui avancent obstinément... comme
des petites tortues entêtées… qui apprendraient à danser lentement,
lentement… dans un monde trop rapide, trop violent...
C'est la suite du
précédent. Une jolie suite, avec des rebondissements. Le style est fluide,
on y glisse également un peu dans le monde du moyen-âge, grâce à l'érudition
de Joséphine.. J'ai bien aimé. Je me demande si la saga va continuer...
Martin
Suter : Le Dernier des Weynfeldt (Points):
Adrian Weynfeldt, expert en
art et dernier descendant d'une richissime famille suisse, mène une
existence d'une régularité irréprochable au sein de la grande société
zurichoise. Un soir, il se laisse charmer par une jeune femme qui s'invite à
passer la nuit chez lui. Le destin de Weynfeldt sera désormais
irréversiblement lié à celui de la mystérieuse Lorena. Un de ses amis
proches le contacte afin de mettre aux enchères la fameuse 'Femme nue'
devant une salamandre de Félix Vallotton. Une vente qui promet de faire date
dans le milieu de l'art. Il s'ensuit une série de péripéties, de
manipulations et de retournements.
Ce n'est peut-être pas le
Suter que j'ai préféré mais j'ai beaucoup aimé
Didier
Van Cauwelaert : le père adopté (LdP) :
Quels drames et quels enjeux
faut-il pour qu'un enfant décide de gagner sa vie comme écrivain, à l'âge où
l'on perd ses dents de lait ? En révélant ses rapports avec son père, Didier
van Cauwelaert nous donne les clés de son œuvre. Un père à l'énergie
démesurée, à l'humour sans bornes et aux détresses insondables, qui a passé
sa vie à mourir et renaître sans cesse. Un père redresseur de torts et
fauteur de troubles, qui réenchanta le monde par l'incroyable force de son
destin, de ses talents et de ses folies au service des autres. 'Le Père
adopté' est à la fois un récit des origines et un appel à inventer sa vie en
travaillant ses rêves.
En lisant le livre on entre
dans l'univers de l'auteur
Didier
Van Cauwelaert : Attirances (LdP) :
Un écrivain harcelé par
l'étudiante qui lui consacre une thèse ; un peintre qui s'accuse de tuer les
femmes à distance avec ses pinceaux ; une maison qui envoûte jusqu'à la
folie ceux qui s'y attachent... Faut-il résister à l'attirance ? Et si l'on
y cède, est-ce pour se fuir ou pour se retrouver ? Liées par un même secret,
trois passions vénéneuses où culmine le talent d'un des plus grands auteurs
français d'aujourd'hui.
3 nouvelles. Comme toujours le
genre "nouvelles" ne m'enchante pas. Mais cet auteur a l'art de me plaire,
même dans l'exercice (difficile) de la nouvelle. Avec un net coup de cœur
pour la 3ème.
Markus Zusak: "La
voleuse de livres" :
Leur heure venue, bien peu
sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, parmi eux, plus rares encore,
ceux qui réussissent à éveiller Sa curiosité. Liesel Meminger y est parvenu.
Trois fois cette fillette a croisé la Mort et trois fois la Mort s’est
arrêtée. Est-ce son destin d’orpheline dans l’Allemagne nazie qui lui a valu
cet intérêt inhabituel ? Ou bien sa force extraordinaire face aux événements
? À moins que ce ne soit son secret... Celui qui l’a aidée à survivre. Celui
qui a même inspiré à la Mort ce si joli surnom : la Voleuse de livres...(Mot
de l'éditeur) Une
héroïne attachante, mais pas seulement elle. Tout le contexte. Une page
d'histoire, des sentiments, le sujet délicat des juifs dans l'Allemagne
nazie, la vie difficile, et l'espoir... Un petit recueil de poésie et de
tendresse, une vie qui est narrée par "la mort"... une narratrice pleine de
douceur, qui se montre dans un rôle de salvatrice d'âmes.. Une très belle
relation aussi avec les couleurs et les nuances ...
LECTURES EGYPTIENNES :
Pascal Vernus : "Affaires et scandales sous les Ramsès" : Dans l'ombre des pyramides se cachent parfois les sentiments les plus vils. Corruption et pillages sont alors fréquents dans une société en pleine mutation. Grâce aux comptes rendus officiels et aux témoignages parfois surprenants des accusés eux-mêmes, Pascal Vernus dévoile l'envers du décor pharaonique. Un quotidien fait de complots, de grèves et d'abus en tout genre qui, au-delà de la justice rendue, sont autant d'indices pour qui veut comprendre l'avènement d'un nouvel ordre social.Car il y a plus de trois mille ans, une grave crise économique et morale allait mettre à mal le Nouvel Empire. Au sommaire: Le sac de l'Occident de Thèbes - L'Affaire des pillages du règne de Ramsès IX - Les Grèves - Paneb - D'un forban, la peinture achevée - Un scandale provincial : les forfaitures d'Eléphantine - La conspiration du harem sous Ramsès III - La crise des valeurs au nouvel Empire